Réalisation : Emma Tammi.
Scénario : Scott Cawthon, Emma Tammi et Seth Cuddeback.
Production : Jason Blum et Scott Cawthon.
Musique : The Newton Brothers.
Société de production : Universal Pictures, Blumhouse Productions et ScottGames.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 27 octobre 2023.
Date de sortie française : 8 novembre 2023.
Titre original : Five nights at Freddy’s.
Durée : 1h50.
Budget : 20 millions de dollars.
Box-office mondial : 291,5 millions de dollars.
Box-office USA : 137,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 852 256 entrées.
Résumé.
Mike est engagé comme agent de sécurité chez Freddy Fazbear’s Pizzeria, un lieu devenu abandonné depuis la disparition de plusieurs enfants dans les années 1980. La nuit, quatre animatroniques prennent vie et ont des envies meurtrières.
Casting.
Mike Schmidt : Josh Hutcherson (VF : Maxime Van Santfoort).
Vanessa Monroe : Elizabeth Lail (VF : Claire Tefnin).
Abby Schmidt : Piper Rubio (VF : Nina Ringelheim).
Steve Raglan / William Afton / Springtrap : Matthew Lillard (VF : Franck Dacquin).
Tante Jan : Mary Stuart Masterson (VF : France Bastoen).
Maxine : Kat Conner Sterling (VF : Marie Braam).
Hank : Christian Stokes (VF : Pierre Bodson).
Carl : Joseph Poliquin (VF : Brieuc Lemaire).
Jeremiah : Theodus Crane (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Five nights at Freddy’s est l’adaptation du jeu vidéo du même nom sorti en 2014.
Le projet débute en 2015.
En 2018, Chris Columbus est attaché à la réalisation mais finit par quitter la production.
Le titre de tournage était Bad Cupcake.
Les animatroniques sont animés par des marionnettistes de la Jim Henson Company, spécialisée dans les productions de The Muppets. Pour Foxy, six marionnettistes étaient nécessaires pour le faire marcher.
Le tournage s’est déroulé du 1 février au 3 avril 2023 en Louisiane.
Notre critique de Five nights at Freddy’s.
Après les poupées ou les jouets, c’est au tour des animatroniques de vouloir tuer. Petite touche originale.
Le scénario échappe au cliché du genre horrifique en faisant une enfilade de meurtres en pleine nuit avec une ambiance glauque. Ici, les écrivains ont tenté d’étoffer davantage pour sortir de l’ordinaire même si ce n’est pas pour autant de très haute qualité mais l’effort est là. On a plus affaire à une intrigue centrée sur un adulte qui est toujours hanté par l’enlèvement de son petit frère des années plus tôt et il tient à protéger sa petite sœur. L’horreur est donc plus psychologique ici tant les meurtres qu’on voit sont soit très rapides, soit hors champ de la caméra. Malheureusement, il n’y a pas d’ambiance qui se dégage et il n’y a pas de réelles péripéties. Par chance, nous ne tombons pas dans le ridicule avec des animatroniques tueurs, juste que c’était un pari risqué que d’adapter ce jeu vidéo et que le résultat n’est pas à la hauteur. La résolution de l’affaire est de plus bien trop simpliste et un peu tiré par les cheveux.
Mike a donc sa souffrance qui n’arrive pas à s’échapper, se sentant responsable de la disparition de son frère. Il se repasse sans cesse les événements en tête et cela agit sur son quotidien, ayant du mal à garder le contrôle de lui-même. Il est en conflit familial avec sa tante qui veut récupérer la garde de sa nièce. Dommage qu’il ne soit pas davantage développé car il n’est pas très attachant même s’il fait tout pour protéger sa sœur Abby. Cette dernière vit beaucoup dans son monde imaginaire, parlant à des amis invisibles et s’exprimant à travers ses dessins. Au contact des animatroniques, le courant passe facilement vu qu’en quelque sorte, son imagination prend vie. Enfin, Vanessa, qui aide Mike, est assez mystérieuse car on se doute qu’elle n’est pas naïve et qu’elle cache quelque chose.
On notera que pour un film d’horreur, l’intrigue se déroule sur plusieurs nuits. On a donc une nuit centré sur les attaques et le jour focalisé sur la relation familiale compliquée. Cela donne du rythme et permet de sortir des sentiers battus. Mais la plus grande réussite réside sur les animatroniques, en réalité des marionnettes. On salue déjà cette approche d’échapper au tout numérique et ça donne une plus forte crédibilité à l’écran. Les animations sont parfaites. On s’attendait néanmoins à une bande originale plus relevée car elle est presque anecdotique et pas très immersive.
Five nights at Freddy’s se démarque par quelques idées originales mais n’arrive pas à concrétiser son concept. Au moins, on échappe à un désastre vu le sujet.