Réalisation : Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker.
Scénario : Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker.
Production : Jon Davison.
Musique : Elmer Bernstein et Tchaïkovski.
Société de production : Paramount Pictures et Howard W. Koch Productions.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 2 juillet 1980.
Date de sortie française : 24 septembre 1980.
Titre original : Airplane!
Durée : 1h28.
Budget : 3,5 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : 83,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 992 800 entrées.
Résumé.
À bord d’un avion, plusieurs passagers tombent malade de même que les pilotes. L’espoir réside dans un ancien pilote traumatisé par la guerre et avec le cœur brisé de son ancienne relation.
Casting.
Ted Striker : Robert Hays (VF : Marc François).
Elaine Dickinson : Julie Hagerty (VF : Jocelyne Darche).
Steven McCroskey : Lloyd Bridges (VF : Claude Rollet).
Rumack : Leslie Nielsen (VF : Dominique Paturel).
Rex Kramer : Robert Stack (VF : Jacques Deschamps).
Clarence Havoux : Peter Graves (VF : René Arrieu).
Roger Murdock : Kareem Abdul-Jabbar (VF : Tola Koukoui).
Randy : Lorna Patterson (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Y a-t-il un pilote dans l’avion ? est une parodie de À l’heure zéro de 1957.
Christopher Lee et Vincent Price ont été envisagés pour le rôle du docteur Rumack ; Sigourney Weaver pour celui d’Elaine Dickinson.
Le tournage s’est déroulé du 20 juin au 25 juillet 1979 en Californie.
Notre critique de Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Avec un tel pitch, on n’est pas trop regardant vu qu’on est dans une parodie.
Le principe d’une parodie, c’est de faire rire et force est de constater que le scénario… n’a rien de drôle. C’est terriblement affligeant de médiocrité à cause de gags inintéressants, de situations ridicules et de beaucoup trop forcé pour faire rire à coup de blagues dignes de maternelle. Avec un humour aux abonnés absents sauf si vous êtes excessivement bon public, il faut donc se contenter des miettes qui restent pour établir une histoire. L’intrigue secondaire repose donc sur une douleur sentimentale qui tourne en rond en ne sachant pas quoi raconter tant chaque séquence est redondante et n’esquive même pas un sourire. C’est donc un terrible ennui qui parcourt tout le film.
Striker est donc un personnage torturé qui vit mal sa rupture et qui subit aussi le traumatisme de la guerre et sa peur des avions. Petit à petit, il va devenir le héros qui va devoir sauver tout le monde mais on ne s’attache pas à lui. Son ex, hôtesse dans l’avion, est plus posée et la plus raisonnable de l’équipage. Dommage qu’elle soit si peu exploitée. Le pilote d’origine est quelqu’un de sérieux mais avec des envies plus que suspectes et dérangeantes. Quant au médecin à bord, il tente de gérer toute la situation dont l’aspect médical bien entendu. Mais à l’image des autres protagonistes, il n’a aucun développement.
Forcément avec une parodie, on a droit à plusieurs références de films plus ou moins appuyées et pas forcément bien gérées non plus. On est aussi dans un métrage à petit budget et ça va se ressentir avec beaucoup d’effets plutôt médiocres ou flagrants. Par chance, la réalisation n’est pas aussi catastrophique que son scénario et se contente du minimum syndical. Le rythme n’est d’ailleurs pas des plus adéquats avec quelque chose de monotone. Bref, rien de bien sensationnel pour donner un regain d’intérêt.
Y a-t-il un pilote dans l’avion ? est encore moins drôle qu’une blague Carambar. Un véritable crash.