Réalisation : Luc Besson.
Scénario : Luc Besson et Robert Mark Kamen.
Production : Patrice Ledoux.
Musique : Éric Serra.
Société de production : Gaumont et Pinewood Studios.
Distributeur : Gaumont Buena Vista International.
Date de sortie USA : 9 mai 1997.
Date de sortie française : 7 mai 1997.
Titre original : The Fifth Element.
Durée : 2h07.
Budget : 90 millions de dollars.
Box-office mondial : 263,9 millions de dollars.
Box-office USA : 63,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 7 727 697 entrées.
Résumé.
Au XXIIIe siècle, l’humanité risque d’être détruite. Elle ne pourra être sauvée qu’en rassemblant différents éléments. Korben Dallas, chauffeur de taxi, rencontre Leeloo, une femme en apparence anodine mais qui se révèle être la clé pour sauver le monde.
Casting.
Korben Dallas : Bruce Willis (VF : Bernard Métraux).
« Leeloo », Leeloominaï Lekatariba Lamina-Tchaï Ekbat De Sebat : Milla Jovovich (VF : Barbara Kelsch).
Jean-Baptiste Emanuel Zorg : Gary Oldman (VF : Dominique Collignon-Maurin).
Vito Cornelius : Ian Holm (VF : Michel Ruhl).
Ruby Rhod : Chris Tucker (VF : Tom Novembre).
Billy : Luke Perry (VF : François Huin).
Munro : Brion James (VF : Jean-Pierre Bagot).
Fog : Lee Evans (VF : Christophe Brault).
David : Charlie Creed-Miles (VF : Julien Sibre).
Staedert : John Neville (VF : Bernard Dhéran).
Diva Plavalaguna : Maïwenn (VF : elle-même) (Inva Mula au chant).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Luc Besson a commencé à écrire le scénario à l’âge de 16 ans.
Mel Gibson et Jean Reno ont été envisagés pour le rôle de Korben Dallas ; Jamie Foxx pour celui de Ruby Rhod ; Julia Roberts pour celui de Leeloo.
Les acteurs dans les costumes Mondoshawan n’avaient aucune visibilité. Ils utilisaient des écrans intégrés pour voir où ils allaient.
De nombreuses maquettes ont été utilisées lors du tournage. Pour New York, certains immeubles atteignaient les six mètres de haut.
Le tournage s’est déroulé du 29 juin au 23 novembre 1996 en Angleterre et Mauritanie.
Notre critique de Le cinquième élément.
Science-fiction et sauver le monde, rien de bien extraordinaire au programme.
Effectivement, le scénario ne se veut pas du tout original et on retrouve les ingrédients bien classiques de l’humanité en danger, de mystérieux sauveurs, de trahison et de complot et de grosses batailles. Par conséquent, on ne va pas avoir une histoire très captivante. Néanmoins, la recette du divertissement est présente. On est là pour se vider la tête et ça fonctionne vraiment bien de ce point de vue là. On apprécie surtout l’univers présenté et on sent qu’il y a un grand potentiel pour l’explorer davantage. Dommage qu’il n’y ait pas vraiment de messages véhiculés à travers l’histoire alors qu’il y avait de quoi faire pour se démarquer du lot. Mais ce qu’on va le plus regretter est cette dose d’humour bien trop prononcée. Sans ça, le film, bien que classique, aurait gagné davantage en qualité car les blagues ridicules où les quelques gags plombent tout.
Bruce Willis n’offre pas une performance mémorable, la faute à un traitement du personnage très cliché. C’est l’ex militaire grognon qui pense d’abord avec les bras et les armes, sans grande intelligence notable et qui va tomber amoureuse en une fraction de seconde de Leeloo. Cette dernière est déjà plus intéressante car elle incarne une forme d’enfant qui grandit très vite et qui va découvrir ce que l’humanité est. On la voit mûrir jusqu’à devoir accepter son rôle à jouer pour sauver le monde. Rhod est le personnage à la fois comique mais qui va donner quelqu’un de mémorable par son côté exubérant et totalement loufoque qu’incarne parfaitement bien Chris Tucker. Le prêtre fait office de guide pour relier deux mondes mais il n’est pas assez exploité. Le grand méchant est Zorg. Caricature de l’antagoniste avide de pouvoir et sadique, il vaut surtout le détour par son acteur Gary Oldman qui excelle encore comme acteur caméléon.
Un univers assez développé et ça se ressent pour les yeux. Il y a de la variété dans les décors ainsi que dans les costumes, tout est là pour donner un côté futuriste agréable et immersif. La qualité des effets visuels est aussi très bonne (à part quelques plans qui ont mal vieillis). Nous sommes dans un blockbuster et la réalisation est là pour nous le rappeler. Il y a du grand spectacle proche du tape à l’œil et parfois gratuit (les séquences d’action), contrebalancé par moment par des plans magnifiques, en particulier les séquences spatiales. Pour les oreilles, la bande originale est très sympathique et donne des mélodies percutantes. On retiendra bien évidemment la chanson de la Diva qui marque les esprits.
Le cinquième élément ne révolutionne pas le genre de la science-fiction et aurait mérité moins d’humour. Il reste un pur divertissement sympathique.