Réalisation : Rob Reiner.
Scénario : Raynold Gideon et Bruce A. Evans.
Production : Bruce A. Evans, Andrew Scheinman et Raynold Gideon.
Musique : Jack Nitzsche.
Société de production : Columbia Pictures, Act III, Act III Communications et The Body.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 8 août 1986.
Date de sortie française : 25 février 1987.
Titre original : Stand by me.
Durée : 1h25.
Budget : 8 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : 52,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 530 451 entrées.
Résumé.
Été 1959 en Oregon, Chris, Teddy, Vern et Gordie se lancent dans une expédition afin de retrouver le corps d’un adolescent porté disparu.
Casting.
Gordie Lachance : Wil Wheaton (VF: Rodolphe Schacher).
Chris Chambers : River Phoenix (VF : Mathias Kozlowski).
Teddy Duchamp : Corey Feldman (VF : Damien Boisseau).
Vern Tessio : Jerry O’Connell (VF : Guillaume Boisseau).
Gordie Lachance (adulte) : Richard Dreyfuss (VF : François Leccia).
Ace Merrill : Kiefer Sutherland (VF : Vincent Violette).
Billy Tessio : Casey Siemaszko (VF : Emmanuel Jacomy).
Charlie Hogan : Gary Riley (VF : Lionel Melet).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Stand by me est l’adaptation de la nouvelle Le Corps du recueil Différentes saisons de Stephen King publié en 1982.
Le titre du film est différent de celui du roman. L’idée est venue au réalisateur lorsque Kiefer Sutherland a joué la chanson « Stand by me » à côté du réalisateur.
Sean Astin et Ethan Hawke ont été envisagés pour le rôle de Gordie Lachance.
Le tournage s’est déroulé du 17 juin au 23 août 1985 en Californie et Oregon.
Notre critique de Stand by me.
Concept intéressant pour un périple avec sans doute une métaphore du passage à l’âge adulte.
Au final, le scénario est vraiment décevant. Et pour cause, l’histoire n’a rien à raconter. Il n’y a pas de cohérence entre les séquences, pas de critères évolutifs, pas de messages, pas de réflexions… rien de rien. On peut prendre le film dans le désordre qu’on n’en sera pas plus perdu. L’intérêt ne fait que descendre petit à petit et on doit se contenter de scènes plates, sans émotions, sans enjeux. Pourtant il y a des tentatives par moment de vouloir expliquer quelque chose sur le passé des enfants mais cela n’a pas vraiment de sens. L’ennui se fait sentir et cette quête de trouver un cadavre n’est même pas un questionnement philosophique sur le sens de la vie et de la mort.
Quatre gamins avec chacun une personnalité un peu différente et un passif en général douloureux mais malheureusement, rien qui permet de vraiment s’attacher à eux. Ils forment plutôt une unité de camaraderie et de solidarité où si l’un disparaissait le groupe s’effondre. Alors qu’ils sont en périple tous ensemble, il n’y a pas de développement qui leur est donné et donc on peut aussi zapper sur la maturité acquise. Face à eux se trouvent des jeunes adultes, grandes gueules, rebelles, violents… On a donc d’un côté les gentils innocents et de l’autre les méchants grosses brutes. Mais là encore, cela n’amène rien de bien spécifique au film.
Déjà que le scénario n’est guère passionnant mais la réalisation n’aide pas non plus. La lenteur plombe vraiment le rythme car même si ça reflète une longue marche, il n’y a rien pour réveiller un minimum. Il n’y a que trop peu de plans bien travaillés pour donner un tableau sur une jeunesse livrée à elle-même. L’utilisation de séquences annexes comme des flash-backs, des histoires racontées, des rêves… n’arrangent rien à part donner un peu plus de confusion. Seule la bande originale s’en sort un peu avec l’utilisation de chansons adéquates qui donnent un contexte sonore.
Stand by me fait plutôt du surplace où il n’y a rien à retenir malgré le potentiel de base.