Réalisation : Michael Bay.
Scénario : Ron Shelton, Jerry Stahl, John Lee Hancock et Todd Robinson.
Production : Jerry Bruckheimer.
Musique : Trevor Rabin.
Société de production : Columbia Pictures et Don Simpson/Jerry Bruckheimer Films.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 18 juillet 2003.
Date de sortie française : 15 octobre 2003.
Titre original : Bad Boys II.
Durée : 2h27.
Budget : 130 millions de dollars.
Box-office mondial : 292 millions de dollars.
Box-office USA : 138,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 942 671 entrées.
Résumé.
Mike et Marcus cherchent à arrêter le chef d’un trafic de drogues. Alors que l’opération se complique, Marcus réfléchit à mettre fin à leur partenariat.
Casting.
Mike Lowrey : Will Smith (VF : Greg Germain).
Marcus Burnett : Martin Lawrence (VF : Lucien Jean-Baptiste).
Sydney « Syd » Burnett : Gabrielle Union (VF : Annie Milon).
Hector Juan Carlos « Johnny » Tapia : Jordi Mollà (VF : Jo Camacho).
Alexei : Peter Stormare (VF : Mikhaïl Polichtchouk).
Theresa Burnett : Theresa Randle (VF : Magali Berdy).
Conrad Howard : Joe Pantoliano (VF : Pierre-François Pistorio).
Floyd Poteet : Michael Shannon (VF : Patrick Mancini).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Bad Boys 2 est la suite de Bad Boys.
Le tournage s’est déroulé de juillet à décembre 2002 en Floride et Porto Rico.
Notre critique de Bad Boys 2.
Vu le niveau du premier film, on ne s’attend pas à grand chose de cette suite.
Même si on est très loin du scénario parfait, il a au moins le mérite de faire finalement mieux que dans le métrage précédent. On est bien plus dans l’enquête policière en tant que tel avec des filatures, des interrogatoires… Bien que l’histoire ne propose pas de surprises renversantes, on se laisse prendre dans un pur divertissement d’action. Car de l’action, il y en a beaucoup entre poursuites en voitures et grandes fusillades. On a aussi un grand lot d’humour bien plus réussi que dans le premier opus. Mais dans le fond de l’intrigue, il y a aussi du sérieux presque touchant avec la relation entre les deux policiers qui bat de l’aile. Cela montre que les agissements de l’un influe sur l’autre, reflétant ainsi qu’une amitié peut avoir des hauts et des bas. Ainsi, et ça peut surprendre, on a droit à des scènes émouvantes qui sont efficaces. À noter que l’histoire vire aussi plus dans la violence et l’humour morbide, ne s’adressant pas trop à un jeune public.
Will Smith et Martin Lawrence s’éclatent complètement dans leur rôle et ça se ressent qu’ils ont eu envie d’aller plus loin. Mike sort avec la sœur de Marcus et il veut garder ça secret. Il n’est donc plus séducteur de tout ce qui bouge mais quelqu’un qui veut se poser. Ce n’est pas pour autant qu’il perd en compétences sur le terrain avec beaucoup plus d’action et de prouesses de pilotes. Quant à Marcus, il veut de nouveaux objectifs dans sa vie et surtout moins de risques. Il veut arrêter son binôme avec Mike pour profiter pleinement de sa fille. Leur relation est plus approfondie et c’est plaisant. Quant à Syd, la frangine, elle est agent de terrain et elle est très bien développée dans le scénario en apportant une plus-value. Ce qui n’est pas le cas de l’antagoniste caricaturale qu’on peut vite oublier.
On le reconnait, Michael Bay est bon quand il s’agit de film d’action. On voit bien le style qu’il possède avec les ralentis épiques, les contre-plongées grandiloquentes, la caméra qui virevolte sans cesse et bien entendu, fusillades infinies et explosions suramplifiées ponctuent tout ça. On remarque quand même des effets de style dont une scène de fusillade mémorable dans sa mise en scène avec un faux plan séquence très dynamique. Il y a aussi bien plus de moyens tant les courses poursuites sont impressionnantes et très destructives. Concernant la bande originale, elle fait bien le job pour apporter du rythme et de la tension même si on regrette l’absence d’un thème principal iconique à cette saga débutante.
Bad Boys 2 est un pur film d’action servant de divertissement pour se vider la tête, servi par une réalisation endiablée.
