Réalisation : David R. Ellis.
Scénario : Eric Bress.
Production : Craig Perry et Warren Zide.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : New Line Cinema, Practical Pictures, Parallel Zide et FlipZide Pictures.
Distributeur : New Line Cinema.
Date de sortie USA : 28 août 2009.
Date de sortie française : 26 août 2009.
Titre original : The Final Destination.
Durée : 1h22.
Budget : 40 millions de dollars.
Box-office mondial : 186,2 millions de dollars.
Box-office USA : 66,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 109 984 entrées.
Résumé.
Nick a une vision lors d’une course de voitures qui va créer un gros accident et plusieurs morts. Parvenant à les éloigner du danger, la Mort va pourtant les rattraper pour finir son travail.
Casting.
Nick O’Bannon : Bobby Campo (VF : Yoann Sover).
Lori Milligan : Shantel VanSanten (VF : Aurélie Meriel).
Janet Cunningham : Haley Webb (VF : Véronique Volta).
George Lanter : Mykelti Williamson (VF : Gilles Morvan).
Jonathan Groves : Jackson Walker (VF : Inconnue).
Hunt Wynorski : Nick Zano (VF : Romain Redler).
Andy Kewzer : Andrew Fiscella (VF : Emmanuel Curtil).
Samantha Lane : Krista Allen (VF : Magali Barney).
Carter Daniels : Justin Welborn (VF : Jean-Alain Velardo).
Nadia Monroy : Stephanie Honoré (VF : Catherine Artigala).
Cynthia Daniels : Lara Grice (VF : Claire Guyot).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Destination finale 4 est la suite de Destination finale, Destination finale 2 et Destination finale 3.
Ce devait être le dernier opus de la saga mais suite à son box-office, il fut décidé de continuer.
Ashley Tisdale a été envisagée pour le rôle de Nadia.
Le tournage s’est déroulé du 3 mars au 31 mai 2008 en Pennsylvanie, Floride, Louisiane et Alabama.
Notre critique de Destination finale 4.
Pourvu que son titre anglophone soit vraiment véridique pour ne pas continuer à trop subir.
Dès la séquence de l’accident, on sait qu’on va partir dans un massacre. En plus d’être totalement incohérente, elle mise tout sur le gore et c’est ce qui va alimenter le reste du film. Alors qu’auparavant on avait droit à deux intrigues s’alternant avec d’un côté les morts et de l’autre l’enquête, ici cette dernière passe vraiment au second plan. En effet, la quasi majorité du film ne sert qu’à poser les pièges de la Mort qui tire en longueur comme pas possible en nous faisant souvent des feintes ridicules. Pire, là où l’effet domino était passable, là on est dans le grotesque car l’enchaînement des événements n’a plus rien de bien naturel. De plus, l’ambiance est tellement comique que c’est clairement destinée aux adolescents amateur du genre qui n’ont pas envie de réfléchir.
Encore une fois, on reste dans des personnages sans aucun développement et qui ne servent qu’à être des victimes qui finiront en plusieurs morceaux. Étant donné qu’on ne s’attache pas à eux, on est plutôt curieux de voir de quelle façon pathétique ils vont mourir. Quant aux « héros » qui vont tenter de sauver tout le monde, ils n’ont pas de personnalités élaborées et sont tout aussi fades que les autres. On a même l’impression qu’ils ne s’inquiètent pas trop pour eux mêmes. On n’a rien de plus à dire sur eux malheureusement.
Malheureusement, c’est ce qu’on pense aussi en voyant le naufrage de la réalisation. On commence par une sorte d’amateurisme tape à l’œil qui est bien trop présent. C’est épuisant à voir. Deux voitures qui se touchent et c’est l’explosion du siècle, le moindre morceau de corps doit voler en éclats… Sans compter le fait que vu que le film est destiné à une diffusion en 3D, il faut que ça saute sur l’écran et ça en abuse bien trop souvent tant ça fait rajouter. Pour rester dans cette lignée, il y a une surabondance d’effets numériques catastrophiques.
Destination finale 4 est un massacre dans tous les sens du terme, à trop en faire ça en devient ridicule.