Découvrez les répliques les plus marquantes, les plus connues ou les plus amusantes du film Contact.
Elie : Dis papa, tu crois qu’il y a des gens sur les autres planètes.
Ted : Je ne sais pas, opératrice. Mais ce que je peux dire, c’est que s’il n’y a que nous, ça me semble un beau gâchis d’espace.
David Drumlin : Non ça veut dire que tu romps définitivement avec toutes recherches pures.
Elie : Quel mal y a-t-il à ce que la science soit pratique et même profitable ?
Palmer : Rien, tant que votre motivation est la quête de la vérité, ce qui est exactement le véritable but de la science.
David Drumlin : Voilà une position bien intéressante venant d’un homme en croisade contre les méfaits de la technologie, Père Joss.
Palmer : Je ne suis pas contre la technologie, professeur. Je suis contre les hommes qui la déifient aux dépens de la vérité humaine.
Elie : Vous savez il y a 400 milliards d’étoiles là-haut uniquement dans notre galaxie. Si seulement une sur un million était une planète, enfin si seulement une sur un million avait la vie et si seulement une sur un million avait une vie intelligente, ça signifierait qu’il y aurait des millions de civilisations dans le ciel.
Palmer : Et si ce n’était pas le cas, ce serait un beau gâchis d’espace.
Elie : Science-fiction ? Oui vous avez raison… c’est fou. En fait, c’est même pire que ça, c’est dingue. Vous voulez entendre quelque chose de vraiment dingue ? J’ai entendu dire que deux types voulaient construire un truc appelé aéroplane. Vous mettez des gens dedans et ils s’envolent comme des oiseaux, c’est ridicule non ? Et que pensez-vous, que pensez-vous de passer le mur du son ? Des fusées sur la Lune, l’énergie atomique ou une mission sur Mars ? De la science-fiction n’est-ce pas ? Écoutez, tout ce que je demande c’est que vous essayez d’avoir un tout petit peu d’imagination. Vous savez, prendre un peu de recul et avoir enfin une vue d’ensemble. Prendre le risque de réussir ce qui peut se révéler être le plus profond, le plus important moment pour l’humanité, pour l’Histoire.
Elie : 70% de la planète ne parle pas notre langue. L’arithmétique est le véritable langage universel.
Elie : Je cite : « Ironiquement, la chose que le public réclame le plus, le sens de la vie, est justement la chose que la science n’a jamais pu lui donner ».
Palmer : Oui.
Elie : Voyons, c’est comme si tu disais que la science a tué Dieu. Et si… et si simplement la science était là pour révéler que Dieu n’a jamais existé ?
Elie : Le rasoir d’Ockhmam, le principe scientifique de parcimonie et il dit : toute chose étant égale, l’explication la plus simple est toujours la meilleure.
Palmer : Ça me semble bien.
Elie : D’accord. Qu’est-ce qui est le plus vraisemblable ? Qu’un Dieu tout puissant et mystérieux est créé l’univers et décidé ensuite de ne jamais donné de preuve de son existence ou que tout simplement il n’existe pas et que nous l’avons créé pour ne plus nous sentir si petit et si seul.
Palmer : Je ne sais pas, je ne pourrais pas imaginer de vivre dans un monde où Dieu n’existe pas. Je ne le voudrais pas.
Elie : Et comment sais-tu que tu ne te fais pas d’illusion ? Je veux dire, moi j’ai besoin de preuves.
Palmer : De preuves ? Tu aimais ton père ?
Elie : Quoi ?
Palmer : Ton père, tu l’aimais ?
Elie : Oui, infiniment.
Palmer : Prouve-le.
Palmer : Toi personnellement, en te portant candidate, tu es prête à donner ta vie, tu es prête à mourir pour ça. Pourquoi ?
Elie : D’aussi loin que je me souvienne, je me vois à la recherche de quelque chose… La raison pour laquelle nous sommes ici, ce que nous faisons ici, qui nous sommes ? S’il y a une chance ne serait-ce que de trouver une petite partie de cette réponse, je ne sais pas… Je crois que ça vaut la peine de donner sa vie, pas toi ?
Palmer : Tu es une femme incroyablement courageuse.
Elie : Ou incroyablement folle.
David Drumlin : Je veux que tu saches que je suis d’accord avec toi. J’aimerais bien que le monde soit l’endroit où la justice est le principe de base, le genre d’idéalisme que tu as montré soit récompensé et non utilisé contre toi. Malheureusement nous ne vivons pas dans ce monde.
Elie : C’est drôle, j’ai toujours pensé que le monde était ce qu’on en faisait.
Palmer : La raison pour laquelle je n’ai pas voté pour toi était une bonne raison mais ce n’était pas la vraie. Je n’ai pas voté pour que tu partes parce que je ne voulais pas te perdre. Alors retrouve vite le chemin du retour.
Alien : Vous êtes une espèce intéressante, un mélange intéressant. Vous êtes capable de faire de si beaux rêves et de si horribles cauchemars. Vous vous sentez si perdus, si isolés, si seuls, mais vous ne l’êtes pas. Tu vois, dans toute nos recherches la seule chose que nous ayons trouvé qui rendre la vie supportable c’est l’autre.
Elie : J’ai eu cette expérience. Je ne peux pas le prouver, je ne peux pas l’expliquer mais tout ce que je sais en tant qu’être humain, tout ce que je suis m’affirme que c’était réel. Il m’a été donné quelque chose de merveilleux, quelque chose qui m’a changé pour toujours. Une vision de l’univers qui nous dit indéniablement comme on est petit et insignifiant, on est rare et précieux en même temps. Une vision qui nous dit que nous appartenons à quelque chose qui est plus grand que nous-mêmes. Nous ne sommes pas, qu’aucun de nous n’est seul. Je voudrais… je souhaite partager ça. Je souhaite que tout le monde puisse ne serait-ce qu’un seul moment ressentir cette béatitude, cette humilité, cet espoir mais ça continue à être mon souhait.
Palmer : En tant qu’homme de Foi, je suis lié par une alliance différente de celle du professeur Arroway. Mais notre but dans la vie est le même. La poursuite de la vérité alors moi je la crois.
