Réalisation : Steve Oedekerk.
Scénario : Steve Oedekerk.
Production : James G. Robinson et Andrew G. La Marca.
Musique : Robert Folk.
Société de production : Morgan Creek, Entertainment et Morgan Creek Productions O Entertainment.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 10 novembre 1995.
Date de sortie française : 10 juillet 1996.
Titre original : Ace Ventura: When Nature Calls.
Durée : 1h34.
Budget : 30 millions de dollars.
Box-office mondial : 212,4 millions de dollars.
Box-office USA : 108,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 675 681 entrées.
Résumé.
Ace Ventura se rend en Afrique afin de retrouver une chauve-souris rare qui pourrait créer un conflit entre deux tribus si elle n’était pas sauver à temps.
Casting.
Ace Ventura : Jim Carrey (VF : Emmanuel Curtil).
Fulton Greenwall : Ian McNeice (VF : Gérard Boucaron).
Vincent Cadby : Simon Callow (VF : Gérard Rinaldi).
Burton Quinn : Bob Gunton (VF : Michel Ruhl).
Ouda : Maynard Eziashi (VF : Inconnue).
Hitu : Adewale Akinnuoye-Agbaje (VF : Inconnue).
Wachati : Sophie Okonedo (VF : Maïk Darah).
Gahjii : Bruce Spence (VF : Michel Dodane).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Ace Ventura en Afrique est la suite de Ace Ventura.
La scène où Ace et Fulton se rendent au consulat en jeep, Jim Carrey avait oublié son texte et a improvisé avec la chanson du générique du film Chitty Chitty Bang Bang. Les acteurs étant restés dans leur personnage, le réalisateur a conservé la scène.
Le tournage s’est déroulé du 27 mars au 28 juillet 1995 en Caroline du Sud, Canada et Texas.
Notre critique de Ace Ventura en Afrique.
Nouvelle aventure pour le détective animalier en partant cette fois-ci sur un autre continent.
Le risque des suites est de trop en faire et ici, c’est prendre la recette du premier opus en allant encore plus loin. L’humour est omniprésent et c’est une succession de gags en quasi non stop. De ce fait, parfois ça passe, parfois non. On est donc dans de la pure comédie et ça en est parfois un peu usant car il n’y a pas vraiment de temps de repos. Les scènes loufoques sont aussi très présentes et on a l’impression que les scénaristes ont mis sur papier toutes leurs idées sans forcément donner de grande cohérence. C’est donc le fil conducteur qui doit relever le niveau et l’idée n’est pas mauvaise en soi en explorant des cultures locales sauf que c’est survolé et même caricaturée. Mais nous sommes dans un divertissement et il faut le prendre comme tel, de quoi se vider la tête et tout dépendra de votre sensibilité au comique.
Jim Carrey s’éclate toujours mais dans un sens, on perd aussi en originalité car il ne propose rien de vraiment nouveau sur son personnage. Il le pousse plus loin dans le ridicule et la folie. Ace Ventura avait pourtant un début intéressant avec sa retraite spirituelle après avoir perdu un animal mais c’est vite expédié pour retrouver le détective endiablé. Les autres protagonistes n’ont pas de grande profondeur. D’un côté on a Fulton qui lance l’intrigue mais qui ne va plus avoir d’utilité au bout d’un moment, remplacé ainsi par Ouda qui est très adorable et naïf mais c’est le bon gars du film. Quant à l’antagoniste, c’est une caricature et pour le peu qu’on le voit et pour ses motivations, on l’oublie assez vite.
Excursion en Afrique (en tout cas pour l’intrigue vu qu’absolument pas tourné sur place) et ça tranche vraiment avec le premier film très urbain. Ce cadre tropical est sympathique car on se retrouve davantage dans un milieu d’animaux propice au détective. La réalisation ne parvient pas malheureusement à donner du neuf ou un style quelconque. C’est très simpliste mais ça fait le travail, c’est déjà ça. Pas grand chose d’autres à dire si ce n’est une bonne immersion globale. Dommage que la bande originale se veut trop ordinaire et ne veuille pas retranscrire une ambiance plus africaine.
Ace Ventura en Afrique est un cartoon très long qui est certes amusant mais qui en fait parfois beaucoup trop.
