Réalisation : Paul Greengrass.
Scénario : Brian Helgeland.
Production : Tim Bevan, Eric Fellner, Lloyd Levin et Paul Greengrass.
Musique : John Powell.
Société de production : Universal Pictures, StudioCanal, Relativity Media, Working Title Films, Antena 3 Films et Dentsu.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 12 mars 2010.
Date de sortie française : 14 avril 2010.
Titre original : Green zone.
Durée : 1h55.
Budget : 100 millions de dollars.
Box-office mondial : 113,4 millions de dollars.
Box-office USA : 35 millions de dollars.
Entrées françaises : 756 745 entrées.
Résumé.
Le Commandant Roy Miller a pour mission de localiser des armes de destruction massive en Irak. Plus il cherche et plus il doute de la raison donnée par le gouvernement pour envahir le pays.
Casting.
Commandant Roy Miller : Matt Damon (VF : Damien Boisseau).
Lawrie Dayne : Amy Ryan (VF : Anne Dolan).
Martin Brown : Brendan Gleeson (VF : Patrick Floersheim).
Clark Poundstone : Greg Kinnear (VF : Edgar Givry).
Général Al Rawi : Yigal Naor (VF : Saïd Amadis).
Major Briggs : Jason Isaacs (VF : David Krüger).
Monsieur Sheen : Martin McDougall (VF : Inconnue).
Freddy : Khalid Abdalla (VF : Omar Yami).
Perry : Nicoye Banks (VF : Frantz Confiac).
Colonel Bethel : Michael O’Neill (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Green zone est l’adaptation libre du livre Imperial Life in the Emerald City de Rajiv Chandrasekaran publié en 2006. Ce dernier s’inspire de faits réels.
Certains des membres du groupe de Miller sont de véritables vétérans de la guerre.
Le tournage s’est déroulé du janvier à décembre 2008 au Maroc, Espagne et Angleterre.
Notre critique de Green zone.
La guerre en Irak a marqué les esprits basée sur un fait qui a été une grande polémique à l’échelle mondiale sur la véracité des faits.
Le film va alors retracer ce qu’il s’est passé sur le terrain à la recherche de ses fameuses armes de destruction massive. Il faut reconnaître que l’intrigue est hautement prenante car on est à la fois dans une enquête mais aussi un film de guerre. De ce côté, nous sommes en Irak, les combats sont rudes, le peuple est en colère, l’organisation est inexistante et c’est une poudrière prête à imploser. On sent le danger à chaque coin de rue mais aussi la souffrance d’un peuple. Même si ce dernier n’est pas mis clairement en avant, c’est parce que le vrai fil conducteur est la quête de la vérité. Plus on avance et plus on découvre la face cachée des intentions gouvernementales et militaires. Vaste complot, intérêts dissimulés, on comprend que rien n’est clairement net. Le scénario dénonce clairement la manipulation.
Matt Damon incarne le personnage principal. Dès le début, on nous le présente comme quelqu’un qui doute. Il suit certes les ordres mais s’interroge sur la véracité des renseignements. Il veut la vérité et est prêt à désobéir à son commandement. Alors oui, ça fait un peu le grand chevalier blanc mais ça reste intéressant car même au sein de ses hommes tout le monde n’est pas d’accord avec lui. Il va être épaulé par un agent de la CIA qui lui aussi trouve que rien n’est très net mais aussi par une journaliste qui couvre déjà l’affaire depuis un moment. On aurait aimé que celle-ci soit plus exploitée dans le scénario car c’est une civile et ça aurait donné comment la presse prend des risques pour être le contre-pouvoir du gouvernement. Quant au chef de « l’opération », il cherche à étouffer toute cette histoire pour que sa version soit l’officielle et que la population reste dans le rang.
Paul Greengrass a son style pour filmer l’action et ça se ressent à nouveau ici. Déjà par les phases de combats qui sont dynamiques et nous font trembler. Tout le film la caméra est en mouvement donnant un style documentaire. On apprécie également la force de l’image, dans le sens que nous sommes proche de l’action et que les séquences nocturnes semblent très réelles. En effet, on ne sent pas l’éclairage artificiel tant l’image est granuleuse à cause d’une faible luminosité. La bande originale appuie davantage la tension pour être propre à un thriller.
Green zone est un bon film de guerre avec une réalisation mouvementée pour dénoncer un fait historique qui a bouleversé un pays.