Réalisation : Lasse Hallström.
Scénario : Stephen P. Lindsey.
Production : Richard Gere, Bill Johnson, Vicki Shigekuni Wong.
Musique : Jan A.P. Kaczmarek.
Société de production : Stage 6 Films, Inferno Distribution, Hachiko, Grand Army Entertainment, Opperman Viner Chrystyn Entertainment et Scion Films.
Distributeur : Metropolitan Filmexport.
Date de sortie anglaise : 12 mars 2010.
Date de sortie USA : 9 mars 2010 (directement en DVD).
Date de sortie française : 9 juin 2010.
Titre original : Hachi: A Dog’s Tale.
Durée : 1h33.
Budget : 16 millions de dollars.
Box-office mondial : 46,8 millions de dollars.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 181 548 entrées.
Résumé.
Parker trouve Hatchi, un chiot à la gare. Il l’adopte et une grande relation va naître entre eux. Chaque soir, Hatchi retourne à la gare attendre son maître, devant un habitué du quartier. Un jour, son maître ne revient pas mais il continuera à l’attendre.
Casting.
Parker Wilson : Richard Gere (VF : Richard Darbois).
Cate Wilson : Joan Allen (VF : Sylvia Bergé).
Ken : Cary-Hiroyuki Tagawa (VF : Omar Yami).
Andy Wilson : Sarah Roemer (VF : Aurélie Meriel).
Carl : Jason Alexander (VF : Daniel Lafourcade).
Jasjeet : Erick Avari (VF : Asil Raïs).
Mary Anne : Davenia McFadden (VF : Inconnue).
Michael : Robbie Sublett (VF : Jérémy Bardeau).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Hatchi est le remake du film japonais Hachikō (1987). Les deux films sont tirés d’une histoire vraie. Né en 1923, le chien Hachikō a attendu son maître à la gare de Shibuyaa dix ans après sa mort. Le chien meurt en 1935. Une statue a été érigée en l’honneur de l’animal en face de la gare. Après la sortie du film américain, en 2012 une statue en bronze du chien a été érigée devant la gare Woonsocket Depot Square qui a servi de lieu de tournage.
Trois chiens ont incarnés Hatchi.
Le tournage s’est déroulé à Rhode Island.
Notre critique de Hatchi.
On sent le film émouvant donc on prépare le paquet de mouchoirs.
Et un seul ne suffira sûrement pas, encore plus si vous êtes sensible avec en bonus l’amour des animaux. Le scénario reflète en effet cette fusion que peut avoir un chien avec son maître où pour lui son maître est toute sa vie. L’histoire est ainsi très évolutive, allant de la rencontre, de l’adoption, de la petite routine qui se créée. On s’attache très vite à tout ce qu’on voit car tout est touchant et est là pour émouvoir sans jamais tomber dans l’excès. De plus, l’animal ne va pas toucher juste une famille mais aussi les commerçants proches de la gare qui vont s’habituer à lui. Puis le deuxième acte du film arrive et l’émotion prend encore un nouvel élan. On oscille constamment entre film dramatique, pleurs et sourires. Le pire étant que nous on connait la raison mais que Hatchi n’a pas compris, ce qui renforce l’impact. La conclusion est encore plus magnifique et on en ressort pas indemne.
Parker est un homme simple, attentionné et qui va se lier d’affection pour son chien. C’est vraiment fort et les propriétaires d’animaux s’identifient facilement à lui. Sa fille va aussi être marquée car elle aussi va vite s’accrocher au chien et elle va devoir compenser l’absence de son père sans jamais réussir à recréer ce même lien qui les unissait. Puis bien évidemment il y a les commerçants près de la gare, que ce soit le guichetier, la vendeuse ou le marchand de hot-dogs. Chacun va s’attacher aussi au chien qu’ils voient chaque soir à la gare. Ils compatissent tous pour lui et vont s’occuper d’eux à leur façon. Enfin, Hatchi. En plus d’avoi un chien qui a une bouille craquante, on voit vraiment ce qu’il ressent et l’amour qu’il dégage envers son maître, l’attendant pendant des années dans l’espoir de le revoir.
Ce n’est pas le genre de film qui demande une réalisation poussée et pourtant, le résultat est remarquable. Tout est parfaitement maîtrisée en misant sur la sobriété et arrivant à donner une ambiance aussi bien pesante quand il faut et magique par moment. On apprécie les plans à travers les yeux du chien, permettant de voir comment il perçoit le monde, cherchant toujours du regard son maître. Ce qui va surtout marquer les esprits pour les émotions, c’est sa bande originale. Elle est merveilleuse, jouant sur l’espoir mais aussi la tragédie et ça touche profondément.
Hatchi est un film poignant, qui en fera pleurer plus d’un, témoignant de l’amour d’un chien envers son maître.