Réalisation : Richard Curtis.
Scénario : Richard Curtis.
Production : Tim Bevan, Eric Fellner, Duncan Kenworthy, Liza Chasin et Debra Hayward.
Musique : Craig Armstrong.
Société de production : Universal Pictures, StudioCanal, Working Title Films et DNA Films.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 14 novembre 2003.
Date de sortie française : 3 décembre 2003.
Titre original : Love actually.
Durée : 2h15.
Budget : 40 millions de dollars.
Box-office mondial : 48 millions de dollars.
Box-office USA : 60 millions de dollars.
Entrées françaises : 996 488 entrées.
Résumé.
Durant les semaines précédant Noël, plusieurs personnes vont faire des expériences autour de l’amour avec ses bons comme ses mauvais côtés, bouleversant ainsi leurs vies.
Casting.
David : Hugh Grant (VF : Thibault de Montalembert).
Daniel : Liam Neeson (VF : Richard Darbois).
Karen : Emma Thompson (VF : Frédérique Tirmont).
Sarah : Laura Linney (VF : Danièle Douet).
Harry : Alan Rickman (VF : François Dunoyer).
Natalie : Martine McCutcheon (VF : Barbara Tissier).
Billy Mack : Bill Nighy (VF : Dominique Collignon-Maurin).
Jamie Bennett : Colin Firth (VF : Edgar Givry).
Mark : Andrew Lincoln (VF : Tanguy Goasdoué).
Juliet : Keira Knightley (VF : Nathalie Karsenti).
Peter : Chiwetel Ejiofor (VF : Inconnue).
Colin Frissell : Kris Marshall (VF : Boris Rehlinger).
Mia : Heike Makatsch (VF : Juliette Degenne).
Sam : Thomas Sangster (VF : Jackie Berger).
Jack : Martin Freeman (VF : Julien Sibre).
Karl : Rodrigo Santoro (VF : Adrien Antoine).
Joe : Gregor Fisher (VF : Inconnue).
Aurelia : Lúcia Moniz (VF : Inconnue).
Judy : Joanna Page (VF : Marie-Eugénie Maréchal).
Tony : Abdul Salis (VF : David Kruger).
Joanna : Olivia Olson (VF : Inconnue).
Rufus : Rowan Atkinson (VF : Raymond Acquaviva).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Les scènes de retrouvailles à l’aéroport sont toutes véridiques. L’équipe technique filmait ce qui leur plaisait et demandait ensuite aux gens s’ils autorisaient à utiliser les images.
Le tournage s’est déroulé du 2 septembre au 26 novembre 2002 en Angleterre.
Notre critique de Love actually.
L’amour est un sentiment universel et intemporel donc faire tout un film dessus a de quoi être intéressant.
Dans un scénario, on a soit une intrigue linéaire, soit des intrigues imbriquées soit une multitude d’intrigues autour d’un thème commun. Nous sommes dans ce dernier cas et si cela donne beaucoup de variétés, cela entraîne aussi son défaut : elles n’ont pas toutes le même intérêt. Forcément, cela va se ressentir selon l’intrigue présentée tant certaines n’ont aucune utilité (à l’image du chanteur) tandis que d’autres sont plus touchantes. Il y a donc bien de beaux moments avec des réflexions pertinentes sur comment l’amour affecte des vies, aussi bien sur le personnel que sur le plan professionnel, sur la vie de couple, sur les amitiés… Pour autant, on a souvent du mal à voir où on veut nous mener. Il y a tellement d’histoires en parallèle, qui n’ont d’ailleurs pas toutes des liens, qu’on a du mal à approfondir clairement certains sujets. C’est comme si les scénaristes avaient plein d’idées à la fois sans savoir comment toutes les gérer.
Par conséquent, comme on a plusieurs intrigues, on a donc plusieurs personnages. Si le casting est efficace, il y a vraiment un trop plein de personnages où aucun n’a vraiment le temps de se développer. Certes, on peut avoir son favori selon le tempérament de chacun. Il n’y a donc pas un protagoniste qui sort du lot particulièrement. Chacun est donc plutôt correct, on évite ainsi les différentes caricatures pour montrer des gens simplement auxquels on peut s’identifier. On a ainsi différentes facettes représentatives de l’amour avec le patron et sa secrétaire, le triangle amoureux secret, la forte complicité, le trouble au travail d’une relation ambigüe, la rencontre de deux cultures…
Plus de deux heures de films et on reconnait qu’on ne voit pas le temps passer et ce, grâce à ses multiples intrigues justement. Cela donne beaucoup de rythmes tant on avance dans chacune d’elle en alternance. L’équilibre est ainsi bien géré. On pourrait juste regretter qu’on ne se sent pas trop à Noël avec peu de décors ni réellement d’ambiance magique. La bande originale participe beaucoup au film avec de belles mélodies ainsi que l’utilisation de chansons adéquates.
Love actually est une comédie romantique sympathique mais qui ne marque pas tant que ça les esprits. Trop d’intrigues empêchent de vraiment approfondir le thème principal.