L’exorciste : dévotion.


affiche poster exorciste dévotion believer

Réalisation : David Gordon Green.
Scénario : David Gordon Green et Peter Sattler.
Production : Jason Blum, David Gordon Green et Danny McBride.
Musique : Amman Abbasi et David Wingo.
Société de production : Universal Pictures, Blumhouse Productions, Morgan Creek Entertainment et Rough House Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 6 octobre 2023.
Date de sortie française : 11 octobre 2023.
Titre original : The Exorcist: Believer.
Durée : 2h01.
Budget : 30 millions de dollars.
Box-office mondial : 136,3 millions de dollars.
Box-office USA : 65,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 755 845 entrées.

Résumé.

Voyant son enfant possédé, un père cherche de l’aide et s’adresse à Chris MacNeil qui a vécu la même situation des années auparavant avec sa fille Regan.



Casting.

Victor Fielding : Leslie Odom Jr. (VF : Alex Fondja).
Ann Brooks : Ann Dowd (VF : Isabelle Leprince).
Miranda West : Jennifer Nettles (VF : Isabelle Desplantes).
Tony West : Norbert Leo Butz (VF : Serge Biavan).
Angela Fielding : Lidya Jewett (VF : Laurie Sanial).
Katherine West : Olivia O’Neill (VF : Coralie Thuilier).
Chris MacNeil : Ellen Burstyn (VF : Annie Sinigalia).
Beehibe : Okwui Okpokwasili (en) (VF : Jacky Tavernier).
Don Revans : Raphael Sbarge (VF : Éric Aubrahn).
Stuart : Danny McCarthy (en) (VF : Jochen Hägele).
Père Maddox : E. J. Bonilla (VF : Simon Dartois).
Sorenne Fielding : Tracey Graves (VF : Lisa Nyarko).

Affiches.

Images.



Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

L’exorciste : dévotion est le suite de L’exorciste (1973).

Le projet débute en 2020. Le film est censé être le début d’une trilogie.

image exorciste dévotion believer

Le tournage s’est déroulé d’octobre 2022 à février 2023 en Georgie et République Dominicaine.

Notre critique de L’exorciste : dévotion.

Faire une suite à un film culte du cinéma d’horreur, voilà un pari hautement risqué surtout avec 50 ans d’écart.

image exorciste dévotion believer
image exorciste dévotion believer

Toujours imiter, jamais égaler, tel pourrait être le résumé de ce métrage. En effet, on ne peut pas dire que le scénario soit vraiment passionnant. La première heure traîne comme pas possible pour faire planer un pseudo mystère sans enjeux. On ne peut même pas dire que ça captive car on est plus dans une disparition d’enfants puis les retrouvailles chaotiques. Rien de bien transcendant. Puis le second acte du film se perd en parlottes avec des discours sur la religion, les coutumes, les cultures… à coup de phrases bien caricaturales, et l’occasion de faire un fan service mais on y reviendra. On a enfin les premières traces de présences démoniaques sauf que ça ne fait pas bien peur. Enfin, on arrive à ce qu’on attendait clairement : l’exorcisme. Il n’a pas un grand impact généralement mais on apprécie un rebondissement imprévu. Au final, même si ce n’est pas un scénario très médiocre, c’est un film qui n’apporte rien de bien neuf et comme il était censé lancer une trilogie, on peut déjà dire que c’est mal parti.



Débutons avec les parents. On a d’un côté un couple de parents très porté sur la religion, très croyant et pratiquant sauf qu’on les voit pas tant que ça à part pour s’énerver puis à s’apitoyer sur leur sort. C’est donc le père veuf qui est mis en avant. Il est un poil plus intéressant car il ne croit pas en la religion, surtout depuis la perte de sa femme. Il est donc très sceptique sur la possession mais finit par y consentir. Pour autant, il n’arrive pas à être attachant malgré ce qu’il traverse. Ils sont aidés par une infirmière, ancienne nonne, qui est là car il faut bien donner une image d’un religieux mais cela n’a strictement rien de crédible et est plus une pirouette scénaristique. Concernant les deux filles possédées, originalité de cette suite, ce n’est pas fameux. Déjà, car on ne s’intéresse pas tant que ça à elle. On les voit passer directement de filles normales (l’espace de quelques minutes) à filles possédées et violentes. Aucune transition notoire qui nous pousse à compatir à ce qu’elles endurent. Leur jeu est plutôt correct mais pas exceptionnel. Reste alors ce qu’on disait : le fan service. De mettre la mère de Regan aurait pu apporté quelque chose mais… non. Que ce soit elle ou un autre protagoniste, ça aurait été pareil. Puis au final, pour le peu qu’on la voit, c’était plus un appel du pied pour faire venir les spectateurs en salle.

image exorciste dévotion believer
image exorciste dévotion believer

Les films d’exorcisme ont besoin d’une ambiance bien précise et… ce n’est pas le cas ici. On bouge beaucoup trop entre hôpital, maison, forêt, église… on n’a pas le temps de s’habituer à un lieu clos qui renforce la tension, comme ce fut le cas dans le film d’origine avec la chambre de Regan. L’aspect horrifique est très faiblard, tentant de faire sursauter mais sans effets, de choquer avec du sang, une attaque violente juste là pour satisfaire les amateurs morbides… Bref, pas top du tout. On salue néanmoins l’absence de trucages numériques ni de surenchère de l’extrême comme on peut voir la plupart du temps dans les films d’horreur pour le bouquet final. Restait donc à nous angoisser avec la bande originale mais là encore, rien de très mirobolant. C’est oubliable et sans immersion. Pourtant, l’utilisation retravaillée du thème principal du film de 1973 était réussie (sans être pour autant aussi percutante) sauf qu’elle est placée là comme ça dans une séquence sans importance.

L’exorciste : dévotion ne marquera pas le genre du film de possessions démoniaques et se veut une suite inutile. Regan peut avoir l’esprit tranquille avec sa première place sur le podium.

La note de Fabien


Réalisation : David Gordon Green.Scénario : David Gordon Green et Peter Sattler.Production : Jason Blum, David Gordon Green et Danny McBride.Musique : Amman Abbasi et David Wingo.Société de production : Universal Pictures, Blumhouse Productions, Morgan Creek Entertainment et Rough House Pictures.Distributeur : Universal Pictures.Date de...L'exorciste : dévotion.