Les petits champions.


Affiche poster petits champions Mighty Ducks disney

Réalisation : Stephen Herek.
Scénario : Steven Brill.
Production : Jon Avnet et Jordan Kerne.
Musique : David Newman.
Société de production : Walt Disney Pictures, Avnet/Kerner Productions et Touchwood Pacific Partners.
Distributeur : Buena Vista Pictures Distribution.
Date de sortie USA : 2 octobre 1992.
Date de sortie française : 24 mars 1993.
Titre original : The Migthy Ducks.
Durée : 1h40.
Budget : 10 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA :
50,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 164 756 entrées.

Résumé.

Gordon Bombay, ancien hockeyeur marqué par un match raté, est condamné pour conduite en état d’ivresse. Il se retrouve alors à entraîner une équipe de hockey junior dans le cadre d’heures de travail d’intérêt général. Jusqu’à présent habitué aux dernières places du classement, Gordon réussira-t-il à emmener les Mighty Ducks jusqu’à la finale ?



Casting.

Gordon Bombay : Emilio Estevez (VF : Serge Faliu).
Hans : Joss Ackland (VF : Jean Claude Michel).
Jack Reilly : Lane Smith (VF : Michel Fortin).
Casey Conway : Heidi Kling (VF : Micky Sébastian).
Mr. Gérald Ducksworth : Josef Sommer (VF : Roland Ménard).
Charlie Conway : Joshua Jackson (VF : Maël Davan-Soulas).
Adam Banks : Vincent Larusso (VF : David Lesser).
Fulton Reed : Elden Henson (VF : Inconnue).
Greg Goldberg : Shaun Weiss (VF : Inconnue).
Lewis : M.C Gainey (VF : Inconnue).
Lester Averman : Matt Doherty (VF : Inconnue).
Jesse Hall : Brandon Quintin Adams (VF : Jackie Berger).
Peter Mark : J.D Daniels (VF : Dimitri Rougeul).
Dave Karp : Aaron Schwartz (VF : Inconnue).
Frank Huddy : Steven Brill (VF : Inconnue).
Judge Weathers : George Coe (VF : Inconnue).
Guy Germaine : Garette Ratliff Henson (VF : Inconnue).
Connie Moreau : Marguerite Moreau (VF : Inconnue).

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Les petits champions est le premier film d’une série de trois longs-métrages donnant suite à cet épisode (Les petits champions 2 et Les petits champions 3). Il inspira également une série animée de 26 épisodes diffusés en France à partir du 7 septembre 1997 sur TF1 et dont le nom fait référence à celui de l’équipe de hockey du film: Mighty Ducks.

Dans une des versions d’origine, le film traitait d’un ancien joueur alcoolique qui cherche à se venger en entraînant l’équipe adverse de son ancien entraîneur.

Lors du casting junior, nombreux sont les jeunes acteurs ayant menti sur leurs performances sportives dans la discipline. Ils ont, pour la plupart, du subir un entraînement intensif avant le début du tournage.

Le joueur n°10 de l’équipe des Hawks porte le nom de Herek sur son maillot. Il s’agit là d’un petit clin d’œil au réalisateur du film Stephen Herek.

image petits champions Migthy Ducks

Dans le même registre, Gordon prend sous son aile le plus talentueux des joueurs de l’équipe adverse afin de le protéger de son coach, qui n’est autre que l’entraîneur qui l’a accablé lors de sa propre défaite. Le maillot d’Adam Banks porte ainsi le numéro 9 tout comme celui de Gordon durant sa jeunesse.

Basil Mc Rae et Michael Modano, deux joueurs de hockey professionnels, jouent ici leur propre rôle dans une courte apparition où ils rencontrent les Mighty Ducks.

Jake Gyllenhaal était envisagé pour le rôle de Charlie mais ses parents l’en ont empêché. Leonardo DiCaprio a auditionné pour le rôle mais n’a pas été retenu. Charlie Sheen, Tom Cruise, Tom Hanks,   Michael J. Fox et Bill Murray ont été envisagés dans le rôle du coach.

Le film fut un véritable succès à l’époque de sa sortie. Surfant sur la vague, Disney décide de demander l’autorisation à la NHL ( Ligue nationale de hockey ) de développer une équipe. C’est ainsi que naîtra, à Anaheim, où se trouve notamment Disneyland Resort, l’équipe des Mighty Ducks. La franchise appartiendra à Disney jusqu’en 2005 puis changera de nom en 2006 pour devenir simplement les Ducks.

Le tournage s’est déroulé du 22 janvier au 11 avril 1992.

Notre critique de Les petits champions.

Dans le genre de la comédie sportive, qui deviendra par la suite un thème plutôt récurrent, Disney nous emmène sur la glace pour une envolée avec les Mighty Ducks dans l’univers du hockey sur glace. Si l’équipe semble vraisemblablement mal partie pour remporter le championnat, en est-il de même pour ce divertissement familial ? S’apparente-t-il plus à un morceau de foie gras de premier choix ou au canard laqué du chinois d’en bas ? Réponse.

image petits champions Migthy Ducks
image petits champions Migthy Ducks

Le premier point du match est marqué par le scénario. Autant le dire tout de suite, l’histoire est basique et entre parfaitement dans le moule des mœurs Disney. Sans surprise donc, on retrouve les grosses ficelles du genre avec un rebondissement causé par une conversation sarcastique entendue par des oreilles indiscrètes ou encore une fin déjà-vu aux allures de revanche sur une vie antérieure. Pourtant, alors que certains s’emmêlent dans les chaînes des clichés moralisateurs, Les petits champions arrive à tirer profit de ces cordes pour s’envoler avec le public et patiner sans fausses notes.



Mais pour remporter la victoire, tout bon sportif sait qu’il est important de bien s’entourer et, dans ce domaine, il faut bien avouer que le film a de quoi conquérir le cœur des spectateurs. Quoi de plus craquant, en effet, qu’une bande de gamins à la langue bien pendue et à la répartie bien sentie pour faire craquer le public ? Même s’ils sont un peu grossiers parfois, employant ainsi des mots que l’on pensait totalement exclus du dictionnaire Disney tel que « circoncision » ou encore « pédale », force est de constater qu’un tel vocabulaire, sorti tout droit de leur bouche innocente, fonctionne à merveille pour nous faire sourire. Ajoutez à cela Emilio Estevez, plutôt convaincant dans son rôle de coach et tout aussi attachant que ses marmots, et vous obtenez là le second point de la partie.

image petits champions Migthy Ducks
image petits champions Migthy Ducks

Enfin, ce qui fait la force d’une équipe, c’est avant tout la diversité de ses membres. Il ne suffit pas d’avoir un seul et unique fort pour marquer le dernier but de la rencontre mais plutôt un ensemble homogène pourvu de petits atouts qui, mis bout à bout, permet de faire fonctionner la troupe. C’est alors que grâce à son humour, pas trop voyant mais présent, sa mise en scène, pas tape à l’œil mais efficace, grâce à son rythme, soutenu sans en être fatigant et son histoire, accessible et attachante, les petits champions arrivent à faire entrer le palet dans le but du divertissement réussi.

Les petits champions est une comédie sportive familiale de bonne qualité qui saura plaire aux adeptes du hockey comme aux sportifs du canapé. Sans être un film culte aux scènes mémorables, il demeure sobre mais efficace et remplit aisément sa mission de divertir, méritant ainsi amplement le succès rencontré lors de sa sortie américaine.

La note de Maxime
Un bon divertissement !Les petits champions.