Réalisation : Kathryn Bigelow.
Scénario : Noah Oppenheim.
Production : Greg Shapiro, Kathryn Bigelow et Noah Oppenheim.
Musique : Volker Bertelmann.
Société de production : First Light Productions, Netflix et Prologue Entertainment.
Distributeur : Netflix.
Première mondiale : 2 septembre 2025 (Venise).
Date de sortie USA : 10 octobre 2025.
Date de sortie française : 24 octobre 2025 (directement sur Netflix).
Titre original : A house of dynamite.
Durée : 1h55.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Les États-Unis sont sur le point d’être attaqué par un missile nucléaire. De la Situation Room de la Maison Blanche au STRATCOM de l’armée en passant par le Président du pays, chacun doit gérer la situation en urgence.
Casting.
Olivia Walker : Rebecca Ferguson (VF : Laura Blanc).
Jake Baerington : Gabriel Basso (VF : Félicien Juttner).
Président des États-Unis : Idris Elba (VF : Daniel Njo Lobé).
Reid Baker : Jared Harris (VF : Daniel Lafourcade).
Anthony Brody : Tracy Letts (VF : Michel Dodane).
Cathy Rogers : Moses Ingram (VF : Déborah Claude).
Daniel « Danny » Gonzalez : Anthony Ramos (VF : Hugo Brunswick).
Robert Reeves : Jonah Hauer-King (VF : Théo Frilet).
Ana Park : Greta Lee (VF : Alice Taurand).
Mark Miller : Jason Clarke (VF : Jochen Hägele).
Abby Jansing : Willa Fitzgerald (VF : Joy Feldman).
Caroline Baker : Kaitlyn Dever (VF : Emma Santini).
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2024.
Le tournage s’est déroulé au New Jersey.
Notre critique de A house of dynamite.
Film sous tension d’une attaque nucléaire aux USA, on craint le gros cliché de l’action patriotique.
Particularité du scénario, on va revivre l’histoire sous trois points de vue. Le premier dans la Situation Room de la Maison Blanche avec la découverte de l’attaque, la tension palpable, se rendre compte que c’est la réalité et non un exercice, un compte à rebours haletant, beaucoup de mystères… On est plutôt conquis car on est à la fois dans la gestion de crise mais aussi dans la sécurité des habitants. Puis le second acte se déroule du point de vue plus militaire avec des décisions rapides à prendre sur la défense mais aussi la riposte. Vu qu’on revit la même histoire, c’est moins captivant et surtout on est plus dans le cliché « dent contre dent ».
Enfin, le troisième acte est bien plus politique ou presque. Là où on espérait de grandes choses c’est tellement plat. Cette structure va aussi nuire au scénario car la tension retombe à chaque changement d’acte sans offrir de gros rebondissements. On ne verra d’ailleurs pas les conséquences de l’attaque et ça nous laisse sur notre faim. C’est comme si le film n’avait pas de conclusion.
De nombreux personnages pour occuper toutes les intrigues mais trois d’entre eux seront plus mis en avant car ils sont au cœur de l’histoire. Olivia ouvre le bal et incarne celle qui doit gérer la crise à travers les différentes situations entre l’armée, les renseignements et la Maison Blanche. De lourdes responsabilités sur ses épaules pour tout coordonner, surtout que sa famille se trouve dans la ville cible et il faut qu’elle mette sa vie de côté.
Jake poursuit avec plus la communication entre les pays pour limiter les tensions et éviter l’escalade. Il semble en revanche plus stressé et ça manque de crédibilité. Enfin, le Président des États-Unis semble est le plus inintéressant au final car il tarde à découvrir la crise et ça donne la sensation qu’il n’a pas grand chose à faire malgré son poste décisionnaire. Il semble même céder à la panique.
Vu qu’on va jouer sur trois points de vue, on pensait que ça donnerait du rythme mais comme on le disait, le film aurait gagné à être linéaire pour vraiment donner davantage de pression et nous accrocher à notre siège avec ce compte à rebours infernal. Alors pour faire thriller d’action, on a droit à un montage dynamique et une caméra qui bouge beaucoup. Ce qu’on aurait aimé voir aussi est la finalité, la suite de l’attaque car ça aurait pu apporter un autre vent de fraîcheur tout en restant focalisé sur les points de vue, donc on a l’impression de tourner en rond.
A house of dynamite démarrait bien mais sa structure perd en intensité et en tension qu’on reste déçu.







