Réalisation : Herbert Ross.
Scénario : Dean Pitchford.
Production : Lewis J. Rachmil, Craig Zadan et Daniel Melnick.
Musique : Kenny Loggins.
Société de production : Paramount Pictures, Phoenix Pictures et IndieProd Company Productions.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 17 février 1984.
Date de sortie française : 9 mai 1984.
Titre original : Footloose.
Durée : 1h47.
Budget : 8 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 80 millions de dollars.
Entrées françaises : 952 356 entrées.
Résumé.
Ren s’installe à Bomont, une petite ville où la musique et la danse sont interdites par décision du révérend. Avec ses amis et surtout Ariel, la fille du révérend, il décide de se battre pour faire lever l’interdiction.
Casting.
Ren McCormack : Kevin Bacon (VF : Éric Legrand).
Ariel Moore : Lori Singer (VF : Inconnue).
Shaw Moore : John Lithgow (VF : Sady Rebbot).
Willard Hewitt : Chris Penn (VF : Éric Baugin).
Vi Moore : Dianne Wiest (VF : Christine Delaroche).
Rusty : Sarah Jessica Parker (VF : Françoise Dasque).
Ethel McCormack : Frances Lee McCain (VF : Inconnue).
Woody : John Laughlin (VF : Richard Darbois).
Wendy Jo : Elizabeth Gorcey (VF : Dorothée Jemma).
Chuck Cranston : Jim Youngs (VF : Joël Martineau).
Wes Warnicker : Arthur Rosenberg (VF : Julien Thomast).
Eleanor Dunbar : Linda McEwen (VF : Pauline Larrieu).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Footloose s’inspire d’un fait réel. En 178 à Elmore City, la danse y est bannie jusqu’à que des lycéens se rebellent.
Tom Cruise, Rob Lowe et John Travolta ont été envisagés pour le rôle de Ren ; Melanie Griffith, Michelle Pfeiffer, Jamie Lee Curtis, Rosanna Arquette, Julia Louis-Dreyfus, Heather Locklear, Meg Ryan, Jennifer Jason Leigh, Jodie Foster, Bridget Fonda, Diane Lane, Madonna et Brooke Shields pour celui d’Ariel.
Le tournage s’est déroulé d’avril 1983 à janvier 1984 dans l’Utah.
Notre critique de Footloose.
Rébellion de la jeunesse contre l’autoritarisme parental, un sujet peu original.
Sauf qu’ici, l’originalité va passer par la danse. Cette dernière est considérée comme mauvaise, menant à la dépravation et à toutes les dérives. Un thème fort qui permet de symboliser une trop grande restriction à cause de clichés souvent abusifs. On va donc voir l’évolution d’un petit mouvement autour d’un porte-étendard avec les conséquences que cela engendre. Jalousie, rabaissement, mise à l’écart… L’histoire est ainsi assez intéressante et dispose de bons rebondissements et des messages qui font réfléchir. C’est une confrontation des générations avec une forme de liberté. Même si on regrette que certains passages auraient pu être plus approfondis afin de marquer davantage les esprits. L’avantage, c’est que le film a une portée intemporelle.
L’acteur phare, Kevin Bacon, est parfait dans le rôle. Il n’est pas la figure du rebelle qui veut mettre le bazar. Il est juste passionné par la danse et y voit avec elle un moyen de s’évader et de s’exprimer. C’est un jeune très calme, la tête sur les épaules et qui veut aider les autres adolescents à ne plus vivre dans un cadre trop restrictif. Il est également un bon orateur. Il est aidé par Ariel. Elle ne sert pas que pour l’intrigue amoureuse (bien prévisible) mais parce que c’est la fille de celui qui a interdit la danse. Surtout qu’elle aime ce loisir et ne supporte plus cette prison imposée par son père. Ce dernier justement utilise la religion pour faire sa loi. C’est donc un combat idéologique entre deux visions de la liberté.
On regrette juste que la réalisation n’ait pas osé apporter un style plus artistique pour un tel métrage. Il y avait matière à faire pour appuyer davantage le propos initial. Néanmoins, la mise en scène reste soignée et efficace. Comme nous sommes dans un film de danse, il y a bien entendu un aspect musical à prendre en compte. La chanson phare est mémorable et aura traverser le temps mais le reste de la bande originale n’est pas désagréable à écouter, tout en apportant quelques moments émouvants avec de douces mélodies.
Footloose porte un beau message sur la façon de concilier deux générations qui ne se comprenaient plus.