Réalisation : Renny Harlin.
Scénario : Alan R. Cohen, Alan Freedland et Amber Loutfi.
Production : Alastair Burlingham, Mark Canton, Charlie Dombek, Christopher Milburn, Gary Raskin et Courtney Solomon.
Musique : Justin Caine Burnett.
Société de production : Fifth Element Productions et Frame Film.
Distributeur : Lionsgate Films.
Date de sortie USA : 17 mai 2024.
Date de sortie française : 15 mai 2024.
Titre original : The Strangers: Chapter 1.
Durée : 1h31.
Budget : 8,5 millions de dollars.
Box-office mondial : 47,8 millions de dollars.
Box-office USA : 35,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 179 020 entrées.
Résumé.
Maya et Ryan tombent en panne dans une petite ville. Logeant dans un Airbnb, ils se retrouvent traqués par trois tueurs masqués.
Casting.
Maya : Madelaine Petsch (VF : Kelly Marot).
Ryan : Froy Gutierrez (VF : Aurélien Raynal).
Debbie : Rachel Shenton (VF : Inconnue).
Gregory : Gabriel Basso (VF : Inconnue).
Rotter : Richard Brake (VF : Inconnue).
Shelly : Ema Horvath (VF : Rebecca Benhamour).
Chris Sampson : Florian Clare (VF : Inconnue).
Lucy : Rebecka Johnston (VF : Inconnue).
Marcus : Miles Yekinni (VF : Inconnue).
Rudy : Ben Cartwright (VF : Pierre-François Pistorio).
Carol : Janis Ahern (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2022 et se veut le premier film d’une trilogie dont les trois opus sont tournés simultanément. C’est un redémarrage de la franchise The Strangers tout en se voulant une continuité des films précédents.
Le tournage s’est déroulé du 29 août au 28 octobre 2022 en Slovaquie.
Notre critique de Les intrus.
On sent clairement le déjà-vu mais une surprise n’est pas impossible.
Finalement, il n’y aura pas de surprises. Toute l’histoire est extrêmement classique pour le genre horrifique que ça nous laisse de marbre. La première moitié du scénario n’apporte rien tant on fait du surplace. Cela pose les bases mais on a vite compris sauf que ça s’éternise. Puis la seconde moitié où la « traque » commence ne fait qu’aligner les clichés de l’épouvante jusqu’à en donner toutes les situations ridicules. C’est le parfait manuel du « ce qu’il ne faut pas faire dans un film d’horreur » à savoir ne pas prendre d’arme pour se défendre, faire le tour de la maison alors qu’il y a clairement un intrus qui menace, perdre son téléphone ou autre élément de survie… Sans oublier bien sûr les péripéties caricaturales de se blesser quand il ne faut pas (en plus que ça vient de nulle part), perdre le réseau téléphonique pile quand on a les secours en ligne… En fait la seule chose qui va donner un intérêt au scénario est qu’on veut comprendre qui sont les agresseurs et leurs motivations car pour le reste, c’est d’un ennui mortel. Enfin, vu que c’est une trilogie, il n’y a pas de véritable fin et c’est encore plus frustrant car on a des questions sans réponses.
Le petite couple qui fête ses cinq ans c’est très choupi mais bien sûr c’est pour contrebalancer avec ce qu’ils vont vivre. Maya est la femme en détresse tandis que Ryan est l’homme protecteur. Rien de nouveau sous le soleil en somme. Aucun n’a une personnalité développée et on sait juste que Maya est végétarienne (super scoop). Par conséquent, on ne s’attache pas à eux même si on salue le travail de l’actrice qui livre une belle prestation. Concernant les trois agresseurs masqués, ce sont les masques qui font tout le boulot et leur prestance qui se veut inquiétante à se déplacer lentement. Voilà, c’est tout car il n’y a rien d’autres à dire sur eux.
Le réalisateur ne s’est pas trop pris la tête en piochant dans le manuel du « les codes du film d’horreur ». Tout est vu et revu jusque dans les moindres détails, aussi bien sonore que visuelle. Sans oublier bien évidemment l’utilisation abuse de jump scare pas du tout effrayants. Bien sûr, tout se déroule de nuit parce que sinon ce n’est pas drôle avec la forêt disposant de tout plein de projecteurs car sinon on n’y verrait rien. Même la bande originale n’y va pas par quatre chemins en apportant aucune originalité.
Les intrus rate son intrusion dans l’originalité tant tout est fait pour correspondre au manuel du « film d’horreur de bas étage qui recycle tout ce qui a déjà état fait auparavant ».