Scream (2022).

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Résumé.

Samantha Carpenter retourne à Woodsboro afin de retrouver sa sœur Tara qui a été attaquée par Ghostface. Ses amis sont également la cible du tueur en série. Sidney, Dewey et Gale, les survivants des derniers meurtres, viennent les aider.

Casting.

Samantha « Sam » Carpenter : Melissa Barrera (VF : Charlotte D’Ardalhon).
Tara Carpenter : Jenna Ortega (VF : Emmylou Homs).
Richard « Richie » Kirsch : Jack Quaid (VF : Antoine Ferey).
Sidney Prescott : Neve Campbell (VF : Dominique Léandri).
Gale Weathers : Courteney Cox (VF : Céline Monsarrat).
Dewey Riley : David Arquette (VF : Arnaud Arbessier).
Amber Freeman : Mikey Madison (VF : Lou Lévy).
Mindy Meeks-Martin : Jasmin Savoy Brown (VF : Alice Taurand).
Wes Hicks : Dylan Minnette (VF : Gauthier Battoue).
Chad Meeks-Martin : Mason Gooding (VF : Théo Gebel).
Liv McKenzie : Sonia Ben Ammar (VF : elle-même).
Shérif Judy Hicks : Marley Shelton (VF : Karine Texier).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Scream sert de relance à la saga en repartant sur de nouveaux personnages. C’est la suite de Scream, Scream 2, Scream 3 et Scream 4.

Le film est dédié à Wes Craven, décédé en 2015 et réalisateur des trois premiers longs-métrages de la saga.

Drew Barrymore, qui a incarné la première victime dans le film de 1996, prête sa voix en tant que directrice du lycée de Woodsboro annonçant le couvre-feu.

Le tournage s’est déroulé du 23 septembre au 17 novembre 2020 en Caroline du nord.

Notre critique de Scream.

Mais pourquoi ? Voilà la réaction de voir qu’ils osent encore faire un cinquième opus alors que le filon est utilisé jusqu’à épuisement.

Forcément, il ne fallait pas s’attendre à un scénario qui va rivaliser avec les précédents films. On retrouve exactement la même recette totalement ridicule où limite lors d’une scène on va nous raconter tout le film, qui, Ô surprise, sera effectivement la suite des aventures. Peu de surprises, grotesque la plupart du temps, on erre en territoire connu qu’on n’est jamais happé par l’histoire. Le dénouement se veut d’ailleurs risible et on est bien content de voir le générique de fin pointer le bout de son nez. Pire, pour un film d’horreur, un slasher est censé amené une certaine tension. C’est un échec cuisant ici. Alors certes, la saga flirtait parfois presque avec la comédie de voir un tueur en série se prendre les pieds dans le tapis mais c’est du recyclage des anciens films à chaque fois. Il n’y a même plus ce côté « film dans le film » qui avait donné une certaine crédibilité au deuxième volume de la franchise.

Qui dit Scream dit forcément le retour du trio de toute la saga. Aucun n’a clairement évolué et on retrouve donc exactement la même chose. Sydney veut encore une fois en finir en tuant le nouveau meurtrier, Gale est toujours aussi arrogante et veut jouer de sa popularité, Dewey est encore l’homme au grand cœur valeureux mais maladroit, associé à son amour en dent de scie pour Gale. Les nouveaux venus sont des clichés ambulants qu’on se moque de leur sort car on se doute que la plupart vont mourir et que deux d’entre eux seront les tueurs (toujours pas de surprises, ils sont bien deux).

Si certains slashers s’en sortent par leur mise en scène, celui-ci reste dans une zone de confort inintéressante. C’est usé jusqu’à la corde et même les jump scare sont trop utilisés que ça en devient un abus indécent. L’ambiance se veut inexistante et même les scènes de violence ne procurent pas grand chose. Heureusement, on échappe au gore gratuit qui est à la mode. Mais on ressort du film comme si c’était à chaque fois le remake du précédent. Même les musiques n’apportent rien et n’offrent toujours pas un thème principal marquant pour la saga.

Scream (2022) est toujours une vaste blague d’un recyclage exaspérant.