Réalisation : Jay Russell.
Scénario : Lewis Colick.
Production : Chris Salvaterra et Casey Silver.
Musique : William Ross.
Société de production : Touchstone Pictures, Beacon Pictures, Casey Silver Productions, Fantail Films Inc. et Beacon Communications.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Première USA : 20 septembre 2004 (Los Angeles).
Date de sortie USA : 1er octobre 2004.
Date de sortie française : 16 mars 2005.
Titre original : Ladder 49.
Durée : 1h52.
Budget : 60 millions de dollars.
Box-office mondial : 100,6 millions de dollars.
Box-office USA : 74,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 79 061 entrées.
Résumé.
Jack Morrison intervient sur un incendie lorsqu’il fait une violente chute. Piégé, il va se remémorer sa carrière de pompier.
Casting.
Jack Morrison : Joaquin Phoenix (VF : Boris Rehlinger).
Chef Mike Kennedy : John Travolta (VF : Antoine Tomé).
Linda Morrison : Jacinda Barrett (VF : Marie Donnio).
Lenny Richter : Robert Patrick (VF : Pascal Montsegur).
Tommy Drake : Morris Chestnut (VF : Marc Grosy).
Ray Gauquin : Balthazar Getty (VF : François Raison).
Frank McKinny : Kevin Chapman (VF : Bruno Henry).
Don Miller : Kevin Daniels (VF : Enrique Carballido).
Keith Perez : Jay Hernandez (VF : Inconnue).
Dennis Gauquin : Billy Burke (VF : Emmanuel Gradi).
Capitaine Tony Corrigan : Tim Guinee (VF : Pascal Nawojski).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Avant le tournage, Joaquin Phoenix avait un vertige terrible, l’empêchant même de descendre la fameuse « barre ». À la fin, il pouvait se tenir en rappel sur un immeuble de vingt étages.
La scène des incendies à Baltimore était tellement impressionnante et visible de loin que des habitants ont cru à un réel incendie et ont appelé les services d’urgence. Les radios devaient diffusées des annonces pour annoncer que c’était un tournage. Il a également passé un mois en formation incendie et un mois en compagnie d’une équipe de pompiers.
À l’origine, l’histoire devait se dérouler à New York. Le scénario fut modifié suite aux attentions de 2001.
Le tournage s’est déroulé dans le Maryland.
Notre critique de Piège de feu.
Un film sur les pompiers, on a l’habitude d’en voir. Donc que peut-nous proposer cet opus ?
Déjà c’est par sa forme que Piège de feu attire nos faveurs. On alterne entre deux temporalités. La première avec l’accident sur un incendie qui piège Jack. On assiste alors à une mission de sauvetage de ses collègues pour le secourir. Un long fil conducteur qui tient en haleine car on a hâte de savoir comment cela va se finir. Une partie qui se veut alors réussie jusqu’à son dénouement final de toute beauté.
Puis entre chaque séquence, on va revivre la carrière de Jack. De son arrivée à la caserne en se faisant bizuter jusqu’à ses succès de pompier et son changement de carrière pour passer de l’incendie au sauvetage et gagner en expérience. En parallèle à cela, on voit aussi sa vie privée commençant par la rencontre avec sa femme jusqu’à fonder une famille. Cette intrigue de Piège de feu se veut poignante car on voit la difficulté de la vie de pompier que doit supporter une famille : la peur de ne pas retrouver son mari en vie le soir, les blessures, les doutes, les traumatismes, les disputes… Dommage juste qu’on ne voit pas plus l’impact sur les enfants à part une scène touchante entre le père et son fils qui l’interroge sur la dangerosité de son métier.
Dans le même temps, on voit aussi la camaraderie importante qui règne entre les pompiers. Que ce soit le soutien moral, les taquineries, l’entraide sur le terrain… Mais on voit aussi ce qu’il peut arriver de pire : la mort d’un collègue. Une scène qui est magnifique dans la douleur quand le pompier se rend compte qu’il ne s’en sortira pas et qu’il jette un dernier regard à ses amis.
Trois personnages sont mis en avant dans Piège de feu à commencer par Jack, interprété toujours aussi bien par Joaquin Phoenix. Un film sur sa vie avec ses hauts et ses bas, collant au plus près de la réalité sans tomber dans l’excès. L’acteur apporte beaucoup en étant convaincant dans les moments intenses. Mike incarne parfaitement le rôle de chef d’équipe qui se veut juste et droit tout en étant à l’écoute de ses hommes. John Travolta est correct mais se révèle beaucoup plus lors de la scène de l’hommage à son collègue disparu. Enfin, Linda joue le rôle de l’épouse et son point de vue apporte beaucoup au long-métrage et on s’attache rapidement à elle et à ce qu’elle traverse au quotidien. Son interprète Jacinda Barrett est parfaite ici.
La réalisation est excellente grâce à son rythme assez élevé, ses séquences d’incendies magistrales où on est très près de l’action (jusqu’à parfois être dans les yeux des pompiers), en arrivant à jouer avec les émotions, le tout accompagnée d’une bande originale comportant des chansons très belles et des mélodies encore plus belles.
Piège de feu est une pure réussite qui en font film tout bonnement excellent.