Réalisation : Gints Zilbalodis.
Scénario : Gints Zilbalodis et Matiss Kaza.
Production : Matiss Kaza, Ron Dyens et Gregory Zalcman.
Musique : Rihards Zalupe et Gints Zilbalodis.
Société de production : Dream Well Studio, Sacrebleu Productions et Take Five.
Distributeur : UFO Distribution.
Première mondiale : 22 mai 2024 (Cannes).
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 30 octobre 2024.
Titre original : Flow.
Durée : 1h25.
Budget : 3,5 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
L’humanité a disparu du monde et la montée des eaux se généralise. Un chat va trouver refuge sur un bateau et sera rejoint par d’autres animaux. Ils vont devoir s’entraider afin de survivre dans ce nouveau territoire.
Casting.
Aucun dialogue.
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À venir.
Notre critique de Flow.
Très intrigant à travers sa promotion, on s’embarque donc pour un périple bien étrange.
Étrange et surprenant, tels sont les mots qu’on pourrait qualifier sur le scénario. Tout d’abord, à noter que l’intégralité du film est muet, sans aucun dialogue. De ce fait, tout doit donc être communicatif par une narration plus visuelle… et ça marche. On comprend rapidement l’intrigue, les différentes péripéties… même si par moment on se demande vraiment où on se dirige. Le film est en effet mystérieux sur sa temporalité, sur sa localisation (même si on a quelques pistes), sur ce qu’est devenue l’humanité… mais tout ça donne une aura supplémentaire. Le scénario tente aussi de faire passer des messages sur l’entraide, passer outre les différences pour survivre, coopérer, apprendre, autant de sujets qui sont universels. Nous avons également droit à quelques passages émotionnels assez réussis. La fin du film nous laisse cependant en suspens, sans doute pour nous laisser libre cours sur l’interprétation globale qu’on peut se faire du métrage.
La diversité se fera donc à travers les différents animaux qui composent le voyage. Le chat est bien entendu le fil conducteur, peu aventureux mais devant se surpasser pour avancer. Il est attachant par sa façon d’être. Le reste du groupe va avoir quelques clichés en gros mais ça passe entre le chien très joueur, l’oiseau plus autoritaire et égoïste, le lémurien curieux et le capybara posé. Ils forment une unité et on évite les conflits car l’objectif est d’aller de l’avant même s’ils ne savent pas eux-mêmes où c’est. En revanche, plus le film avance et plus on regrette une anthropomorphisation avec des animaux qui vont agir davantage en humain qu’en véritable animal, cassant un peu l’aspect réaliste qu’on avait jusque là.
On le voit ces derniers temps à travers différentes productions et ce film d’animation mise beaucoup sur son visuel digne d’une peinture. les graphismes sont en effet ni grossier ni cartoon ni photoréaliste mais nous donne une certaine nostalgie avec le graphisme des jeux vidéo des années 2000. Cela a son charme et ça se ressent aussi à travers la réalisation très calme, posant tranquillement le cadre et jouant même parfois avec l’utilisation de plans séquences. En plus d’avoir un style peinture, certains plans sont vraiment sublimes grâce à un beau travail sur l’éclairage. Comme nous sommes dans un film sans dialogues, les bruitages ont leur importance de même que la bande originale envoûtante.
Flow a cet effet « wow » en le voyant : une poésie visuelle charmante.