Réalisation : Pitof.
Scénario : John Brancato, Michael Ferris et John Rogers.
Production : Denise Di Novi et Edward L. McDonnell.
Musique : Klaus Badelt.
Société de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, DiNovi Pictures, Frantic Films, Maple Shade Films et Catwoman Films.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 19 juillet 2004 (Hollywood).
Date de sortie USA : 23 juillet 2004.
Date de sortie française : 8 septembre 2004.
Titre original : Catwoman.
Durée : 1h45.
Budget : 100 millions de dollars.
Box-office mondial : 82,4 millions de dollars.
Box-office USA : 40 millions de dollars.
Entrées françaises : 780 015 entrées.
Résumé.
Patience travaille dans une société de cosmétique. Après avoir découvert que le produit phare engendre des conséquences sur la santé, elle est tuée. Ressuscitée grâce à un chat, elle devient Catwoman.
Casting.
Patience Phillips / Catwoman : Halle Berry (VF : Annie Milon).
Tom Lone : Benjamin Bratt (VF : Bernard Gabay).
George Hedare : Lambert Wilson (VF : lui-même).
Sally : Alex Borstein (VF : Charlotte Valandrey).
Ophelia Powers : Frances Conroy (VF : Ivana Coppola).
Laurel Hedare : Sharon Stone (VF : Micky Sébastian).
Armando : Michael Massee (VF : Fabien Jacquelin).
Wesley : Byron Mann (VQ : Marc-André Bélanger).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Catwoman est très librement inspiré du personnage des comics du même nom.
Le projet débute en 1993.
Ashley Judd a été envisagée pour le rôle de Catwoman.
Halle Berry a passé une semaine à s’entraîner pour manier un fouet.
Le tournage s’est déroulé du 29 septembre 2003 au 2 février 2004 en Californie.
Notre critique de Catwoman.
Alors que le chevalier noir a vécu une grosse période noire justement, voir une adaptation d’un autre personnage culte de Gotham, l’idée est étrange.
Et avec un tel synopsis, ça semble très bancal. Gardons en tête que c’est une adaptation très, très, très libre. En clair, ils ont juste pris le personnage et le nom. Malgré ce constat, le scénario est vraiment du n’importe quoi à vouloir se la jouer sérieux mais en ayant une écriture très mauvaise. On va donc suivre l’évolution de l’héroïne en Catwoman, voulant se venger de sa mort et on part alors dans un complot de produits cosmétiques. Oui, ce n’est pas très recherché. Le seul point « positif » à l’intrigue est une dénonciation de l’industrie cosmétique qui joue de l’image sans se soucier des dégâts engendrés. On s’ennuie du début à la fin mais par chance on évite les grosses blagues et les dialogues pathétiques. Malheureusement, les péripéties sont prévisibles et caricaturales.
Après un scénario à jeter, on pouvait se dire que l’héroïne sauverait la mise. On ne va pas dire que son actrice Halle Berry est mauvaise, on voit plutôt qu’elle fait ce qu’elle peut en sachant que le film est catastrophique. Son personnage a tout du cliché en débutant par une femme anxieuse, maladroite, timide… et quand elle ressuscite, on bascule directement dans la femme sûre d’elle, plus directe, brutale et forcément, avec son lot de compétences. On n’est pas dans une femme qui agit comme un chat (à l’image de Catwoman des comics) mais bien par une femme se déplaçant et mangeant comme un chat. Rien que ça… Sans compter la sexualisation du personnage avec sa tenue très légère. Concernant le couple dirigeant la société de produits de beauté, c’est caricature sur caricature. Quant à l’agent de police, c’est le beau gosse trop gentil et trop parfait, encore un cliché en somme.
Un artiste d’effets spéciaux qui réalise un film, ce n’est pas forcément un gage de qualité. Et bien ici, ça se sent que la réussite ne sera pas au rendez-vous. En effet, le réalisateur a eu une sorte d’envie de faire un clip d’une heure et demi. La caméra ne cesse d’être en mouvement et si par moment ça passe, cela devient vite lassant tant c’est toujours le même stratagème pour faire du tape à l’œil. De ce fait, il y a une très forte utilisation d’effets visuels de plus en plus abusifs et surtout pas toujours convaincants. C’est vraiment un réalisateur qui a voulu s’amuser avec du budget pour une sorte de délire visuel. Heureusement, la bande originale n’est pas mauvaise et c’est bien le seul élément technique intéressant.
Catwoman a réussi à tuer ses neufs vies en une heure et demi et c’est une honte au personnage.