Réalisation : J. C. Chandor.
Scénario : Matt Holloway, Art Marcum et Richard Wenk.
Production : Avi Arad, David B. Householter et Matthew Tolmach.
Musique : Benjamin Wallfisch.
Société de production : Columbia Pictures, Marvel Entertainment, Arad Productions, Matt Tolmach Productions, Sony Pictures Entertainment et Truenorth Productions.
Distributeur : Sony Pictures.
Date de sortie USA : 13 décembre 2024.
Date de sortie française : 18 décembre 2024.
Titre original : Kraven the hunter.
Durée : 2h07.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Sergueï Kravinoff se trouve doté de capacités surhumaines avec des aptitudes d’animaux. Il devient alors le plus grand chasseur au monde et se fait appeler Kraven.
Casting.
Sergueï Kravinoff / Kraven le Chasseur : Aaron Taylor-Johnson (VF : Inconnue).
Nikolaï Kravinoff : Russell Crowe (VF : Inconnue).
L’Étranger : Christopher Abbott (VF : Inconnue).
Calypso : Ariana DeBose (VF : Inconnue).
Dmitry Smerdiakov : Fred Hechinger (VF : Inconnue).
Rhino : Alessandro Nivola (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Kraven the hunter est tiré d’un personnage Marvel créé par Stan Lee et Steve Ditko. Il fait sa première apparition dans le comics The Amazing Spider-Man (vol. 1) #15 en août 1964. Le film prend place dans le « Spider-Verse ».
Le personnage devait à l’origine être l’antagoniste de Spider-Man 4 porté par Tobey Maguire mais le projet fut avorté. Il était aussi attendu dans The Amazing Spider-Man 3 avec Andrew Garfield mais là encore le film n’a jamais vu le jour.
Brad Pitt, Keanu Reeves, John David Washington et Adam Driver ont été envisagés pour le rôle de Kraven ; Jodie Turner-Smith et Taylour Paige pour celui de Calypso.
Le film devait initialement sortir le 6 octobre 2023, puis repoussé au 30 août 2024.
Le tournage s’est déroulé du 20 mars au 20 juin 2022 en Angleterre et en Islande.
Notre critique de Kraven the hunter.
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Et bien… non. On va être honnête, on s’attendait à vraiment pire que ça vu ce que les studios nous avaient habitué jusque là. Le scénario n’est pas de très haute qualité. Déjà car on a encore droit à une origin story qui se veut très chaotique alors qu’on aurait pu économiser du temps pour mieux travailler l’intrigue. En effet, on est plus tourné vers une sorte de vengeance mutuelle sans offrir de grandes péripéties. L’histoire est même un peu floue, peu captivante mais pas soporifique pour autant. Il y a cette sensation que les scénaristes n’ont pas voulu aller trop loin pour ne pas être ridicule mais pas assez efficace pour proposer de la haute qualité. Dans les autres défauts, tout va vraiment trop vite que rien n’a le temps de se poser qu’on est déjà passé à autre chose, comme si des scènes ont été rajoutées pour combler du vide sur du vide. Bien entendu, le film ne va pas apporter d’émotions malgré quelques tentatives avortées comme la dénonciation du braconnage ou la pression familiale.
L’acteur principal s’en sort bien dans le rôle de Kraven. Ce dernier est doté de capacités animales et ça le rend particulièrement intéressant dans sa façon de se battre, de percevoir le monde et de s’adapter à chaque situation. Il a un fort charisme même s’il endosse, méthode récurrente au cinéma des dernières années, l’anti-héros. Il sera aidé par Calypso, une avocate qui va l’aiguiller sur des cibles à traquer mais elle n’a pas d’intérêt plus prononcé dans le film. Son potentiel se déclenche bien trop tard pour que ça vaille le coup. Le père de Kraven, joué par un décevant Russell Crowe, est un chef de mafia trop caricaturale. Quant au frangin du héros, c’est le gars qui vit dans l’ombre et qui veut s’émanciper. Mais le pire revient aux antagonistes avec le Rhino, ridicule au possible et qui gâche tout à chaque fois qu’on le voit, et l’Étranger qui n’apporte rien et que son absence n’aurait pas été remarquée.
Au global, la réalisation n’a rien d’exceptionnel. Même les séquences d’action sont assez pauvres. Certes, ça change par rapport au déluge visuel qu’on a parfois même vu le potentiel de Kraven, on était en droit de s’attendre à une meilleure exploitation de ses facultés animales. C’est d’ailleurs ce qui va être aussi le défaut technique du film : les effets numériques. Ils ne sont pas hideux mais pour 2024, il y a vraiment du retard. Ils sont trop flagrants, peu travaillés et mal incrustés. Même les animaux virtuels manquent de naturel alors forcément, quand c’est Kraven qui grimpe aux murs, ça fait décrocher du film. Déception aussi sur la bande originale qui n’a pas d’ambiance propre au personnage.
Kraven the hunter conclut enfin l’arc établi par Sony en se voulant le moins pire du lot mais gâchant tout le potentiel qu’offrait le personnage.