Réalisation : Tom McGrath.
Scénario : Michael McCullers.
Production : Marla Frazee.
Musique : Steve Mazzaro et Hans Zimmer.
Société de production : DreamWorks Animation.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 2 juillet 2021.
Date de sortie française : 18 août 2021.
Titre original : The Boss Baby: Family Business.
Durée : 1h47.
Budget : 82 millions de dollars.
Box-office mondial : 146,7 millions de dollars.
Box-office USA : 57,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 002 356 entrées.
Résumé.
Tim est père au foyer et Ted est devenu PDG d’une entreprise. Tim a une nouvelle fille qui s’avère être une « baby boss » et a pour mission d’infiltrer une école bien mystérieuse. Ted et lui prennent une potion pour rajeunir et ont deux jours pour régler le problème.
Casting.
Theodore Lindsay « Ted » Templeton : Alec Baldwin (VF : Stefan Godin).
Timothy Leslie « Tim » Templeton : James Marsden (VF : Damien Witecka).
Tina Templeton : Amy Sedaris (VF : Juliette Poissonnier).
Tabitha Templeton : Ariana Greenblatt (VF : Élisa Bardeau).
Carol Templeton : Eva Longoria (VF : Delphine Braillon).
Ted Templeton : Jimmy Kimmel (VF : Laurent Maurel).
Janice Templeton : Lisa Kudrow (VF : Sibylle Tureau).
Erwin Armstrong : Jeff Goldblum (VF : Jérôme Commandeur).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Baby Boss 2 : une affaire de famille est la suite de Baby Boss.
Le film devait initialement sortir aux États-Unis le 26 mars 2021.
Notre critique de Baby Boss 2 : une affaire de famille.
Après un premier film plutôt bon mais qui avait une belle fin, l’idée d’une suite n’est pas rassurante.
On débute pourtant intelligemment en retrouvant nos deux héros devenus adultes. On se demande alors comment on peut les revoir enfants et… c’est une pirouette scénaristique ridicule qui sert juste à lancer l’intrigue donc on va s’en contenter. Pour la suite, on ne peut pas dire que ce soit bien brillant. Même si le scénario en lui-même est assez original, on part encore plus loin que dans le premier film. On est clairement dans le divertissement qui est là pour plaire au jeune public. En effet, il n’y a pas vraiment de temps morts, une présence de chansons, du spectacle, une sorte de rejet de l’autorité parentale pour la domination des… bébés (oui rien que ça) tout en les transformant en surdoués. Néanmoins, ce qu’on retient surtout est la relation entre Tim et sa fille. Ne parvenant pas à trouver un terrain d’entente entre adulte et enfant, c’est quand il va rajeunir, et se faisant passer pour un autre, qu’il va arriver à l’approcher et comprendre ce qu’elle ressent. Il en est de même pour la relation entre Tim et Ted qui s’approfondie davantage et que l’âge adulte fait qu’on peut prendre de la distance. Au final, il faut surtout retenir que ça montre l’importance de la relation familiale, de l’écoute et du partage.
Tim est adulte et il n’a pas perdu de son imagination et de sa forte créativité. Il est aussi intéressant de le voir « père au foyer », cassant un peu avec les codes habituels. Ici, c’est sa femme qui travaille et ça permet de montrer aussi une réalité familiale. Une fois enfant, il va réussir à se rapprocher de sa fille Tabitha. Cette dernière, très intelligente, ne voit pas l’imagination comme une solution car elle est plus terre à terre. Un contraste entre les deux qui illustre un lien père/fille qui a besoin d’être reconstruit. Elle en souffre et pourtant, c’est grâce à « Tim enfant » qu’elle va s’ouvrir et voir qu’il faut parfois quitter les bouquins pour apprendre le monde. Concernant Ted, il sert plus pour donner un parallèle qu’au-delà de parent/enfant, il y a aussi le lien fraternel. Ils vont devoir apprendre à se reparler et à se comprendre et là encore, c’est la version enfant qui va jouer. On regrette juste l’inutilité quasi globale de Tina, la « baby boss ». Concernant l’antagoniste, il veut juste contrôler les adultes via la technologie en profitant des bébés pour obtenir plus de pouvoirs. Pas très original.
La réalisation se veut encore plus dynamique que le premier opus, comme s’il fallait maintenir en éveil constamment les enfants. C’est dommage de ne pas avoir droit à plus de temps de pause pour se remettre et amplifier les émotions car ce genre de scènes est bien trop rare. Du côté visuel, les artistes ont fait preuve de plus de créativités sur les décors avec cette école étrange, très technologique et aussi très convivial pour en faire une grande zone de jeux pour enfants. Tout est aussi bien plus beau en terme de textures et de finitions et c’est plaisant pour l’immersion. Le film dispose de quelques chansons composées pour l’occasion mais elles ne sont pas assez émouvantes ni mémorables, dommage.
Baby Boss 2 : une affaire de famille permet de passer un moment pour se vider la tête mais ne fait pas aussi bien que le premier film malgré une technique plus relevée.