Réalisation : Justin Baldoni.
Scénario : Christy Hall et Colleen Hoover.
Production : Jamey Heath, Alex Saks et Christy Hall.
Musique : Duncan Blickenstaff et Rob Simonsen.
Société de production : Wayfarer Studios, Sony Pictures Television et Saks Picture Company.
Distributeur : Sony Pictures Releasing International.
Date de sortie USA : 9 août 2024.
Date de sortie française : 14 août 2024.
Titre original : It Ends With Us.
Durée : 2h21.
Budget : 25 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Lily Bloom s’installe à Boston pour ouvrir une boutique de fleurs. Elle rencontre Ryle et elle tombe amoureuse. Une vie de couple qui débute idéalement avant de sombrer. Atlas, son ancien amour de jeunesse, fait un retour dans sa vie à ce moment là.
Casting.
Lily Bloom : Blake Lively (VF : Elisabeth Ventura).
Ryle Kincaid : Justin Baldoni (VF : Adrien Antoine).
Atlas Corrigan : Brandon Sklenar (VF : Valentin Merlet).
Allysa : Jenny Slate (VF : Jean-Stan Du Pac).
Marshall : Hasan Minhaj (VF : Antoine Schoumsky).
Jenny : Amy Morton (VF : Dominique Vallée).
Lily (jeune) : Isabela Ferrer (VF : Inconnue).
Atlas (jeune) : Alex Neustaedter (VF : Jean-Stan Du Pac).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Jamais plus – It ends with us est l’adaptation du roman du même nom de Colleen Hoover publié en 2016.
Le projet débute en 2023.
Aux États-Unis, le film devait initialement sortir le 9 février 2024 puis le 21 juin 2024 avant d’être à nouveau repoussé.
Le tournage s’est déroulé dans le New Jersey.
Notre critique de Jamais plus – It ends with us.
On semble s’orienter vers un triangle amoureux bien classique alors vaut-il le détour ?
Alors… oui et non. Oui car il va traiter d’un sujet très important et non car le scénario est déséquilibré. Le premier acte se veut vraiment trop long sur la rencontre et le début de la relation. On fait du surplace même si on voit en filigrane les prémisses d’une toxicité. Puis vient le second acte où l’ancien amour refait surface et c’est bien trop court de voir cette phase de doute. Arrive enfin le dernier acte qui est le plus intense : la violence conjugale. La manipulation fait des ravages sur la vérité trafiquée, les coups sont là, l’emprise, la relation malsaine… Toute la gravité de l’histoire est là mais aurait eu davantage d’impact à arriver plus tôt dans le film afin de vraiment donner des illustrations de ce que vivent ce genre de couple afin de voir les indices, les méthodes, les façons de s’en sortir. C’est aussi les solutions qu’on aurait aimé que ce soit plus développé pour aider les personnes victimes de violences conjugales. Au final, le triangle amoureux n’est pas omniprésent et c’est une bonne chose. La fin du film est très surprenante et va marquer les esprits dans son dénouement.
En parallèle à tout ça, on aura une autre intrigue qui dessine ainsi la personnalité de Lily. Ayant vécu un traumatisme dans sa jeunesse, cela la rend méfiante et fragile même si elle le cache. Elle a du mal à faire confiance et son passé va revenir par flash selon les circonstances. Elle se croit heureuse mais sans ouvrir les yeux sur la réalité. Son actrice l’incarne parfaitement bien. Elle se trouve dans la toile de Ryle. Charmeur, bon orateur… il est aussi un manipulateur, un narcissique, un impulsif violent. Il a tous les traits de la personne toxique. Le triangle se termine avec Atlas. Amour de jeunesse, l’homme de la première fois, il va incarner l’autre facette : celui du gars respectueux, qui a aussi un passif douloureux qui va lui avoir donner une autre façon de vivre et surtout, quelqu’un qui n’a pas oublié ses sentiments envers Lily. Il fait office d’ange gardien du mieux qu’il peut. Petit regret sur la sœur de Ryle (et amie de Lily) qui avait un potentiel mais qui n’est pas assez exploitée alors qu’elle savait des choses.
C’est le genre de film qui demande une attention particulière sur la réalisation tant le sujet est puissant de base. Malheureusement, ce n’est pas tout à fait ça et c’est bien trop sobre. Le pire étant cette manie de faire une caméra toujours tremblante sans réel intérêt. En revanche, l’utilisation des flash-backs est parfaitement bien gérée pour nous montrer l’histoire avant l’histoire qui donne le miroir de la situation actuelle. La bande originale dispose de chansons typiques d’une comédie romantique qui collent plutôt bien mais dommage que les musiques n’apportent pas davantage d’émotions.
Jamais plus – It ends with us souffre d’un démarrage très poussif avant de s’envoler dans la gravité de la relation toxique et de la violence pour donner une histoire marquante.
