Réalisation : Justin Lin.
Scénario : Chris Morgan.
Production : Vin Diesel, Neal H. Moritz et Clayton Townsend.
Musique : Lucas Vidal.
Société de production : Universal Pictures, Relativity Media, Original Film, One Race Productions, Dentsu, Fuji Television Network, Universal Studios, F & F VI Productions A.I.E. et Etalon Film.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 7 mai 2013 (Londres).
Date de sortie USA : 17 mai 2013.
Date de sortie française : 22 mai 2013.
Titre original : Fast & Furious 6 (ou Furious 6).
Durée : 2h11.
Budget : 160 millions de dollars.
Box-office mondial : 788,7 millions de dollars.
Box-office USA : 238,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 994 362 entrées.
Résumé.
Hobbs a une mission pour Dom, Brian et leur équipe : arrêter Owen Shaw, un criminel à l’aise avec les voitures. S’il les choisit, c’est qu’une de leur connaissance qu’ils pensaient morte est dans le gang de Shaw : Letty.
Casting.
Dominic Toretto : Vin Diesel (VF : Frédéric van den Driessche).
Brian O’Conner : Paul Walker (VF : Guillaume Lebon).
Luke Hobbs : Dwayne Johnson (VF : David Krüger).
Leticia « Letty » Ortiz : Michelle Rodríguez (VF : Laëtitia Lefebvre).
Roman Pearce : Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry).
Tej Parker : Ludacris (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Han Lue : Sung Kang (VF : Damien Ferrette).
Gisele Harabo : Gal Gadot (VF : Ingrid Donnadieu).
Elena Neves : Elsa Pataky (VF : Dorothée Pousséo).
Mia Toretto : Jordana Brewster (VF : Cécile d’Orlando).
Owen Shaw : Luke Evans (VF : Raphaël Cohen).
Riley Hicks : Gina Carano (VF : Marjorie Frantz).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Fast and Furious 6 est la suite de Fast and Furious, 2 Fast 2 Furious, Fast and Furious : Tokyo Drift, Fast and Furious 4 et Fast and Furious 5.
Le projet débute en 2011.
Jason Statham et David Tennant ont été envisagés pour le rôle d’Owen Shaw.
Le tournage s’est déroulé du 30 juillet au 17 décembre 2012 en Angleterre, en Espagne, en Écosse et en Chine.
Notre critique de Fast and Furious 6.
Alors que les voitures disparaissaient de la saga pour de l’action, ce sixième film n’augure rien de bon.
Curieusement, on est dans un scénario qui tient plutôt bien la route. L’intrigue est bien construite car évolutive, posant d’abord les bases de manière solide puis en entrant dans le vif du sujet sans jamais tomber dans une surenchère irréaliste (ou presque). C’est même étrange qu’on éprouve un certain plaisir de voir un film d’action correctement équilibré dans les péripéties. Alors certes, ce n’est pas de la grande écriture mais on est loin du précédent film qui était sans queue ni tête. On a droit à plusieurs rebondissements qui relancent à chaque fois l’histoire. Bien évidemment, on n’a clairement perdu l’esprit rodéo urbain au profit d’un long-métrage plus mouvementé. Fusillades, explosions, courses poursuites… on a droit à tous les codes du genre jusqu’à finir par l’énorme séquence survitaminée mais pas désagréable malgré une grosse incohérence (cette fameuse piste d’aéroport longue d’une dizaine de kilomètres…). Côté intrigue parallèle, on a le retour de Letty qui va forcément impacter les décisions de l’équipe et de la mission. Même si ça donne une pirouette scénaristique bien classique, ça donne un peu plus d’intérêt au scénario. On a toujours droit également à quelques petites touches d’humour qui font leur effet. Enfin, on salue le travail des scénaristes de combiner les différentes intrigues des précédents films pour créer un tout commun, là où ce n’était pas prévu à la base.
Même équipe qu’auparavant. Dom a toujours le mot « famille » à la bouche à le dégainer à toutes les sauces et il fait un peu moins le gros bras qui tape. Il en devient presque plus humain, associé au fait que Vin Diesel se veut un chouillas plus crédible dans son interprétation. Brian est devenu père mais malheureusement, cette facette n’est pas du tout exploitée et ça reste une faiblesse du personnage. Il fonce direct dans l’action et ça ne le fait même pas se questionner sur ses nouvelles responsabilités. Hobbs est également de retour et s’impose comme un personnage principal. Malheureusement, il reste monsieur muscle qui frappe fort pour montrer qu’il est le boss. Néanmoins, il sort moins de punchlines ridicules.
Pour le reste de l’équipe, on a droit toujours à l’humour de Roman, aux compétences technologiques de Tej et… on ne peut pas dire que les autres membres aient une réelle utilité. Han ne fait que manger entre deux séquences d’action et sa romance avec Gisele ne donne pas un regain d’intérêt à leurs personnages. Cette dernière use toujours de son charme et de ses talents de pilote mais n’a pas plus d’utilité que ça dans le plan du groupe. Quant à Mia, elle fait juste une apparition, devant bien sûr assurer son rôle de mère (il faut bien que quelqu’un garde l’enfant si Brian est au volant). Elena fait aussi juste coucou et ne semble pas du tout inquiète du retour de Letty. Letty qui justement est devenue amnésique et donc ça justifie le fait qu’elle soit dans le camp du mal. Mais on découvre presque un nouveau personnage et son actrice efface complètement sa piètre prestation du premier opus de la franchise. On voit ainsi un rôle plus travaillé et elle doute de ses agissements. Riley est le bras droit d’Hobbs mais il faut un moment avec que son personnage serve réellement à quelque chose. On termine donc avec l’antagoniste Shaw qui tranche clairement avec les autres méchants de la saga. Il est plus stratège, élaborant son plan avec plusieurs coups d’avance tout en étant un as du pilotage pour s’échapper.
On était tellement dans l’action parfois grotesque du précédent film qu’on avait peur pour celui-ci. Par chance, c’est l’effet inverse. La réalisation s’adoucit (façon de parler) pour mieux nous faire profiter des séquences en ajoutant quelques prises de vues sympathiques. Les poursuites en voiture sont prenantes et la caméra jongle entre les véhicules pour nous glisser pleinement au cœur de l’action. On apprécie également le peu d’effets visuels au profit de trucages concrets, renforçant la crédibilité de certains moments. Mais il ne faut pas non plus s’attendre à un chef d’œuvre de la mise en scène. C’est même surprenant car c’est le même réalisateur depuis plusieurs films mais on a l’impression qu’il a acquis plus d’expérience pour faire moins « mumuse ». La bande originale reste dans la lignée de la saga et ça n’est pas plus mal.
Fast and Furious 6 est une bonne surprise à être un bon film d’action qui tranche avec le reste de la saga en se voulant moins fantaisiste.