James Bond 007 contre Dr No.

Réalisation : Terence Young.
Scénario : Richard Maibaum, Johanna Harwood, Berkely Mather.
Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli.
Musique : John Barry et Monty Norman.
Société de production : Eon Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale : 5 octobre 1962 (Londres).
Date de sortie anglaise : 10 octobre 1962.
Date de sortie USA : 8 mai 1963.
Date de sortie française : 7 mars 1963.
Titre original : Dr No.
Durée : 1h50.
Budget : 1 million de dollars.
Box-office mondial : 16,1 million de dollars.
Box-office USA : 16 million de dollars.
Entrées françaises : 4 772 574 entrées.

Résumé.

James Bond, agent secret britannique sous le matricule 007, est envoyé en Jamaïque pour enquêter sur la disparition d’un agent.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

James Bond 007 contre Dr No est l’adaptation du roman Docteur No de Ian Fleming publié en 1958.

C’est le 1^er épisode de la saga James Bond et le 1^er de l’ère Connery.

Christopher Lee a été envisagé pour le rôle du Docteur No.

Sean Connery est arachnophobe. Les scènes où il est face à une tarentule, cette dernière se trouvait derrière une vitre.

Dans l’introduction emblématique avec James Bond marchant et qu’on le voit à travers un révolver, ce n’est pas Sean Connery mais Bob Simmons, un cascadeur.

À cause de son accent trop prononcé, Ursula Andress s’est faite doublée pour les dialogues par Nikki van der Zyl.

Dans le livre, Honey sort de l’eau en ne portant que sa ceinture munie d’un couteau. Pour éviter la censure, Ursula Andress a porté un bikini blanc. Ce bikini a été vendu aux enchères pour un montant d’environ 50 000€.

La scène où Bond observe un aquarium avec des poissons trop gros, en réalité la vidéo projetée fut arrivée trop tard sur le tournage. Afin de contourner le défaut, ils ont ajouté au scénario que la vitre avait un effet loupe.

Le tournage s’est déroulé du 16 janvier au 30 mars 1962 en Jamaïque et Angleterre.

Notre critique de James Bond 007 contre Dr No.

Nouvel espion dans l’univers du cinéma, voyons ce que ça donne.

Monde de l’espionnage d’un autre temps, il faut donc se mettre dans le contexte. Le concept est plutôt simple avec une enquête minimaliste et pas d’enjeux vraiment majeurs. Néanmoins, ça évite de partir trop loin et c’est donc plus convaincant dans les péripéties. Certes, on ne peut pas dire qu’on a droit à des séquences mémorables en terme d’action étant donné qu’on est ici plus dans beaucoup de dialogues. L’écriture est efficace. Pour autant, pas de quoi captiver pleinement. On ne ressent pas de tension et par moment on a tendance à éprouver un peu d’ennui. En effet, tout reste assez plat. Il faut attendre la toute fin pour avoir droit à quelques révélations sur l’antagoniste et son organisation. Il aurait été judicieux que ça intervienne un peu plus tôt car l’enquête patine une bonne partie du film.

Quand on pense à un espion, on a souvent l’image en tête de quelqu’un avec une carrure athlétique. C’est loin d’être le cas ici, reflétant ainsi qu’un espion peut avoir n’importe quelle apparence. James Bond est ici quelqu’un d’assez distingué et élégant, avec très peu d’humour et qui se veut un grand séducteur (un peu trop cliché car peu crédible la plupart du temps que les femmes succombent bien vite après deux échanges de dialogues). On le verra donc peu se battre vraiment, misant plus sur son intelligence que sur sa force. Honey est pas mal présente dans le film mais son rôle n’a pas pour autant une grande importance. En revanche, on salue le fait qu’elle ne soit pas la « femme en détresse », participant pleinement à l’enquête et apportant ses connaissances du monde sauvage. Du côté de Docteur No, le grand méchant du film, c’est à peine si le voit. On n’a donc pas le temps de voir le potentiel qu’il a malgré qu’il soit membre d’une organisation criminelle (dont on ne saura rien finalement).

On le disait, l’intrigue n’offre pas des masses d’action et ça se ressent dans la réalisation. On est dans un film d’espionnage mais le rythme est plutôt calme et dispose d’une mise en scène classique mais efficace. N’espérez pas voir une multitude de gadgets, la franchise ne fait que commencer. Même constat sur les voyages car ici on reste en Jamaïque. Cela donne un cadre exotique appréciable. Pour la bande originale, le thème principal iconique fonctionne à l’oreille mais pas avec l’image, se trouvant caler à des moments sans intérêt.

James Bond 007 contre Dr No est une entrée en matière correcte du célèbre espion.