Réalisation : Alexandre Aja.
Scénario : Kevin Coughlin et Ryan Grassby.
Production : Alexandre Aja, Dan Cohen, Dan Levine et Shawn Levy.
Musique : Robin Coudert.
Société de production : 21 Laps Entertainment, HalleHolly, Lionsgate Films et Media Capital Technologies.
Distributeur : Lionsgate Films.
Date de sortie USA : 27 septembre 2024.
Date de sortie française : 25 septembre 2024.
Titre original : Never Let Go.
Durée : 1h42.
Budget : 20 millions.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Depuis la fin du monde, June et ses enfants Samuel et Nolan sont confinés dans une maison isolée. Pour survivre en forêt, ils sont reliés à la maison par une corde qu’il ne faut jamais lâcher, sans quoi le Mal les attaquera.
Casting.
June : Halle Berry (VF : Inconnue).
Nolan : Percy Daggs IV (VF : Inconnue).
Samuel : Anthony B. Jenkins (VF : Inconnue).
The Stranger : Matthew Kevin Anderson (VF : Inconnue).
Paramedic : Christin Park (VF : Inconnue).
The Evil : Stephanie Lavigne (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2020.
Notre critique de Mother Land.
Rien ne semble bien original et on se doute qu’on va tomber dans le classique film d’horreur.
C’est ce qu’on pensait mais petit à petit, on se met à douter. On sait qu’un danger rôde mais le danger vient surtout de l’intérieur de la maison et en particulier de la mère. On se demande si tout ce qu’on pense savoir ne vient pas de son imagination, cloîtrant ainsi ses enfants dans une sorte de prison jusqu’à les rendre eux-mêmes paranoïaques. Le film se divise en trois chapitres (jusqu’à avoir le titre apparaissant à l’écran) et à chaque fois on tombe davantage dans cette folie et on cherche à comprendre l’origine. L’ambiance au global est correcte mais pas de quoi faire frémir ou sursauter. On est cependant satisfait de se dire qu’on en dans du terre à terre jusqu’à l’arrivée du dernier acte où les scénaristes ont du se rappeler « eh c’est un film d’horreur, lâchons-nous » et ça vire au grand n’importe quoi, gâchant tout le travail effectué et tombant dans le basique déjà-vu.
Point fort sur le casting avec la mère qui est autoritaire et protectrice à la fois mais qui a des approches dures, très strictes et on s’interroge sur sa santé mentale. On en découvre de plus en plus sur elle et son passé et on commence à s’inquiéter pour les enfants. Les deux jeunes acteurs sont remarquables et ont des rôles très bien construits. L’un est très proche de sa mère quand l’autre se veut plus dubitatif, se questionnant sur le monde extérieur qui n’est peut-être pas si horrible. Cela donne des sources de conflits entre les frères. On s’attache facilement à eux car ils ne savent que ce que leur mère leur a appris et ils ont donc une vision biaisée de la réalité.
Alexandra Aja n’a pas la filmographie la plus parfaite qui soit mais on n’est pas trop inquiet pour autant. Malheureusement, mauvaise inspiration sans doute, sa mise en scène n’a rien d’exceptionnelle et reste plutôt académique. Que ce soit la silhouette en arrière-plan, les jump scare mal utilisés, les bruits, les éclairages… il n’y a rien de novateur ni même de poussé dans ses retranchements. Puis cette corde qui avait une si grande utilité réalise l’exploit de ne jamais faire de nœud dans la forêt.
Mother Land proposait un bon concept avant de se saborder sur la fin et rangeant donc ce film dans le classique oubliable.