Réalisation : Garry Marshall.
Scénario : Alexandra Rose, Blair Richwood, Garry Marshall et Bob Brunner.
Production : Mario Iscovich, Ellen H. Schwartz et Alexandra Rose.
Musique : Rachel Portman.
Société de production : Touchstone Pictures et Mandeville Film.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Date de sortie USA : 26 février 1999.
Date de sortie française : Inconnue.
Titre original : The other sister.
Durée : 2h10.
Budget : 35 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 27,8 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Après des années dans un institut spécialisé, Carla, déficiente mentale, rentre chez ses parents. Elle rêve alors d’indépendance malgré les désaccords de sa mère.
Casting.
Carla Tate : Juliette Lewis (VF : Inconnue).
Elizabeth Tate : Diane Keaton (VF : Béatrice Delfe).
Radley Tate : Tom Skerritt (VF : Inconnue).
Daniel McMann : Giovanni Ribisi (VF : Inconnue).
Caroline Tate : Poppy Montgomery (VF : Inconnue).
Heather Tate : Sarah Paulson (VF : Marie-Laure Dougnac).
Drew Evanson : Linda Thorson (VF : Pauline Larrieu).
Jeff Reed : Joe Flanigan (VF : Inconnue).
Winnie : Juliet Mills (VF : Inconnue).
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Juliette Lewis était en fin de cure de désintoxication au début du tournage.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de L’autre sœur.
Un thème important qui va avoir un traitement de plus de deux heures, cela a intérêt à assurer.
Le résultat est à vrai dire assez mitigé. L’histoire a un bon fond et tente de véhiculer plusieurs messages sur l’acceptation et la tolérance sauf que c’est mal travaillé par moment. Dans le film, l’handicape mental est un sujet de moquerie de la part des autres, à base d’insultes et de rires. Même si c’est une réalité, ce n’est pas toujours le cas et surtout pas dans cette proportion.
Ensuite, le besoin d’autonomie est bien mis en avant malgré les caprices de la mère surprotectrice. C’est là un des ratés de L’autre sœur justement. La mère est absolument insupportable du début à la fin en passant son temps à rabaisser sa fille qu’elle ne croit capable de rien. Le paroxysme du mépris revient vers la fin du film où la mère refuse d’être là pour un moment important de la vie de sa fille.
Un des autres messages qui tente de se frayer un chemin est sur l’homosexualité. La mère, encore elle, se dit tolérante envers la cause gay mais n’accepte pas que l’une de ses filles le soit. Une séquence qui aurait du intervenir plusieurs fois dans le film et non caser ça à un moment et le bâcler rapidement sans réellement y donner une conclusion.
L’autre défaut de L’autre sœur revient à son actrice principale. Juliette Lewis n’est absolument pas convaincante et pousse loin la caricature de la déficiente mentale. Elle en fait parfois beaucoup trop et cela nuit au personnage. On apprécie pourtant son envie d’être une adulte comme les autres, de faire ses propres choix et de réaliser des projets. Ses deux soeurs et son père la soutiennent et cela en fait une famille agréable. On ne reviendra pas sur la mère qui est une peste tout du long car ce n’est plus être protecteur, c’est être possessif et égoïste. Enfin, Daniel joue l’ami puis le petit ami de Carla. Son acteur se débrouille bien mais le cliché qu’il soit lui aussi déficient mental va un peu trop loin.
L’autre sœur avait un bon potentiel mais n’a jamais su l’exploiter pleinement pour en faire un film émouvant. Déjà, le choix du titre était assez tendancieux…