Réalisation : Hayao Miyazaki.
Scénario : Hayao Miyazaki.
Production : Toshio Suzuki.
Musique : Joe Hisaishi.
Société de production : Tokuma Shoten, Studio Ghibli, Nippon Television Network, Dentsu, Buena Vista Home Entertainment, Tohokushinsha Film Corporation et Mitsubishi.
Distributeur : Toho.
Date de sortie japonnaise : 20 juillet 2001.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 10 avril 2002.
Titre original : Sen to Chihiro no kamikakushi.
Titre anglais : Spirited Away.
Durée : 2h04.
Budget : 19 millions de dollars.
Box-office mondial : 358 millions de dollars.
Box-office USA : 15,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 436 845 entrées.
Résumé.
Chihiro, dix ans, perd de vue ses parents après un déménagement et va entrer dans le monde des esprits. La petite fille explore ce nouveau lieu afin de retrouver sa famille.
Casting.
Chihiro Ogino / Sen : Rumi Hiiragi (VF : Florine Orphelin).
Hakū : Miyu Irino (VF : Donald Reignoux).
Yubaba / Zeniba : Mari Natsuki (VF : Anne Ludovik).
Kamaji : Bunta Sugawara (VF : Jean-Claude Sachot).
Yūko Ogino : Yasuko Sawaguchi (VF : Laurence Bréheret).
Akio Ogino : Takashi Naitō (VF : Jean-François Aupied).
Lin : Yumi Tamai (VF : Véronique Volta).
Aogaeru : Tatsuya Gashuin (VF : Gilbert Lévy).
Sans-visage : Akio Nakamura (VF : Gilbert Lévy).
Boh : Ryūnosuke Kamiki (VF : Inconnue).
Chichiyaku : Tsunehiko Kamijō (VF : Inconnue).
Aniyaku : Takehiko Ono (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le voyage de Chihiro est une adaptation libre du roman La Cité des brumes oubliées de Sachiko Kashiwaba publié en 1975.
Même si en très grande partie produit en animation traditionnelle à la main, l’ordinateur a été utilisé pour certains effets (éclairages, eaux, textures…).
Notre critique de Le voyage de Chihiro.
Voyage dans un pays d’esprit et fantastique, une bonne dose de féerie en vue probablement.
Alors effectivement, c’est tellement dans le fantastique que ça en devient parfois très confus que ça ne semble jamais en finir. Le scénario a pourtant une base simple d’une petite fille qui veut retrouver ses parents et son monde. Pourtant, l’histoire est sans queue ni tête. Certes, il y a sans doute une dimension poétique à prendre en compte mais c’est tellement abstrait qu’on a du mal à voir où on nous mène. Il y avait pourtant matière à faire avec une jeune fille qui vit mal son déménagement mais non, ça passe complètement à la trappe. On a l’impression que l’intrigue improvise au fil du temps et ça tire énormément en longueur pour pas grand chose. Sans compter que le film dégage aucune émotion si ce n’est de l’ennui. Pour la féerie, on est donc clairement déçu.
Chihiro est une petite fille toute simple et on s’attache facilement à elle car elle a un bon fond et elle veut aider. On le disait, elle vit mal la nouvelle vie qui l’attend et si ça occupe son esprit au début du film, c’est occulté par la suite et elle s’adapte finalement à son nouveau monde d’esprit. Elle n’offre alors plus rien et c’est dommage que sa personnalité ne soit pas davantage développée. Hakū semblait avoir une certaine importance dans le film mais n’est pas pleinement exploité à part qu’il veut être une sorte de sauveur. Quant à la Sorcière, elle est très autoritaire et manipulatrice mais rien de bien charismatique, faisant d’elle une antagoniste lambda. Concernant Kamaji, il fait office de mentor et il est plutôt sympathique.
Alors que les studios Ghibli offrent souvent de magnifiques décors, on est vraiment déçu pour ce métrage. Les paysages sont quasiment absents car tout se fait en intérieur. Les intérieurs des bâtiments ne laissent pas pantois mais le problème vient surtout des créatures du monde des esprits. Les personnages ont vraiment un design discutable qui fait en général plutôt peur (en particulier la Sorcière). On perd donc toute cette dimension artistique et ça vire grotesque par moment. La bande originale ne lassera pas de mélodies mémorables et rompt davantage encore avec l’envoûtement.
Le voyage de Chihiro n’est pas un périple qui procure du rêve ou même des étoiles dans les yeux à cause de son visuel.