Réalisation : Michael Bay.
Scénario : Doug Richardson, Michael Barrie et Jim Mulholland.
Production : Jerry Bruckheimer et Don Simpson.
Musique : Mark Mancina.
Société de production : Columbia Pictures et Don Simpson/Jerry Bruckheimer Films.
Distributeur : Sony Pictures Releasing.
Date de sortie USA : 7 avril 1995.
Date de sortie française : 5 juillet 1995.
Titre original : Bad Boys.
Durée : 1h59.
Budget : 20 millions de dollars.
Box-office mondial : 141,4 millions de dollars.
Box-office USA : 65,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 636 092 entrées.
Résumé.
Les inspecteurs Mike et Marcus ont pour mission de protéger le témoin d’un meurtre suite à un trafic de drogue.
Casting.
Mike Lowrey : Will Smith (VF : Jacques Martial).
Marcus Burnett : Martin Lawrence (VF : Thierry Desroses).
Julie Mott : Téa Leoni (VF : Brigitte Berges).
Fouchet : Tchéky Karyo (VF : lui-même).
Conrad Howard : Joe Pantoliano (VF : Bertrand Liebert).
Theresa Burnett : Theresa Randle (VF : Magali Berdy).
Alison Sinclair : Marg Helgenberger (VF : Inconnue).
Sanchez : Nestor Serrano (VF : Jean-François Aupied).
Ruiz : Julio Oscar Mechoso (VF : Inconnue).
Chet : Saverio Guerra (VF : Julien Kramer).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Eddie Murphy et Wesley Snipes ont été envisagés pour les rôles principaux.
Suite à la demande de Michael Bay, Will Smith et Martin Lawrence ont été autorisées à improviser certaines de leurs répliques. La faute à un budget réduit qui n’a pas permis d’apporter des retouches au scénario.
Les studios ne voulaient pas financer la scène finale. Michael Bay a mis 25 000 dollars de sa poche afin de pouvoir la tourner.
Le tournage s’est déroulé du 27 juin 1994 au 31 août 1994 en Floride.
Notre critique de Bad Boys.
Rien de bien original à la lecture du pitch, on se doute qu’on ne va pas avoir besoin de trop se creuser la tête.
Ne vous attendez pas effectivement au scénario du siècle. C’est le scénario typique très simpliste bourrés de clichés, de gags pas forcément drôles et de pleins d’actions. Sans compter une écriture des dialogues peu recherchée. On aurait donc pu se rattraper avec au moins une intrigue passionnante mais là encore, on enchaîne la superficialité et les caricatures. Enquête basique, trahison peu finaude, filature, course poursuite, bagarre, fusillade… toutes les cases sont cochées du film d’action. On ne peut pas dire qu’on s’amuse vraiment car c’est plutôt ennuyeux dans l’ensemble. En effet, l’humour est fortement présent à travers des quiproquos qui se veulent répétitifs et si l’effet marche une fois, les fois suivantes ne procurent aucun plaisir.
Casting plutôt bon même si ce ne seront pas des performances mémorables. Mike est le séducteur, proche de l’action, à l’opposé de Marcus qui est époux et père, avec un grain de folie supplémentaire. Cela donne un excellent binôme tant ils se connaissent parfaitement, permettant d’improviser en fonction des situations. Ils sont doués sur le terrain et se débrouillent toujours pour s’en sortir. Néanmoins, ils ne sont pas davantage développés car ce n’est pas l’objet du film. Julie est témoin et doit être protégée. Si au début elle passe pour la femme en détresse, c’est juste le traumatisme car elle se veut plus intéressante dans la suite du film. Mais là encore, pas grand approfondissement sur son personnage qu’on ne sait finalement rien d’elle. Quant au méchant, grosse caricature du sans foi ni loi sans charisme qui se la joue gros bras ridicule.
Pour sa première réalisation, Michael Bay fait correctement le travail même s’il n’y a pas encore de style défini à proprement parlé. On sent pourtant quelques approches de ce qui donnera ensuite le style « Bay ». En revanche, ça se voit qu’il a pris plaisir dans les séquences d’action. Elles restent mesurées et convaincantes. Pourtant, on est vraiment dans les films d’action typique des années 1990 qui ne révolutionnent en rien le genre. C’est un peu du déjà-vu dans un autre contexte. La bande originale est réussie et colle bien à l’image avec des musiques dynamiques voire épiques.
Bad Boys est un divertissement d’action très simpliste et bien classique.