Réalisation : Terry Gilliam.
Scénario : Terry Gilliam, Tony Grisoni, Alex Cox et Tod Davies.
Production : Patrick Cassavetti, Laila Nabulsi et Stephen Nemeth.
Musique : Ray Cooper.
Société de production : Fear and Loathing LLC, Rhino Films, Shark Productions, Summit Entertainment et Universal Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 15 mai 1998 (Cannes).
Date de sortie USA : 22 mai 1998.
Date de sortie française : 19 août 1998.
Titre original : Fear and Loathing in Las Vegas.
Durée : 1h59.
Budget : 18,5 millions de dollars.
Box-office mondial : 13,7 millions de dollars.
Box-office USA : 10,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 311 573 entrées.
Résumé.
Le journaliste Duke et son avocat Gonzo se rendent à Las Vegas. Sur le trajet, ils vont consommer toutes sortes de drogues.
Casting.
Raoul Duke : Johnny Depp (VF : Emmanuel Curtil).
Dr. Gonzo : Benicio del Toro (VF : Dominique Collignon-Maurin).
L’auto-stoppeur : Tobey Maguire (VF : Christophe Lemoine).
La serveuse : Ellen Barkin (VF : Michèle Buzynski).
Le policier : Gary Busey (VF : Michel Vigné).
Lacerda : Craig Bierko (VF : Joël Zaffarano).
La journaliste : Cameron Diaz (VF : Déborah Perret).
Le reporter : Mark Harmon (VF : Jean-Luc Kayser).
La réceptionniste : Katherine Helmond (VF : Inconnue).
L. Ron Bumquist : Michael Jeter (VF : Roger Carel).
Sven : Christopher Meloni (VF : Vincent Violette et Pierre-François Pistorio).
Lucy : Christina Ricci (VF : Myriam Blanckaert).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Las Vegas Parano est l’adaptation du roman du même nom de Hunter S. Thompson publié en 1971.
Martin Scorsese et Oliver Stone ont été approchés pour le poste de réalisateur.
Benicio del Toro a pris 18 kilos pour son rôle.
Johnny Depp s’est fait rasé la tête par l’auteur du roman. Ce dernier lui a même prêté des vêtements et des accessoires pour son rôle.
Le tournage s’est déroulé du 3 août au 22 octobre 1997 Nevada, Arizona et Californie.
Notre critique de Las Vegas Parano.
Un sujet qui semble bien loufoque mais qui peut être lourd de sens.
Ce scénario est clairement du grand n’importe quoi. L’intrigue avance et on ne comprend strictement rien sur là où on nous dirige. Certes, on est du point de vue de drogués, déformant toute la réalité et planant dans un autre monde. Mais là où ça aurait pu dénoncer l’addiction, les conséquences de la drogue sur la vie quotidienne et sur la société… on fait du surplace avec des séquences sans enjeux, des péripéties ridicules et aucun message véhiculé. On a l’impression que les scénaristes étaient eux-mêmes sous l’emprise de stupéfiants et qu’ils ont mis sur le papier ce qui leur passait par la tête, créant une histoire incohérente et dont on se perd continuellement. Le générique de fin permet de se libérer enfin de ce carcan grotesque.
On hésite à dire que les performances de Depp et de del Toro sont soient impressionnantes, soit d’un niveau pathétique sans nom. Surenchère dans leurs jeux, agissements clownesques, toujours dans l’exubérance et la stupidité, on ne peut pas vraiment leur attribuer une personnalité propre. Ils n’ont pas vraiment de développement personnel et leurs différentes expériences avec les drogues ne leur donnent pas de nouvelles facettes. On doit donc se contenter de pas grand chose pour tenir le film et par conséquent, ça ne les rend pas intéressant et ils donnent plutôt envie de rire.
Seul point notable dans ce dédale de n’importe quoi, le réalisateur a opté pour une mise en scène propice aux drogues. La caméra virevolte, les angles de vue sont bancales, les gros plans sont légions, c’est une reproduction visuelle de ce qu’une personne droguée pourrait voir le monde. Mais au bout d’un moment, cette approche donne le tournis et rend même malade. Évidemment, ce n’est pas anodin sauf que ça donne plutôt envie de décrocher du métrage. Sans compter les scènes totalement excentriques proches du nanard.
Las Vegas Parano est une constante perte de temps qui est sûrement plus intéressant si on prend des substances.