Réalisation : Edward Zwick.
Scénario : Marshall Herskovitz, John Logan et Edward Zwick.
Production : Tom Cruise, Tom Engelman, Marshall Herskovitz, Scott Kroopf, Paula Wagner et Edward Zwick.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Warner Bros., The Bedford Falls Company, Cruise/Wagner Productions et Radar Pictures.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 14 janvier 2004 (Japon).
Date de sortie USA : 5 décembre 2003.
Date de sortie française : 14 janvier 2004.
Titre original : The Last Samurai.
Durée : 2h34.
Budget : 140 millions de dollars.
Box-office mondial : 454,6 millions de dollars.
Box-office USA : 111,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 213 315 entrées.
Résumé.
1877. Le Capitaine Nathan Algren est capturé par des samouraïs. Au lieu de le tuer, Katsumoto veut apprendre de lui l’art de la guerre à l’américaine. Algren découvre une autre culture et commence à y adhérer.
Casting.
Nathan Algren : Tom Cruise (VF : Jean-Philippe Puymartin).
Katsumoto : Ken Watanabe (VF : Tōru Tanabe).
M. Omura : Masato Harada (VF : Santha Leng).
Benjamin Bagley : Tony Goldwyn (VF : Bernard Lanneau).
Meiji : Shichinosuke Nakamura (VF : Takashi Eijiro).
Simon Graham : Timothy Spall (VF : Gérard Boucaron).
Nobutada : Shin Koyamada (VF : Uchiyama Hiro).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le dernier samouraï s’inspire d’une histoire vraie, celle de la rébellion de Satsuma de 1877. Le capitaine Nathan Algren s’inspire de Jules Brunet, Katsumoto de Saigō Takamori et M. Omura d’Ōkubo Toshimichi.
Tom Cruise a appris à manier le sabre et à parler le japonais pour son rôle.
Le tournage s’est déroulé du 10 octobre 2002 au9 mai 2003 en Nouvelle-Zélande, en Californie et au Japon.
Notre critique de Le dernier samouraï.
Des samouraïs dans un film américain, ce n’est pas toujours rassurant sur la qualité.
Puis on a des scénaristes qui comprennent l’essence même pour offrir une histoire captivante et surtout très touchante. On n’est pas dans le film de batailles non stop avec tous les clichés de la culture japonaise de cette époque. Ici, on est dans un fait véridique de l’Histoire sans trop exagérer dans le côté « cinématographique ». En effet, la justesse de l’écriture permet de savourer pleinement chaque instant. On y découvre ainsi des traditions, un mode de vie, une philosophie, un respect, l’honneur… Tout est parfaitement dosé et c’est vraiment plaisant. On est aussi dans un conflit entre deux mondes où les armes ont pris le pas sur la diplomatie. Ainsi, on traverse tout le film à travers les yeux du capitaine, allant du déni à la crainte, puis à l’observation, l’exploration, l’écoute, la compréhension et l’adhésion. Le scénario nous a clairement conquis.
Tom Cruise en tête d’affiche et honnêtement, il interprète parfaitement bien son rôle. Nathan est un capitaine meurtri par la guerre, qui a vu et fait des actes qui le hantent, le traumatisant presque des ravages des conflits. Capturé par ses ennemis, il va voir le monde d’une autre façon, cherchant à apprendre mais surtout, il va adhérer à leurs idées et à leur mode de vie. Il s’ouvre et s’éloigne ainsi des images qu’il en avait. C’est un profond respect qu’il éprouve et surtout une colère envers son pays et son passé. Il va ainsi se rapprocher de Katsumoto. Ce dernier, chef des samouraïs, respecte son adversaire et il veut l’étudier. On est loin d’une caricature d’un soldat hors pair. Au contraire, on s’attache vite à lui, tant on boit ses paroles et on salue sa bravoure. Les autres rôles servent vraiment le film en apportant de la profondeur, différents points de vues et les antagonistes ne sont pas forcément là où on le pense.
Pour rester dans les qualités, la réalisation est superbe. Elle est posée, prenant le temps, s’inspirant même d’une forme de poésie visuelle orientale dans la composition de l’image. En effet, les plans sont travaillés, maîtrisés et parfois sont très envoûtants. C’est un bonheur visuel en plus d’offrir une mise en scène soignée. Il est agréable également de profiter des paysages, de la culture japonaise, de déambuler dans la nature où les maisons pour mieux être immerger. Autre atout non négligeable, la bande originale d’Hans Zimmer est sublime. Féerique, onirique même, elle apporte beaucoup en terme d’émotions et d’évasions.
Le dernier samouraï est une merveille touchante et montrant un fait de l’Histoire et de respect d’une union improbable.