Réalisation : Dev Patel.
Scénario : Dev Patel, John Collee et Paul Angunawela.
Production : Ian Cooper, Christine Haebler, Basil Iwanyk, Bavand Karim, Erica Lee, Anjay Nagpal, Dev Patel, Jordan Peele, Win Rosenfeld, Samarth Sahni et Jomon Thomas.
Musique : Jed Kurzel.
Société de production : BRON Studios, Thunder Road Pictures, Monkeypaw Productions, Minor Realm, S’YA Concept, WME Independent, Creative Wealth Media Finance et Lost Winds Entertainment.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 5 avril 2024.
Date de sortie française : 17 avril 2024.
Titre original : Monkey Man.
Durée : 2h00.
Budget : 15 millions de dollars.
Box-office mondial : 35 millions de dollars.
Box-office USA : 25,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 91 059 entrées.
Résumé.
Kid gagne sa vie en combattant clandestin dans une arène. Après plusieurs années, il décide de sortir de cette situation mais la rage est encore forte en lui.
Casting.
Kid : Dev Patel (VF : Juan Llorca).
Tiger : Sharlto Copley (VF : Jérôme Pauwels).
Alphonso : Pitobash (VF : Christophe Lemoine).
Alpha : Vipin Sharma (VF : Loïc Houdré).
Rana : Sikandar Kher (VF : Serge Biavan).
Neela : Adithi Kalkunte (VF : Inconnue).
Sita : Sobhita Dhulipala (VF : Candice Lartigue).
Queenie : Ashwini Kalsekar (VF : Annie Milon).
Baba Shakti : Makrand Deshpande (VF : Laurent Maurel).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2018 pour une sortie prévue sur Netflix.
Le tournage s’est déroulé du 16 décembre 2020 au 26 février 2021 en Inde et Indonésie.
Notre critique de Monkey Man.
Vendu comme un équivalent à la saga John Wick à la sauce indienne, on se dit « pourquoi pas ? ».
Le scénario est pour le moins dire assez bancale. Côté action effectivement on est gâté avec une part de violence bien présente, le sang gicle, les coups pleuvent et on a cet instinct de vengeance qui guide le personnage. C’est assez classique et il n’y a pas de réelles surprises tant on sent des idées recyclées d’autres films du même genre. D’un autre côté, il y a aussi ce sérieux à travers la culture indienne, la misère sociale, la corruption… Malheureusement, ces sujets pourtant dramatiques et importants n’arrivent pas à être correctement gérés pour marquer les esprits. Par chance, on évite tous les clichés du genre : pas d’humour, pas de surenchère irréaliste… Mais là encore, l’ambiance manque pour se démarquer du lot.
Forcément, un film sur une vengeance à assouvir, on se doute un peu du personnage principal. Effectivement, ce dernier ne révolutionnera pas le genre. Suite à un traumatisme d’enfance bien cliché, il grandit pour atteindre son but et tuer sa cible. Le début étant pourtant prometteur avec lui car il gravit les échelons pour y arriver mais tout va très vite. S’ensuit alors sa fuite puis sa reconstruction pour mieux revenir. Entraînement, spiritualité… on a de tout mais pas assez pour s’attacher à lui. Néanmoins, son aptitude au combat est justifiée à travers les combats clandestins qui lui permettent de gagner de l’argent. Déception sur les seconds rôles qui n’ont pas grand charisme ni… grand intérêt en réalité. Cela aurait pu être une plus-value si ça mettait davantage en avant le héros mais ce n’est pas du tout le cas.
En revanche, ce qu’on ne peut pas nier, c’est que pour sa première réalisation, Dev Patel frappe fort. Sa mise en scène est assez folle, très dynamique (parfois même à l’excès) mais on sent qu’il n’a pas juste voulu faire un film de baston caricatural. Alors oui, ce n’est pas non plus artistique mais il a apporté un petit quelque chose de prenant, comme certains combats en vue à la première personne. L’univers indien est présent même si pas suffisamment mis en avant alors que c’était l’occasion de concilier deux ambiances. La bande originale est vraiment agréable et donne un cadre pesant et c’est un des atouts techniques du film.
Monkey Man a tenté quelque chose, n’est pas mauvais dans l’ensemble mais n’arrive pas à être suffisamment percutant pour sortir du lot.