Réalisation : Quentin Tarantino.
Scénario : Quentin Tarantino.
Production : Lawrence Bender et Quentin Tarantino.
Musique : Inconnu.
Société de production : Miramax, A Band Apart, Lawrence Bender Productions et Mighty Mighty Afrodite Productions.
Distributeur : Miramax.
Date de sortie USA : 25 décembre 1997.
Date de sortie française : 1er avril 1998.
Titre original : Jackie Brown.
Durée : 2h34.
Budget : 12 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : 39,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 335 402 entrées.
Résumé.
Hôtesse de l’air, Jackie Brown utilise son travail pour transférer de l’argent pour Ordell Robbie, trafiquant d’armes. Arrêtée par la police, elle va chercher un moyen de s’en sortir et si possible de profiter de la situation.
Casting.
Jacqueline « Jackie » Brown : Pam Grier (VF : Maïk Darah).
Ordell Robbie : Samuel L. Jackson (VF : Thierry Desroses).
Max Cherry : Robert Forster (VF : Alain Dorval).
Melanie Ralston : Bridget Fonda (VF : Anneliese Fromont).
Ray Nicolette : Michael Keaton (VF : Jérôme Keen).
Louis Gara : Robert De Niro (VF : Sylvain Joubert).
Mark Dargus : Michael Bowen (VF : Joël Martineau).
Beaumont Livingston : Chris Tucker (VF : Günther Germain).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Jackie Brown est l’adaptation du roman Punch créole d’Elmore Leonard publié en 1992.
Paul Newman et Gene Hackman ont été envisagés pour le rôle de Max Cherry ; Sylvester Stallone pour celui de Louis Gara ; John Travolta pour celui de Ray Nicollete.
Le tournage s’est déroulé du 26 mai au 8 août 1997 en Californie.
Notre critique de Jackie Brown.
Idée originale qui peut nous offrir un film particulièrement intense.
Tout dépend où vous mettez le curseur de l’intensité car c’est assez plat comme scénario malgré tout le potentiel. Là où on s’attend à de la duperie, de la manipulation, du chacun pour soi à travers un plan très bien ficelé, on finit par s’embourber dans la première moitié tandis que la seconde tente de mettre en pratique la supercherie mais perd en intérêt. L’histoire se veut molle et ne propose même pas de séquences percutantes. C’est vraiment dommage car tous les ingrédients étaient là pour vraiment se démarquer du lot. Il n’y a pas non plus de grands rebondissements ou de surprises dans une intrigue trop simpliste. De plus, il y a une approche comique qui donne une légèreté pas si mauvaise et ce contraste est qualitatif pour le métrage.
Jackie est celle qui donne son titre au film et pourtant… on a l’impression qu’on la voit à peine dans le film. Elle est quelqu’un d’intelligente, qui va jouer sur deux tableaux, qui a confiance en elle malgré les risques mais qui avait tellement mieux à offrir en étant exploitée à sa juste mesure. Elle se trouve dans l’ombre d’Ordell. C’est presque lui qui a tous les projecteurs en étant un trafiquant qui pense s’enrichir mais qui va se faire rouler et qui élimine tous ceux qui pourraient le compromettre. Quant aux enquêteurs, ils tentent de comprendre le fonctionnement de cette affaire en se disant qu’ils ont retourné quelqu’un mais ils ne voient pas l’évidence. Concernant Max, qui est un peu le lien entre les camps tout en voulant prendre sa part, il manque de développement.
La seule originalité de la mise en scène est la présence de cartons entre les séquences pour faire une sorte de chapitrage mais ça n’a pas grande utilité. Le reste est basique en terme de réalisation et on se dit, là encore, qu’il y avait moyen d’être plus audacieux. Le rythme est d’ailleurs bien trop monotone et ce, peu importe les séquences même quand il y a un minimum d’action. En revanche, la bande originale est intéressante avec beaucoup de musiques entraînantes ou de chansons.
Jackie Brown avait un gros potentiel mais on en sort déçu de voir que ça ne va jamais bien loin.