Réalisation : Spenser Cohen et Anna Halberg.
Scénario : Spenser Cohen et Anna Halberg.
Production : Leslie Morgenstein, Scott Glassgold et Elysa Koplovitz Dutton.
Musique : Joseph Bishara.
Société de production : Screen Gems, Alloy Entertainment, Capstone Pictures et Ground Control.
Distributeur : Screen Gems.
Date de sortie USA : 3 mai 2024.
Date de sortie française : 1er mai 2024.
Titre original : Tarot.
Durée : 1h32.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Des amis jouent au tarot lorsqu’ils vont libérer une force maléfique où chacun va devoir affronter son destin dans une course contre la mort.
Casting.
Haley : Harriet Slater (VF : Inconnue).
Paxton : Jacob Batalon (VF : Inconnue).
Paige : Avantika Vandanapu (VF : Inconnue).
Grant : Adaïn Bradley (VF : Inconnue).
Madeline : Humberly González (VF : Inconnue).
Lucas : Wolfgang Novogratz (VF : Inconnue).
Elise: Larsen Thompson (VF : Inconnue).
Alma Astryn : Olwen Fouéré (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Les cartes du mal est l’adaptation du roman Horrorscope de Nicholas Adams publié en 1992.
Le projet débute en 2022 pour une sortie initialement prévue au 28 juin 2024 avant d’être avancé.
Le tournage s’est déroulé en Serbie.
Notre critique de Les cartes du mal.
Tarot et meurtres, surnaturel et mystère. Film d’horreur cliché ?
On aurait pu le penser et même s’il n’échappe pas à quelques éléments classiques, on reconnait que le scénario nous a pas mal emballé. Alors certes, l’histoire se veut très cyclique car on va assister à différentes morts très scénarisés suite à l’horoscope. C’est là un petit tour de force d’écriture où ce que l’horoscope pouvait être interprété en positif peut aussi l’être en négatif. C’est donc un double niveau de lecture amusant et morbide. Le film va donc s’orienter sur le destin auquel on ne peut échapper. Cette course contre la montre donne une certaine tension. Le mystère se dissipe après la fameuse « scène révélation » qui n’est pas si mauvaise. On se demande aussi comment tout va se terminer et ça a son charme. On apprécie aussi des dialogues correctement écrits, loin du film d’épouvante basique.
Si chacun des personnages n’est pas développé pour qu’on s’attache à eux, on va saluer une chose : ils agissent humainement et logiquement. C’est donc plus crédible pour vivre le scénario. Surtout qu’on évite aussi les gros stéréotypes. Pas de gros bras, pas de gros stratège, pas de comique de service… Même l’intrigue amoureuse est à peine abordée sans être mauvaise. Alors oui, tout le monde ne va pas survivre et on voit aussi comment leur horoscope va influencer aussi leurs actes. Quant à la personne qui sert de « révélation », on regrette que ce soit un peu trop caricatural en étant l’experte dans le domaine.
La tension est assez marquante grâce à une réalisation efficace. Bien que tous les codes de l’épouvante soient présents avec les jump scare, l’éclairage lugubre, le rythme lent… ils sont utilisés à bon escient sans aller dans une surenchère. Même les morts sont « propres », évitant ainsi le gore qui est de plus en plus courant dans ce genre de métrage. Un élément qui va être marquant est la personnification des cartes. En effet, ces dernières sont des personnages qui sont bien vivants et ils vont avoir un design très effrayant. Enfin, la bande originale parvient à appuyer l’image car même si les mélodies et les bruitages n’ont rien de bien originaux, ils font parfaitement le travail.
Les cartes du mal dispose d’un bon tirage pour un film d’épouvante efficace qui reste dans la sobriété.
