Réalisation : Karl Freund.
Scénario : John L. Balderston.
Production : Carl Laemmle Jr..
Musique : James Dietrich.
Société de production : Universal Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 22 décembre 1932.
Date de sortie française : 8 décembre 1933.
Titre original : The Mummy.
Durée : 1h13.
Budget : 196 000 dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Imhotep, un prêtre de l’Égypte ancienne, est revenu à la vie. Il cherche à retrouver sa bien-aimée, la princesse Ank-Souh-Namun, qu’il croit reconnaître en Helen, la fille d’un gouverneur.
Casting.
Imhotep / Ardath Bey : Boris Karloff (VF : Philippe Dumond).
Helen Grovesnor / Princesse Ank-Souh-Namun : Zita Johann (VF : Inconnue).
Frank Whemple : David Manners (VF : Inconnue).
Sir Joseph Whemple : Arthur Byron (VF : Inconnue).
Docteur Muller : Edward Van Sloan (VF : Inconnue).
Ralph Norton : Bramwell Fletcher (VF : Inconnue).
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
The King of the Dead et ImHoTep ont été envisagés comme titre du film.
Le tournage s’est déroulé de septembre à novembre 1932 en Californie.
Notre critique de La momie (1932).
L’Égyptienne antique fascine et est propice à faire des films sur leur culture.
Il faut reconnaître que le scénario n’est pas des plus captivants. Après que la momie soit revenue à la vie, le reste n’offre pas de grandes péripéties passionnantes. Tout est en effet assez plat, sans grands enjeux ni même une ambiance bien particulière. Certes, on a droit à quelques morts sauf que ça nous laisse indifférent. En réalité, l’intrigue se veut plutôt romantique, dans une sorte de triangle amoureux entre un homme moderne, un prêtre antique revenu à la vie et une fille moderne qui serait la réincarnation d’une princesse. Ce n’est guère convaincant et rien ne permet d’apporter des émotions. L’écriture des dialogues est aussi trop lyrique, trop théâtral que ça ne participe pas à entrer davantage dans le film. La fin du métrage est aussi trop abrupte et manque d’une véritable conclusion.
Le constat est identique concernant les personnages. Ardath / Imhotep ne fait pas peur du tout, se contentant juste d’être inexpressif, froid, au ton monocorde et ne respirant ni la joie de vivre ni l’amour. Néanmoins, l’acteur joue correctement le rôle. Helen, l’intérêt amoureux, n’est pas attachante non pas car elle est désastreuse mais parce que son personnage n’est pas développée du tout. Il faut dire aussi que son actrice surjoue très fortement que ça perd en conviction. Concernant les autres rôles, Frank, amoureux d’Helen, veut trop la jouer bon samaritain chevalier blanc et galant que c’est une cliché sur patte.
Dur aussi de se réveiller tant la réalisation est extrêmement lente. Tellement lent que ça donne une absence de tension, on ne ressent absolument pas le danger et rien n’est fait pour donner un regain d’intérêt. Il n’y a pas non plus d’éléments techniques à retenir tant c’est très simpliste. Côté décor, pour l’époque ça passe et même si ça fait un peu carton pâte, cela permet de donner un peu de diversité visuelle avec l’Égypte d’époque. On regrette juste que le titre soit énormément trompeur car de tout le film, on ne verra la momie qu’à peine une minute et encore, juste figée dans son sarcophage.
La momie n’a rien d’exceptionnel, se voulant ennuyeux et dénué de sensations.