Réalisation : David Tomaszewski.
Scénario : Orelsan et David Tomaszewski.
Production : Julien Deris et David Gauquié.
Musique : Eddie Purple, Orelsan, Phazz, Skread et David Soltany.
Société de production : Cinéfrance Studios, Attita, France 2 Cinéma, La Compagnie Cinématographique, Panache Productions et Proximus.
Distributeur : Sony Pictures Entertainment.
Première mondiale : 2 octobre 2025 (Caen).
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 29 octobre 2025.
Titre original : Yoroï.
Durée : 1h46.
Budget : 14 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Aurélien s’installe avec sa femme Nanako au Japon, attendant leur premier enfant. Il va trouver une armure ancestrale qui va réveiller les Yokaïs, des créatures surnaturelles.
Casting.
Aurélien : Orelsan.
Nanako : Clara Choï.
Ablaye : Adoulaye Doucoure.
Skread : Matthieu Le Carpentier.
Nobi : Kazuya Tanabe.
Akiko : Alice Yanagida.
Kyoko Takeda : Yôko Narahashi.
Matsuda : Hiromi Komorita.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le tournage s’est déroulé de mai à septembre 2025 en France et au Japon.
Notre critique de Yoroï.
Enième film fantastique et d’action basé ici sur la mythologie japonaise.
Avec les traditions et la mythologie du Japon, on se dit que le potentiel est immense tant ça joue souvent sur les métaphores. On s’attend donc à trouver quelque chose de philosophique, de sujets qui font réfléchir, de luttes intérieures, de remise en question, de combats spirituels… et le rendu est totalement bâclé. La faute à une ambiance si légère que ça en vire parodique avec de trop nombreuses touches d’humour qui cassent tout le sérieux et pire, faisant passer ça parfois pour de la moquerie.
L’intrigue perd rapidement en intérêt et les parallèles sont vraiment bancales et mal amenés. La vie personnelle avec ses difficultés, ses peurs, ses interrogations… se matérialisent à travers les Yokaïs et ça n’apportent pas de profondeurs pour marquer les esprits (dans le bon sens en tout cas). L’écriture des dialogues est assez catastrophique en voulant sans doute viser un jeune public avec peu de vocabulaire jusqu’à utiliser le verlan.
Un chanteur n’est pas forcément un acteur. Orelsan livre une piètre prestation en n’ayant aucun charisme ni émotion sur le visage et qui parle avec une telle lenteur qu’on a l’impression qu’il dort. Pourtant, son personnage avait tout pour être percutant. C’est un chanteur qui vit sous la pression de son travail, qui va être père et ça l’inquiète, qui perd totalement pied et qui va devoir se battre intérieurement avec ses propres démons.
Là encore, ratage complet car c’est caricatural et ça ne donne pas une réelle évolution au personnage. En revanche, Nanako est bien plus convaincante (aussi bien au niveau de l’actrice). Elle est enceinte, bien plus combattive, plus avisée, plus intelligente et qui comprend mieux les traditions japonaises. C’est presque elle qui tente de sauver le film de la purge et qui fait en réalité tout le travail.
Si au moins on pouvait être satisfait de la réalisation. Mais non. Certes, ce n’est pas une mise en scène digne d’un nanar mais on n’a rien qui va vraiment être spectaculaire. Déjà, les paysages japonais sont à peine mis en valeur, de même que l’histoire du pays, ses coutumes… On reste donc sur notre faim avec juste de l’action ridicule avec des combats horribles à voir. Le côté horrible se porte aussi bien sur les effets spéciaux laids et avec des trucages numériques ratés pour 2025. Même la bande originale ne parvient pas à sauver la situation et ne comptez pas retrouver des mélodies japonaises envoûtantes.
Yoroï est un naufrage en règle, une comédie d’action fantastique ridicule qui ne fait clairement pas honneur au Japon, allant plus vers la moquerie que le respect. Probablement un trip pour l’égo du rappeur/acteur.







