Réalisation : Tony Scott.
Scénario : Robert Towne.
Production : Jerry Bruckheimer et Don Simpson.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Paramount Pictures et Don Simpson/Jerry Bruckheimer Films.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 27 juin 1990.
Date de sortie française : 24 octobre 1990.
Titre original : Days of Thunder.
Durée : 1h48.
Budget : 60 millions de dollars.
Box-office mondial : 157,9 millions de dollars.
Box-office USA : 82,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 385 536 entrées.
Résumé.
Cole Trickle est un pilote qui veut entrer dans la course des NASCAR. Égocentrique, téméraire, il découvre un monde de vitesse où la moindre erreur peut être fatale.
Casting.
Cole Trickle : Tom Cruise (VF : Patrick Poivey).
Harry Hogge : Robert Duvall (VF : Claude Brosset).
Claire Lewicki : Nicole Kidman (VF : Anne Deleuze).
Tim Daland : Randy Quaid (VF : Pascal Renwick).
Russ Wheeler : Cary Elwes (VF : Emmanuel Karsen).
Rowdy Burns : Michael Rooker (VF : Dominique Collignon-Maurin).
Big John : Fred Dalton Thompson (VF : Sady Rebbot).
Buck Bretherton : John C. Reilly (VF : Jacques Bouanich).
Achats.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 1987.
Le tournage a commencé alors que le scénario n’était pas encore terminé complètement. Tom Cruise avait des antisèches sur certaines scènes car écrites le jour même.
Sarah Jessica Parker, Kim Basinger, Julia Roberts, Meg Ryan, Michelle Pfeiffer, Sharon Stone, Sandra Bullock et Jodie Foster ont été envisagées pour le rôle de Claire Lewicki.
Les scènes de course ont été tournées dans de réelles courses, dont celles du Daytona 500, de Phoenix et de Darlington. Trente-cinq voitures ont été détruites durant le tournage.
Suite à l’échec au box-office du film, les producteurs Don Simpson et Jerry Bruckheimer et les studios Paramount Pictures ont mis un terme à leur relation.
Les pilotes Bobby_Hamilton et Tommy_Ellis servaient de doublures cascades pour incarner Cole, Russ et Rowdy.
Le tournage s’est déroulé du 11 décembre 1989 au 7 mai 1990 en Caroline du nord, Caroline du sud, Arizona et Floride.
Notre critique de Jour de tonnerre.
Un film de sport automobile, un sujet pas si souvent vu au cinéma et c’est donc un bon point.
Alors oui, ce n’est pas le scénario le plus exceptionnel qui soit mais il a le mérité d’exister mais aussi de proposer quand même quelque chose de convaincant. L’intrigue évolue vraiment, ne proposant pas une partition par chapitrage bien différent. Ici, on va à chaque fois poser une base pour la suite en y gardant un lien. On a donc droit à des moments portées sur l’émotion au bon moment et c’est efficace. Il y a aussi des thèmes sous-jacents qui vont au-delà du sport automobile : la peur de finir blessés ou de mourir suite à une mauvaise gestion du stress, surmonter un handicap, avancer mais aussi se surpasser malgré les risques, oser l’aventure, la rivalité entre deux egos… On passe ainsi un très bon moment et le sujet arrive à toucher tout un public et non seulement ceux adeptes des courses de voitures. Sur ce dernier point, on découvre également un milieu aussi bien sur piste que dans les stands.
Tom Cruise incarne Cole, un pilote casse-cou qui ose énormément tant il semble inconscient des dangers et c’est son talent. Malgré cette description, il ne se la joue pas grosse tête caricaturale. Le fait qu’il commence à douter permet de le rendre plus humain, plus réaliste et on découvre ainsi qui il est derrière son armure. C’est ce qui va le rendre plus attachant. Il forme ainsi un duo avec son préparateur de voitures. Cet homme plein d’expériences et plutôt borné va s’attacher à son nouveau pilote et une relation profonde nait entre eux, comme s’il était une figure paternelle envers son fils adoptif. La présence de Nicole Kidman en tant que médecin permet d’amener le sujet de santé sur les pilotes et aussi bien évidemment, une relation sentimentale bien cliché dans sa construction. On apprécie aussi le rival de Cole, un pilote hautement qualifié aussi. Guerre d’ego entre les deux, il y a pourtant un solide respect les unissant car ils ont la même mentalité sur le circuit.
Avec un film de courses de voitures, il faut une mise en scène à la hauteur et on reconnait que Tony Scott a très bien géré l’ensemble de son film. Bien qu’il y ait une certaine simplicité (il n’y avait pas les mêmes moyens à cette époque pour oser plus de choses pour filmer), les séquences de courses sont très prenantes sans jamais tomber dans une surenchère visuelle. On regrettera juste un souci de raccords souvent entre les plans avec des voitures changeant de place mais on pardonne. Autre élément qui vaut le détour : la bande originale. Hans Zimmer nous offre des mélodies qui ne laissent pas indifférentes aussi bien dans l’émotion que dans l’action.
Jour de tonnerre est un très beau film de sport automobile qui mérite sa place sur un podium.