Réalisation : Francis Lawrence.
Scénario : Michael Arndt et Simon Beaufoy.
Production : Nina Jacobson et Jon Kilik.
Musique : James Newton Howard.
Société de production : Color Force et Lionsgate.
Distributeur : Lionsgate.
Première mondiale : 11 novembre 2013 (Londres).
Date de sortie USA : 22 novembre 2013.
Date de sortie française : 27 novembre 2013.
Titre original : The Hunger Games: Catching Fire.
Durée : 2h26.
Budget : 130 millions de dollars.
Box-office mondial : 865 millions de dollars.
Box-office USA : 424,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 140 889 entrées.
Résumé.
Pour la 75e édition des Hunger Games, d’anciens gagnants sont les nouveaux participants. Peeta et Katniss sont désignés d’office. Néanmoins, la colère gronde dans les districts et Katniss compte bien souffler sur les braises pour renverser le Capitole.
Casting.
Katniss Everdeen : Jennifer Lawrence (VF : Kelly Marot).
Peeta Mellark : Josh Hutcherson (VF : Julien Bouanich).
Gale Hawthorne : Liam Hemsworth (VF : Emmanuel Garijo).
Haymitch Abernathy : Woody Harrelson (VF : Jérôme Pauwels).
Cinna : Lenny Kravitz (VF : Raphaël Cohen).
Effie Trinket : Elizabeth Banks (VF : Marie-Eugénie Maréchal).
Coriolanus Snow : Donald Sutherland (VF : Bernard Tiphaine).
Caesar Flickerman : Stanley Tucci (VF : Bernard Alane).
Plutarch Heavensbee : Philip Seymour Hoffman (VF : Thierry Hancisse).
Finnick Odair : Sam Claflin (VF : Axel Kiener).
Johanna Mason : Jena Malone (VF : Émilie Rault).
Wiress : Amanda Plummer (VF : Martine Meirhaeghe).
Beetee : Jeffrey Wright (VF : Jean-Louis Faure).
Primrose Everdeen : Willow Shields (VF : Joséphine Ropion).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Hunger Games : l’embrasement est l’adaptation du roman du même nom de Suzanne Collins publié en 2010. C’est la suite de Hunger Games.
Bien que la scène ne montre pas tout à l’écran, l’actrice Jena Malone s’est réellement dénudée entièrement dans l’ascenseur de verre. Ce n’était pas non plus tourné en studio mais dans un hôtel en activité. Lorsque les portes se sont ouvertes, un personnel de l’hôtel est tombé nez à nez avec l’actrice entièrement nue.
Le tournage s’est déroulé du 11 septembre au 21 décembre 2012 en Georgie, Hawaï et Californie.
Notre critique de Hunger Games : l’embrasement.
Il y a le risque de recyclage avec le même concept d’une arène à l’unique gagnant.
Le scénario a deux actes bien distincts. Le premier montre comment les deux héros ont évolué après leur victoire. C’est la tournée promotionnelle de la victoire mais dans le même temps, le début des émeutes dans les districts contre un système qu’ils ne supportent plus. Par conséquent, le Capitole veut mater la rébellion. Les idées sont intéressantes et on sent que le point de rupture est proche. Il y a un excellent potentiel jusqu’à ce qu’arrive le second acte. On repart à nouveau dans l’arène pour un combat à morts. Sauf que cette fois-ci, pour éviter le « déjà-vu », l’arène en elle-même lance des pièges dont il faut survivre. Les candidats doivent donc survivre à la fois aux idées de l’organisateur du jeu ainsi que des autres participants. Il y a plus de tension car il y a un phénomène logique, une sorte de grand casse-tête à résoudre. Cependant, il est dommage que ça occulte ce qu’on avait eu droit au premier acte. Petit bémol aussi sur sa conclusion. Non pas qu’elle soit décevante, loin de là, mais les scénaristes planchaient sur plusieurs films et l’histoire se veut donc en plusieurs parties. On n’a donc pas une vraie fin de film mais juste le début de quelque chose.
Jennifer Lawrence livre une superbe prestation, en particulier dans le premier acte justement. Katniss est toujours traumatisée de ce qu’elle a vécu et elle ne supporte plus les agissements du Capitole. Elle doit donner une image pour les caméras tout en devant freiner sa colère pour préserver sa famille. Une fois dans l’arène, sa lutte pour survivre est à l’image du premier film. Là encore, c’est sa facette du début qui fait qu’on accroche plus. Même constat pour Peeta qui doit abandonner l’amour qu’il lui porte mais qui doit mentir devant le public. Du côté des nouveaux, Finnick semble être le super-héros mais il se révèle au final plein de ressources car au fond de lui, il lutte aussi contre un système. Il en est de même pour Johanna, qui ne cache pas sa colère de retourner dans l’arène. C’est donc avec les candidats qu’on comprend que la révolte n’est pas loin car ils sont à l’image des districts. Le Président veut en finir avec Katniss via le jeu afin de mettre également un terme aux émeutiers. Il est toujours aussi fourbe. Quant au nouvel organisateur du jeu, il semble prendre un malin plaisir à manipuler l’arène et sa froideur le rend angoissant.
La réalisation n’apporte rien de bien neuf et c’est assez propre au final. Dommage de ne pas proposer un style propice à un tel univers. Pour ne rien changer à ce qu’on disait déjà, le premier acte se veut fort en émotions, dramatiques à souhait et sans fausse note. Le second est donc plus dans l’action et une tension vivace. Le rythme n’est donc pas le même mais il est efficace sur chaque partie. Les effets visuels sont toujours à la hauteur de même que les costumes qui rivalisent toujours d’originalité et de créativité de la part des stylistes. On apprécie également une bande originale plus envoûtante dont le thème principal qui prend davantage d’ampleur.
Hunger Games : l’embrasement propose deux histoires en une et qui vaut le détour par sa première partie poignante.
