The Fountain.


affiche poster the fountain

Réalisation : Darren Aronofsky.
Scénario : Darren Aronofsky.
Production : Arnon Milchan, Iain Smith et Eric Watson.
Musique : Clint Mansell.
Société de production : Warner Bros., New Regency Productions, Protozoa Pictures, New Regency Productions, Muse Entertainment Enterprises et Mel’s Cite du Cinema.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 4 septembre 2006 (Venise).
Date de sortie USA : 22 novembre 2006.
Date de sortie française : 27 décembre 2006.
Titre original : The Fountain.
Durée : 1h36.
Budget : 35 millions de dollars.
Box-office mondial : 16,5 millions de dollars.
Box-office USA : 10,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 200 914 entrées.

Résumé.

Un homme cherche à combattre la maladie et la mort dans une quête initiatique à travers le temps et l’espace.



Casting.

Tomas / Tommy / Tom Creo : Hugh Jackman (VF : Thibault de Montalembert).
Isabelle / Izzi Creo : Rachel Weisz (VF : Lisa Martino).
Lillian Guzetti : Ellen Burstyn (VF : Sylvie Genty).
Père Avila : Mark Margolis (VF : Gilbert Beugniot).
Grand inquisiteur Silecio : Stephen McHattie (VF : Féodor Atkine).
Seigneur de Xibalba : Fernando Hernandez (VF : Inconnue).

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Le projet débute en 2002. Ne pouvant d’abord le faire en film, le réalisateur en fait un roman graphique avec l’aide de Kent Williams.

Cate Blanchett et Brad Pitt ont été envisagés pour les rôles principaux.

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Les effets visuels du film ne sont pas en images de synthèse mais sont des réactions chimiques filmées en très gros plan.

Le tournage s’est déroulé de novembre 2004 à février 2005 au Guatemala, Canada et Pennsylvanie.

Notre critique de The Fountain.

Un pitch alléchant mais qui semble bien complexe.

image the fountain
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Si vous cherchez un film conventionnel et bien classique, passez votre chemin. Ici, on est dans quelque chose très métaphysique, onirique et presque un scénario digne d’un poème. Il faut vraiment s’accrocher car on va suivre trois histoires à la thématique identique, trois temporalités, trois personnages mais au final, formant un tout. C’est presque une histoire très difficile à expliquer, misant plus sur le ressenti. De plus, on pourrait presque dire que c’est décousu et pourtant, avec du recul, on commence à rassembler les pièces du puzzle et à se faire sa propre interprétation sur le sujet principal du métrage : la mort.

On commence avec la XVIe siècle et la mission d’un Conquistador de trouver l’Arbre de vie, un peu la fontaine de jouvence. Le message est clair sur cette époque où la quête de la vie éternelle est importante, cherchant à défier la mort tant cette frontière n’est pas acceptée. Cette même idée qui perdure en 2005, la période la plus intéressante du film et la plus touchante. L’une a accepté le fait qu’elle va mourir tandis que l’autre le refuse et fait tout pour l’en empêcher. Puis on part en 2500 où la mort est la fin d’un voyage et il y a une réflexion sur la nécessité de l’accepter pour avancer. Car oui, le scénario a pour concept une boucle infinie, reprise par la mythologie Maya qui est un élément commun aux trois époques où la mort mène à une renaissance et ainsi de suite.



Casting parfait car malgré les seconds rôles, c’est bien le duo principal qui est important. Dans le passé, l’une est Reine et veut sauver son royaume en le soignant de tous ses maux, faisant alors appel à un soldat qui se veut combattif et prêt à mourir pour elle. Dans le présent, on le disait, elle est dans la phase de l’acceptation et elle vit le moment présent, savourant chaque instant de la moindre petite chose, tout en étant fascinée par la culture Maya où elle y trouve une issue. Alors que lui est plus dans l’anticipation, fonceur et dans la phase de la colère, se battant corps et âme pour la sauver de son cancer mais de ce fait, négligeant de passer plus de temps avec elle. Enfin, dans le futur, on ne retrouve plus que lui, se trouvant face à sa vie en quelque sorte où il a atteint le bout du voyage et qu’il va devoir l’embrasser au lieu de se battre pour repousser la mort.

image the fountain
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Le scénario est déjà assez complexe et la réalisation va contribuer davantage à la confusion. Les trois temporalités n’ont de cesse de se croiser avec presque à chaque fois un parallèle qui est fait. C’est comme si on suivait une histoire unique à trois époques et qu’on avance. L’image est au service de l’histoire et si le passé et le présent sont « classiques », que dire du futur. Au lieu d’être dans de la technologie à l’excès, c’est tout le contraire où c’est un monde d’énergie, de méditation et de couleurs. On est dans de la pure spiritualité et c’est visuellement très beau à voir. L’autre grande force du métrage réside dans sa bande originale : une merveille. La musique arrive à correspondre aux trois périodes avec une unité sonore prenante et émouvante.

The Fountain est un film à part qui va en déstabiliser plus d’un, qui fait débat et qui mérite d’en parler tant son approche est originale.

La note de Fabien


Réalisation : Darren Aronofsky.Scénario : Darren Aronofsky.Production : Arnon Milchan, Iain Smith et Eric Watson.Musique : Clint Mansell.Société de production : Warner Bros., New Regency Productions, Protozoa Pictures, New Regency Productions, Muse Entertainment Enterprises et Mel's Cite du Cinema.Distributeur : Warner Bros..Première mondiale : 4...The Fountain.