Réalisation : Alan Parker.
Scénario : Christopher Gore.
Production : Alan Marshall et David De Silva.
Musique : Michael Gore.
Société de production : Metro-Goldwyn-Mayer.
Distributeur : Metro-Goldwyn-Mayer.
Date de sortie USA : 16 mai 1980.
Date de sortie française : 10 septembre 1980.
Titre original : Fame.
Durée : 2h14.
Budget : 8,5 millions de dollars.
Box-office mondial : 42 millions de dollars.
Box-office USA : 21,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 638 000 entrées.
Résumé.
Des étudiants intègrent la High School of Performing Arts. Danse, chant et comédie vont rythmer leur vie mais aussi les problèmes.
Casting.
Ralph Garcey : Barry Miller (VF : Marc François).
Bruno Martelli : Lee Curreri (VF : Thierry Bourdon).
Lisa Monroe : Laura Dean (VF : Séverine Morisot).
Coco Hernandez : Irene Cara (VF : Marie-Christine Darah).
Montgomery MacNeil : Paul McCrane (VF : Gilles Tamiz).
Hilary van Doren : Antonia Franceschi (VF : Annie Sinigalia).
Michael : Boyd Gaines (VF : Patrick Fierry).
Leroy Johnson : Gene Anthony Ray (VF : Patrick Poivey)
Naomi Finsecker : Tresa Hughes (VF : Paule Emanuele).
Francisco Laferia : Steve Inwood (VF : Jean Barney).
Miss Berg : Joanna Merlin (VF : Évelyne Séléna).
Barbara Sherwood : Anne Meara (VF : Jacqueline Porel).
Monsieur Farrell : Jim Moody (VF : Sady Rebbot).
Benjamin Shorofsky : Albert Hague (VF : Louis Arbessier).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 1977 sous le titre Hot Lunch.
Tom Cruise , Patrick Swayze et Michelle Pfeiffer ont auditionnés pour des rôles.
La scène de danse dans la rue au son de la chanson phare du film n’était pas celle-ci lors du tournage, elle n’a été rajoutée qu’en post-production. Lors du tournage, les acteurs et actrices dansaient sur « Hot stuff » de Donna Summer.
Le tournage s’est déroulé d’août à novembre 1979 à New York.
Notre critique de Fame.
Des étudiants dans le monde de l’art, un sujet intéressant en apparence.
On ne va pas vous le cacher, le scénario ne nous a pas emballé du tout. Déjà parce que l’histoire se déroule sur quatre années et par conséquent, tout va très vite et rien n’a le temps de vraiment se développer. On pourrait voir le film dans le désordre qu’on ne serait pas perdu. Ensuite, parce qu’il n’y a rien comme péripéties notables. L’intrigue s’oriente tout le temps vers le drame, avec de nombreux problèmes, des traumatismes… et ça en devient trop redondant car tout est fait pour faire pleurer dans les chaumières. Ne vous attendez donc pas à une once d’espoir ou de positivité. L’ennui se fait rapidement sentir. Puis comme ce sont des jeunes, forcément il y a des histoires de cœur qui n’ont pas grande utilité.
Différents étudiants sont donc les stars du film. Malheureusement, on a droit un peu trop à des clichés dans lesquels aucun ne va vraiment en sortir pour montrer une forme d’évolution. On a la fille dont sa mère contrôle tout, l’homosexuel isolé, l’illettré rebelle, l’extraverti loufoque, le musicien incompris, la grande chanteuse, la danseuse compétente… et le pire est que pour certains il n’y a rien de vraiment construit les concernant. Encore une fois, on leur colle plein de problèmes et ça vire plutôt dépressifs que message encourageant. C’est comme s’il fallait tuer tous les rêves et les laisser dans la misère. Concernant les professeurs, même constat. Ils ne semblent pas d’un énorme soutien pour les jeunes et vont même parfois à les rabaisser.
Musique, chant, danse, comédie… et pourtant rien de tout ça n’est vraiment mis en valeur. Même les scènes musicales sont faiblement mises en scène. En fait, c’est à l’image de tout le film. Très lent, traînant en longueur les séquences et cherchant presque à endormir. On n’est donc pas devant un métrage dynamique, voulant être entraînant et donner source de motivation et de sourire. On est pourtant sur un film traitant d’art et ça ne ressent pas du tout dans la réalisation. La bande originale n’a rien de bien marquant à part la chanson phare.
Fame n’a rien de fameux, se voulant trop déprimant et sans grand intérêt.