Réalisation : Rodrigo Garcia.
Scénario : Ronnie Christensen.
Production : Aubrey Henderson, Kelli Konop, Mary Lee, Julie Lynn, Judd Payne, Matthew Rhodes et Keri Selig.
Musique : Ed Shearmur.
Société de production : TriStar Pictures, Mandate Pictures, Persistent Entertainment et Intuition Films.
Distributeur : Sony Pictures Releasing.
Sortie espagnole : 26 septembre 2008.
Date de sortie USA : 24 octobre 2008.
Date de sortie française : 11 mars 2009.
Titre original : Passengers.
Durée : 1h33.
Budget : 25 millions de dollars.
Box-office mondial : 5,8 millions de dollars.
Box-office USA : 292 000 dollars.
Entrées françaises : 91 820 entrées.
Résumé.
Claire est thérapeute et doit venir en aide à des rescapés d’un crash aérien. L’un de ses patients, Eric, se sent au contraire très heureux et ne semble pas conscient de ce qui est arrivé.
Casting.
Claire Summers : Anne Hathaway (VF : Sylvie Jacob).
Eric : Patrick Wilson (VF : Jérôme Pauwels).
Perry : Andre Braugher (VF : Inconnue).
Toni : Dianne Wiest (VF : Inconnue).
Arkin : David Morse (VF : Philippe Peythieu).
Jack : William B. Davis (VF : Inconnue).
Dean : Ryan Robbins (VF : Inconnue).
Shannon : Clea DuVall (VF : Inconnue).
Norman : Don Thompson (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le tournage s’est déroulé en Colombie-Britannique.
Notre critique de Les passagers.
On est emballé par le pitch qui semble nous orienter dans un thriller psychologique.
En effet, on nage en plein brouillard et mystère une grosse partie de l’intrigue. On débute pourtant de manière passionnante avec des traumatismes à soigner et le syndrome du survivant, sauf pour un. On se demande alors pourquoi tout le monde ne se souvient pas des mêmes événements. En plus de l’aspect moral et des conséquences sur une vie, on part dans une enquête haletante même si peu crédible qu’une thérapeute outrepasse l’enquête policière. On comprend rapidement que quelque chose cloche. Il est juste dommage d’avoir glisser une intrigue romantique tant elle ne sert pas nécessairement à faire avancer les choses. Les réponses arrivent tardivement et attention, elles pourraient décevoir certains et en surprendre d’autres. Quoi qu’il en soit, la révélation finale est brillamment amené et on aurait presque envie de revoir le film pour retrouver tous les indices.
Claire est donc l’héroïne qui va nous servir de fil d’Ariane. Elle prend soin de ses patients et elle cherche surtout à découvrir la vérité pour les aider. On est donc à sa place tant on avance dans le flou et elle s’interroge sur un complot de grande envergure. Puis finalement, on se demande nous-même si elle est dans un état mental normalement. Tout est confus et on s’attache à elle dans son malheur d’aider les autres. La réalité et le fantasmé se mêlent. Surtout que les autres survivants ont tous des doutes. Concernant Eric, le rescapé très enjoué, on se dit qu’il est sous le choix et qu’il réagit de manière opposé à ce qu’on pouvait s’attendre. Puis petit à petit, ses souvenirs reviennent et cela participe ainsi pleinement à la confusion généralisée.
La réalisation est correcte même si elle aurait pu appuyer davantage pour nous perturber plus encore. Il y a une forme de retenue comme si le réalisateur avait peur de tenter autre chose. Heureusement, cette simplicité n’est pas non plus néfaste. On assiste aussi à la séquence du crash qui reste dans la sobriété, probablement à cause d’un budget peu élevé. On espérait que la bande originale permettrait de nous immerger pleinement dans le mental des protagonistes et pourtant, elle est trop discrète et n’apportera que de l’émotion qu’à la fin du film, un peu tard.
Les passagers nous entraîne dans une confusion psychologique du début à la fin avec une certaine maîtrise et une fin qui pourrait diviser le public.