Réalisation : Ron Howard.
Scénario : Peter Morgan.
Production : Andrew Eaton, Eric Fellner, Brian Grazer, Ron Howard et Brian Oliver.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Exclusive Media Group, Cross Creek Pictures, Imagine Entertainment, Revolution Films, Working Title Films et Double Negative.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie anglaise : 13 septembre 2013.
Date de sortie USA : 20 septembre 2013.
Date de sortie française : 25 septembre 2013.
Titre original : Rush.
Durée : 2h03.
Budget : 38 millions de dollars.
Box-office mondial : 97 millions de dollars.
Box-office USA : 26,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 338 794 entrées.
Résumé.
1976, deux pilotes de Formule 1 s’affrontent dans un championnat sous haute tension : Niki Lauda et James Hunt.
Casting.
James Hunt : Chris Hemsworth (VF : Adrien Antoine).
Niki Lauda : Daniel Brühl (VF : Jochen Haegele).
Suzy Miller : Olivia Wilde (VF : Stéphanie Lafforgue).
Marlene Lauda : Alexandra Maria Lara (VF : Irina Wanka).
Clay Regazzoni : Pierfrancesco Favino (VF : Mathieu Buscatto).
Louis Stanley : David Calder (VF : François Siener).
Alastair Caldwell : Stephen Mangan (VF : Pierre Tissot).
Gemma : Natalie Dormer (VF : Diane Dassigny).
Stirling Moss : Alistair Petrie (VF : François Sasseville).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Rush est tiré de l’histoire vraie de la rivalité entre Niki Lauda et James Hunt lors de la saison de 1976.
Paul Greengrass a été approché pour réaliser le film.
Niki Lauda a servi comme consultant au film.
Daniel Bruhl s’est entraîné pour prendre l’accent autrichien et a aussi rencontré Niki Lauda pour préparer son rôle.
Chris Hemsworth a perdu 14 kilos pour jouer James Hunt après avoir joué dans Thor.
Le tournage s’est déroulé en Angleterre, Allemagne et Autriche.
Notre critique de Rush.
Il n’y a pas beaucoup de films de courses automobiles au cinéma donc c’est un peu sorte d’événement.
Encore plus quand c’est tiré de faits réels qui ont marqué l’histoire de la Formule 1. Le scénario va donc suivre chronologiquement l’ascension de Lauda et de Hunt jusqu’à cette fameuse saison de 1976 où la rivalité était vraiment très forte. Alors même si on reconnait une bonne écriture et qu’on ne s’ennuie pas du tout, il y a quand même un manque d’émotions tant l’histoire ne veut pas approfondir les sujets. Entre vie de couple menacée par la vie de pilotes, les dangers de la course en frôlant la mort et subissant les accidents, les conséquences de l’ego… Tant de bonnes idées mais qui peinent à marquer durablement les esprits. On ne ressent pas non plus une forme de tension entre les deux hommes aussi bien dans la vie que sur la piste. Surtout qu’au final, la deuxième moitié du film tant à tourner en rond en ne montrant que course sur course avec la victoire de l’un puis de l’autre sans donner une autre approche.
Point fort avec le casting qui est très convaincant. Le métrage va donc tourner entre deux personnages. Tout d’aboird avec James Hunt. Play-boy, frimeur, séducteur, audacieux, fonceur… c’est un peu le casse-cou des circuits et sa bravoure le lui rend bien. Mais derrière la façade aguerrie se cache aussi quelqu’un qui se sent seul et il dépense tout dans une voiture de course. Il ne cache pas sa rivalité avec son adversaire mais il y a aussi du respect entre les deux hommes. Ce dernier homme est justement Niki Lauda. Lui c’est tout l’inverse. Froid, distant, stratège, intelligent, calculateur, méticuleux… mais tout lui sert sur le circuit pour dominer. C’est le jour et la nuit qui s’affrontent mais qui sont finalement égaux volant en main. Dommage que les rôles secondaires ne soient pas davantage exploités, en particulier leurs épouses qui vivent aussi des moments de tension.
Avec Ron Howard derrière la caméra, on se dit qu’on peut être satisfait sur le visuel. Alors oui, c’est sympathique à voir mais ce n’est pas pour autant une réalisation qui marquera les esprits. Il y a pourtant quelques bonnes idées en particulier de voir à travers les yeux du pilote et qu’on découvre ainsi ce qu’il voit réellement. Mais côté course, on avoue être un peu déçu par la mise en scène qui manque de folie. On note aussi que les effets visuels des gros plans cassent un peu l’immersion. Heureusement, on voit bien que sur les plans larges, ce sont de vraies voitures avec des pilotes à bord et on se sent vraiment comme à l’époque de la Formule 1. Petit moment plaisant avec le film qui se veut narrer par chacun des deux pilotes avec chacun sa vision de l’histoire. La bande originale apporte un petit quelque chose en particulier dans les moments dramatiques et dans le dernier acte du film.
Rush est un très bon film de sport automobile avec de bonnes qualités mais pas assez pour atteindre la première place du podium.