Les lumières de la ville.


affiche poster lumieres ville city lights

Réalisation : Charlie Chaplin.
Scénario : Charlie Chaplin.
Production : Charlie Chaplin.
Musique : Charlie Chaplin et José Padilla.
Société de production : Charles Chaplin Productions.
Distributeur : United Artists.
Première mondiale : 30 janvier 1931 (Los Angeles).
Date de sortie USA : 7 mars 1931.
Date de sortie française : 7 avril 1931.
Titre original : City Lights.
Durée : 1h27.
Budget : 1,5 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

Un vagabond tombe amoureux d’une jeune fleuriste aveugle et il se fait passer pour un homme riche.



Casting.

Le vagabond : Charles Chaplin.
La fleuriste : Virginia Cherrill.
La grand-mère : Florence Lee.
Le millionnaire : Harry Myers.
Le majordome : Allan Garcia.
Le boxeur : Hank Mann.
Le maire : Henry Bergman.

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

La scène où Charlie Chaplin achète une fleur à la fleuriste aveugle, il a effectué 342 prises pour trouver la bonne justesse dans son jeu.

Malgré que le cinéma parlant venait d’arriver, Charlie Chaplin a insisté pour le tourner en muet.

image lumieres ville city lights

La scène de boxe comporte une centaine de figurants.

Le tournage s’est déroulé du 31 décembre 1927 au 22 janvier 1931 en Californie.

Notre critique de Les lumières de la ville.

Alors que le parlant prend son envol, un acteur se maintient dans le muet.

image lumieres ville city lights
image lumieres ville city lights

Le temps passe et la qualité d’écriture augmente. Le scénario est en effet un peu plus intéressant qu’auparavant car même si on reste toujours sur la comédie, avec des gags pour la plupart sympathiques et d’autres beaucoup trop revus, on va aussi dans une intrigue amoureuse intéressante. Le film va s’orienter sur les faux semblant et la duperie, non pas malsaine mais plutôt d’un vagabond qui veut faire bonne impression auprès de celle qu’il aime. Comme elle est aveugle, il profite pour lui faire croire qu’il est riche mais il a néanmoins un bon fond. La relation amoureuse est convaincante. En parallèle, on le disait l’humour est fortement présent, en l’occurrence avec les renversements de situation entre le vrai millionnaire ivre et le vagabond. Une idée récurrente mais qui pêche parfois par un recyclage trop facile mais avec diverses péripéties. Le contexte social de l’époque est aussi présenté avec l’érosion de la finance et les conséquences que cela entraîne.



On retrouve l’éternel vagabond mais, si on compare aux précédents métrages, est toujours égal à lui-même. Il n’y a donc pas d’évolution du personnage et c’est regrettable. Autrement, vous vous amuserez sans doute de ses pitreries dignes de ceux d’un clown. En revanche, c’est quand il est sérieux qu’il est plus attachant, cherchant vraiment à aider la fleuriste malgré sa propre misère sociale. Une idée qui aurait pu être plus exploitée. La fleuriste justement, qui survit tant bien que mal et qui doit gérer sa cécité dans son quotidien. Elle tombe amoureuse d’une image qu’elle se fait et on compatit pour elle si elle découvrait la vérité. Quant au millionnaire, il a deux facettes. Celui de l’homme ivre sans aucune limite et qui dit oui à tout, et celui de l’homme sobre qui se veut grincheux et autoritaire. C’es un gag à lui tout seul.

image lumieres ville city lights
image lumieres ville city lights

Il faut reconnaître que la réalisation reste bien simple en terme de rythme et de cadrage mais on gagne en qualité sur les décors. On passe ainsi de diverses rues à une maison luxueuse, un appartement très sobre et on a même droit à des passages en voiture. C’est tout ce qu’on peut vraiment retenir sur le visuel. Sur le sonore, malgré l’absence de dialogues, certains passages se veulent plus « bruités » et permettant de faire passer des messages, l’effet étant convaincant. Les musiques posent aussi à chaque fois des ambiances dans les séquences, nous permettant d’être dans la comédie ou la romance.

Les lumières de la ville est sympathique mais manque d’émotions, usant trop sur l’humour malgré d’autres thématiques intéressantes abordées.

La note de Fabien


Réalisation : Charlie Chaplin.Scénario : Charlie Chaplin.Production : Charlie Chaplin.Musique : Charlie Chaplin et José Padilla.Société de production : Charles Chaplin Productions.Distributeur : United Artists.Première mondiale : 30 janvier 1931 (Los Angeles).Date de sortie USA : 7 mars 1931.Date de sortie française : 7 avril...Les lumières de la ville.