Réalisation : Tom McGrath.
Scénario : Alan J. Schoolcraft et Brent Simons.
Production : Lara Breay et Denise Nolan Cascino.
Musique : Hans Zimmer et Lorne Balfe.
Société de production : DreamWorks Animation, Pacific Data Images et Red Hour Films.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie russe : 28 octobre 2010.
Date de sortie USA : 5 novembre 2010.
Date de sortie française : 15 décembre 2010.
Titre original : Megamind.
Durée : 1h36.
Budget : 130 millions de dollars.
Box-office mondial : 321,9 millions de dollars.
Box-office USA : 148,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 233 106 entrées.
Résumé.
Megamind est un super vilain qui sort vainqueur de Metroman. Se sentant maintenant seul, il conçoit un super-héros qui devient incontrôlable. Peut-être que maintenant, le méchant va devoir devenir le sauveur de la ville.
Casting.
Megamind : Will Ferrell (VF : Kad Merad).
Roxanne Ritchie : Tina Fey (VF : Géraldine Nakache).
Hal Stewart / Titan : Jonah Hill (VF : Charles Pestel).
Nounou : David Cross (VF : Pierre Tessier).
Metroman : Brad Pitt (VF : Franck Dubosc).
Bernard : Ben Stiller (VF : Alexis Victor).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Megamind a eu pour titre de productions Master Mind et Oobermind.
La scène où l’observatoire explose a nécessité quatre mois de conception avec sept artistes.
Les artistes ont conçu 10 000 vêtements pour tous les personnages (principaux comme figurants).
Notre critique de Megamind.
Film de super-héros, ou plutôt de super-méchant, une approche intéressante.
On a souvent droit à des films ou le gentil est le personnage principal et bien ici, c’est donc le méchant qui est sous le feu des projecteurs. Si le début de l’histoire est plutôt classique et sans grand intérêt, basé trop sur l’humour, c’est à partir de la moitié du film qu’on va basculer sur un autre registre : celui du sérieux. En effet, on va voir que le méchant ne peut exister que s’il a son opposé. Mais aussi, ça va être la morale de l’histoire, qu’on est jugé sur ses actes. L’image qu’on donne est donc primordiale et il est alors dur parfois d’avoir une autre étiquette. On va ainsi avoir droit à quelques scènes émouvantes car on y voit de la souffrance, des blessures du passé, une envie de rédemption et aussi de la romance. Cette dernière, caricaturale au début, prend finalement toute sa saveur avec le temps car c’est là qu’on voit qu’un regard peut tout changer.
Megamind est le méchant par excellence qui veut détruire son adversaire, ratant ses différents plans, jusqu’à… ce qu’il réussisse. Pensant être heureux, il se rend compte finalement qu’il n’existe que parce qu’il a quelqu’un face à lui. Sa solitude le pèse, il se lance un nouveau projet mais finalement, il devient de plus en plus à l’écoute, plus gentil, cherchant à réparer ses erreurs. Il décide de changer et il va se retrouver tirailler entre deux facettes de sa personnalité. Roxanne, la demoiselle qu’il capture souvent, est devenue blasée tant elle sait que Megamind n’est pas si compétent. Présentée comme gentille et courageuse, elle va aussi être une source de souffrance (bien malgré elle). Déjà car Megamind est tombé amoureux d’elle, mais aussi même chose pour Titan. Ce « super-héros » fabriqué pense qu’être le meilleur suffira à la faire succomber. Il devient l’opposé de ce qu’il était.
Il n’y a pas grand chose à dire concernant la technique du film. La réalisation est simple mais le travail est bien fait. On salue néanmoins le fait qu’on ne tombe pas dans des séquences explosives typiques des gros blockbusters. C’est compensé par des scènes plus posées pour apporter plus efficacement les messages du film. Visuellement, les graphismes sont bons mais rien qui ne va vraiment faire décoller la rétine. Petite déception sur la bande originale qui se veut plutôt sobre pour un film de ce genre.
Megamind est surprenant en prenant à contre-pied les films de super-héros en ayant une bonne morale à retenir.