Réalisation : Tim Fehlbaum.
Scénario : Tim Fehlbaum, Moritz Binder et Alex David.
Production : Mark Nolting, John Ira Palmer, Sean Penn, Philipp Trauer, John Wildermuth et Thomas Wöbke.
Musique : Lorenz Dangel.
Société de production : BerghausWöbke Filmproduktion, Projected Picture Works, Constantin Film et Edgar Reitz Filmstiftung.
Distributeur : Paramount Pictures.
Première mondiale : 29 août 2024 (Venise).
Date de sortie USA : 29 novembre 2024.
Date de sortie française : 5 février 2025.
Titre original : September 5.
Durée : 1h31.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Le 5 septembre 1972, durant les Jeux Olympiques de Munich, des athlètes israéliens sont pris en otage. Une équipe de journalistes couvre l’événement et se questionne sur la moralité de filmer en direct.
Casting.
Roone Arledge : Peter Sarsgaard (VF : Laurent Maurel).
Geoffrey Mason : John Magaro (VF : Antoine Schoumsky).
Marvin Bader : Ben Chaplin (VF : David Krüger).
Marianne Gebhardt : Leonie Benesch (VF : Inconnue).
Jacques Lesgards : Zinedine Soualem (VF : lui-même).
Hank Hanson : Corey Johnson (VF : Stéphane Boucher).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
5 septembre est tiré d’une histoire vraie.
Le tournage s’est déroulé en Allemagne.
Notre critique de 5 septembre.
Événement historique en direct à la télévision, retour sur ce fait marquant.
On est face à un scénario vraiment prenant qui met sous tension. L’originalité de ce film n’est pas qu’on voit la prise d’otages en elle-même, qu’on soit au sein de l’appartement ou qu’on ait vu la préparation mais qu’on vit ce drame à travers une équipe de journaliste et plus particulièrement d’un studio de télévision. On voit ainsi comment les techniciens ont du couvrir un événement en direct sans aucune préparation, sans compter qu’ils sont journalistes sportifs, pas journalistes d’actualités de ce genre. Subterfuges pour contourner les règles, moyens techniques d’époque mais surtout… l’éthique. Ils sont au plus près de l’action mais il y a aussi ce questionnement sur le fait que c’est du direct, que les terroristes regardent peut-être les images, qu’il peut y avoir un mort à la télévision… Un sujet qui aurait mérité d’être un peu plus approfondi pour soulever le voyeurisme malsain. L’histoire se veut assez intense et on sent une forme d’oppression tout du long.
Le bémol du film serait le traitement des personnages. Les membres du studio ne sont pas particulièrement développés au point qu’on ne retient pas vraiment leur nom. Il n’y a pas beaucoup de confrontations d’idées, chacun étant enthousiaste à l’idée d’être les mieux placés pour filmer. On sent le professionnalisme de chacun qui maintient son sang froid dans ces circonstances. Dans le lot, seule la traductrice a un intérêt notable car elle est la seule à parler allemand et à nous fournir ainsi les informations nécessaires pour faire avancer l’intrigue.
Ce qui marque dans l’esthétisme de ce film est la qualité de l’image, des couleurs ternes qui permettent de retranscrire le style des années 1970. Cette immersion est la bienvenue et la mise en scène dispose d’un bon rythme, ne cherchant pas à faire dans le sensationnalisme ou la surenchère. C’est sobre et c’est d’autant plus prenant quand les images d’archives sont incrustées dans le film, permettant de renforcer le côté historique du sujet. Autre petit regret avec la bande originale qui est trop discrète pour marquer le coup.
5 septembre est un film qui tient en haleine et offre un point de vue original sur cette prise d’otages qui a marqué les Jeux Olympiques.