Réalisation : Tim Burton.
Scénario : Michael McDowell et Warren Skaaren.
Production : Michael Bender, Richard Hashimoto et Larry Wilson.
Musique : Danny Elfman.
Société de production : The Geffen Company.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 30 mars 1988.
Date de sortie française : 14 décembre 1988.
Titre original : Beetlejuice.
Durée : 1h32.
Budget : 15 millions de dollars.
Box-office mondial : 74,7 millions de dollars.
Box-office USA : 74,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 628 458 entrées.
Résumé.
Après leur décès, Adam et Barbara deviennent des fantômes dans leur propre maison mais ils n’aiment pas la nouvelle famille qui y a emménagé, à part la jeune Lydia qui veut les aider.
Casting.
Adam Maitland : Alec Baldwin (VF : Daniel Lafourcade).
Barbara Maitland : Geena Davis (VF : Kelvine Dumour).
Beetlejuice : Michael Keaton (VF : Mario Santini).
Lydia Deetz : Winona Ryder (VF : Martine Reigner).
Charles Deetz : Jeffrey Jones (VF : Patrick Préjean).
Delia Deetz : Catherine O’Hara (VF : Arlette Thomas).
Otho : Glenn Shadix (VF : Richard Darbois).
Juno : Sylvia Sidney (VF : Lita Recio).
Maxie Dean : Robert Goulet (VF : Pierre Hatet).
Sarah Dean : Maree Cheatham (VF : Perrette Pradier).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Les studios voulaient donner comme titre au film House Ghosts (« Maison de fantômes »).
Drew Barrymore, Juliette Lewis, Diane Lane, Sarah Jessica Parker, Brooke Shields, Jennifer Connelly et Alyssa Milano ont été envisagées pour le rôle de Lydia Deetz ; Sammy Davis, Jr., Dustin Hoffman, Robin Williams, Christopher Lloyd, Jim Carrey, Tim Curry, Jack Nicholson, Bill Murray, Robert DeNiro et John Cleese pour le rôle de Beetlejuice.
Michael Keaton a improvisé la plupart de ses répliques.
Le tournage s’est déroulé du 11 mars au 11 juin 1987 dans le Vermont et en Californie.
Notre critique de Beetlejuice.
Une comédie dans le monde des morts, voilà une idée intéressante.
On reconnait que le scénario est vraiment original où on va mêler l’humour et le macabre. Évidemment, si vous êtes réfractaire à ce genre, vous n’y trouverez pas votre compte mais pour les autres, il y a vraiment de quoi passer un bon moment. Tout est abordé avec légèreté sur l’univers des morts et ça ne va pas vous plomber le moral. En effet, on sent bien la touche comique fortement présente pour détendre l’atmosphère. L’humour justement tient bien la route sans tomber dans quelque chose de grotesque et cet équilibre est une des forces du métrage. Derrière tout ça, il y a aussi d’autres thématiques d’abordés.
Derrière tout cet humour se cache aussi des touches de sérieux à commencer par les deux héros fantômes. On apprend vite qu’ils n’auront pas d’enfants et c’est une fois mort qu’ils vont se rapprocher de Lydia. Elle va devenir leur enfant adoptif mais il est dommage que ça ne soit pas davantage approfondi car il y avait beaucoup à faire pour marquer davantage le scénario. De même, il y a un côté dénonciation sur une cohabitation forcée avec une exploitation à des fins pécuniers mais ça reste trop superficiel et l’irrespect des défunts est donc non traité finalement.
Avec un bon casting, on n’est pas déçu de ce côté là. Les personnages sont tous bien développés et permettent d’avoir son favori dans le lot. Adam et Barbara sont simples, sympathiques et acceptent vite leur mort (dommage que ce soti aussi rapide quand même). Ils veulent garder leur maison à eux et ils deviennent donc des fantômes débutants et pas très doués. Ils sont aidés par Lydia, la fille lugubre des nouveaux occupants qui se décrit comme étrange. Elle aime ce domaine et forcément, elle voit vite le couple de fantômes. Ses parents sont très opposés entre la mère artistique contemporaine qui vit dans son monde et le père plus posé qui veut juste de la tranquillité et de l’argent dès qu’il peut en sentant les bonnes affaires. La famille est épaulé par Otho, quelqu’un du milieu de l’art très distingué et adepte des sciences occultes. Enfin, on termine avec Beetlejuice qui est finalement très peu vu dans le film. C’est un mort extraverti, beau parleur, arnaqueur et qui veut juste s’amuser tout du long.
Macabre, comédie… Tim Burton se régale dans ce mélange des genres et livre une très bonne réalisation. On ne s’ennuie pas un instant car il y a toujours des péripéties diverses et variées qui permettent de découvrir différents mondes. On apprécie particulièrement l’utilisation d’effets spéciaux en tout genre, même s’ils ont mal vieillis. Que ce soit le stop-motion, la perspective forcée les maquettes, les marionnettes, le maquillage, les effets numériques… C’est presque un musée qui s’offre à nous. Quant à la bande originale, Danny Elfman s’amuse autant que le réalisateur avec des mélodies mémorables qui plantent bien l’ambiance sans être ni effrayant ni burlesque.
Beetlejuice est une comédie morbide bien amusante avec un style visuel propre à Tim Burton.