Réalisation : Vasiliy Rovenskiy.
Scénario : Elvira Bushtets, Fyodor Derevyanskiy et Vasiliy Rovenskiy.
Production : Roman Borisevich, Maksim Rogalskiy et Vasiliy Rovenskiy.
Musique : Anton Gryzlov.
Société de production : Licensing Brands.
Distributeur : Nashe Kino.
Sortie russe : 23 mars 2023.
Date de sortie USA : 20 septembre 2023.
Date de sortie française : Inconnue.
Titre original : Koty Ermitazha.
Titre anglais : Cats in the museum.
Durée : 1h19.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 9 millions de dollars.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 5 497 entrées.
Résumé.
Le chat Vincent a sympathisé avec la souris Maurice, un adepte de l’art qui adore grignoter des toiles. Se trouvant dans un musée, Vincent rejoint l’équipe des gardiens traquant les souris mais il ne veut pas perdre son amitié avec Maurice.
Casting.
Vincent : Roman Kurtsyn (VF : Inconnue).
Maurice : Diomid Vinogradov (VF : Inconnue).
Cléopâtre : Polina Gagarina (VF : Inconnue).
Fantôme : Diomid Vinogradov (VF : Inconnue).
Max : Pavel Priluchnyy (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À venir.
Notre critique de Les chats au musée.
Il est toujours intéressant de voir des films d’animation qui n’ont pas de visibilité et provenant d’un petit studio.
On reconnait que le scénario est assez original en se plaçant dans le domaine de l’art. Mais ce n’est pas pour autant que c’est d’une grande qualité. En effet, les péripéties ne sont pas des plus passionnantes malgré de très bonnes idées. C’est juste que le concept se veut trop redondant. La souris veut grignoter une peinture, le chat veut l’en empêcher, le fantôme fait son apparition, l’intrigue amoureuse se greffe à tout ça et ainsi de suite. On est plus dans l’esprit cartoon façon Tom et Jerry avec des gags déjà-vu. On aurait pu se dire que d’être dans un musée aurait pu mieux utiliser les oeuvres d’art au sein de l’intrigue mais non. Dommage car ça aurait pu être bien plus amusant. Cet oubli est sûrment parce que l’histoire doit plaire à un très jeune public en se voulant très simple et là pour faire rire. Un public plus grand ressentira un peu plus d’ennui avec un divertissement très léger. Il aurait sans doute été plus judicieux de ne pas s’orienter vers le fantastique et de rester plus terre à terre surtout qu’au final, ce n’est pas une sous-intrigue pertinente. Il faut attendre le dernier acte pour avoir quelques rebondissements et partir sur autre chose mais cela donne un déséquilibre global en qualité.
Maurice est une souris adepte de l’art qui veut rendre hommage à ses ancêtres qui ont tous grignoté une toile de maître. Il est obsédé par ça mais on sent qu’il aurait pu apporter autre chose grâce à ses connaissances. C’est à peine exploité. Vincent est donc le chat qui n’a aucune connaissance… en quoi que ce soit. Il a grandi seul enfermé dans une maison abandonnée donc il découvre tout et se veut naïf et a du mal à retenir les choses. Il improvise donc et pas toujours de la bonne façon. Il participe au musée en devant traquer une souris qui n’est autre que Maurice mais il s’est lié d’amitié avec lui. Il est donc coincé entre son devoir et son amitié. Le fantôme n’a pas grand intérêt. Cléopâtre est une chatte qui tombe amoureuse de Vincent sauf que même constat, elle ne sert pas à grand chose. Concernant les chats gardiens du musée, ils ne sont pas développés et se ressemblent un peu tous en personnalité.
Le point faible du film : son visuel. Certes, on a tellement l’habitude de voir des productions de gros studios d’animation qu’un plus petit studio ne peut pas forcément rivaliser. Pour autant, on est en droit d’avoir quand même quelque chose de plus beau à voir. On va du très beau (l’eau est superbe ou même certains passages au musée) au très faiblard comme certains décors qui se veulent lisses, sans textures et parfois on devine presque les polygones qui composent la modélisation de l’objet. Heureusement, le design de Maurice et de Vincent est plutôt bon, contrairement aux chats gardiens qui font presque peur en réalité. Mais la grosse déception concerne l’animation en général. Les personnages manquent de fluidité, ils sont même parfois très rigides (les pattes des chats qui sont souvent bien droites pour marcher). On a aussi cette impression du personnage animé puis incrusté ensuite dans le décor tant les raccords sont perfectibles. Les lois de la physique semblent aussi assez inexistantes tant les personnages ont parfois tendance à flotter au lieu de courir ou à défier la gravité en faisant des sauts sans ressentir la lourdeur de la chute. On pourrait presque dire qu’on a l’impression de voir des animations de jeux vidéo dans les années 2000. Le tout est un peu compensé par une réalisation propre et efficace.
Les chats au musée a une très bonne idée d’histoire mais n’arrive pas à l’exploiter pleinement. Son visuel est aussi très en retard et loin d’un standard acceptable.