Réalisation : Guillaume Maidatchevsky.
Scénario : Guillaume Maidatchevsky et Guillaume Lonergean.
Production : Laurent Flahault et Gaël Nouaille.
Musique : Julien Jaouen.
Société de production : Valdés, TF1 Studio, Les Productions Rivard, Christal Films Productions, Adler Entertainment, BNP Paribas Pictures, Canal+, France Télévisions et CNC..
Distributeur : UGC Distribution.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 27 décembre 2023.
Titre original : Kina & Yuk : renards de la banquise.
Durée : 1h20.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 1,4 millions de dollars.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 288 770 entrées.
Résumé.
Kina et Yuk, un couple de renards polaires, vont devoir s’aventurer profondément dans le Grand Nord à la recherche de nourriture pour leur future progéniture. Suite à la fonte des glaces, les deux renards se retrouvent séparer et vont devoir survivre.
Casting.
Narratrice : Virginie Efira.
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À venir.
Notre critique de Kina & Yuk : renards de la banquise.
Un film centré sur des animaux permet très souvent de jouer sur l’instant mignon et de s’évader pleinement.
On est clairement confiant en se lançant dans le film car on prend effectivement cette direction avec les dangers de la nature, l’immensité des paysages, le quotidien des renards… et on pensait que ça continuerait mais vient alors la seconde moitié du film. Malheureusement, à partir de là on décroche. En effet, le fait de se concentrer sur la ville casse un peu le côté « nature » et on y perd aussi en émotions. Et ce, parce que le film ne semble pas trop savoir sur quel pied danser. Fiction ? En partie. Documentaire ? En partie. Donc une docu-fiction ? Et bien… c’est plutôt bancal. Là où on pensait qu’on aurait un scénario basé sur la réalité, on se retrouve avec plusieurs séquences bien trop scénarisées pour que ce soit crédible. C’est dommage car le public pensera y trouver de la véracité alors que c’est bien souvent plutôt truqué. De plus, on passe la quasi intégralité du film sur Kina tandis que Yuk… ne fait que des petites apparitions. C’est un peu tromperie sur la marchandise. Surtout que c’est plutôt lui qui est le plus « naturel ». On regrette aussi que le message écologique sur la fonte des glaces soit si survolée alors que ça aurait permis de faire prendre conscience au public du désastre environnemental pour ces animaux là.
Avec un tel métrage, la concurrence est rude surtout avec National Geographic qui règne en maître sur ce genre de métrage, ou bien de Disneynature qui éblouit très souvent. Pourtant, la réalisation ici sort son épingle du jeu pour aller dans la cour des grands… ou presque. Ceci ne fonctionne que dans la première moitié, là où on est en pleine banquise, avec des plans filmés par des drones qui donnent un sentiment d’évasion prononcé. Mais dans la partie en ville, on est sur du classique qui manque d’audace et même d’approche artistique. L’autre grande qualité de ce genre de métrage réside la plupart du temps dans sa bande originale. Cette dernière est idéale, flirtant avec le comique quand il faut même aussi avec la gravité des faits au bon moment. Elle apporte vraiment quelque chose au métrage. Quant à la narration de Virginie Efira, elle est parfaite avec une voix posée mais aussi bien interprétée au gré des péripéties.
Kina & Yuk : renards de la banquise démarre de la bonne manière avant de se perdre en voulant trop aller sur une scénarisation manquant de conviction malgré la présence de magnifiques paysages.
