Réalisation : George Miller.
Scénario : George Miller, Terry Hayes et Brian Hannant.
Production : Byron Kennedy.
Musique : Brian May.
Société de production : Kennedy Miller Productions.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie australienne : 24 décembre 1981.
Date de sortie USA : 21 mai 1982.
Date de sortie française : 11 août 1982.
Titre original : Mad Max 2 : The Road Warrior.
Durée : 1h36.
Budget : 4 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 23,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 625 481 entrées.
Résumé.
Dans un monde où l’essence est une denrée rare et convoitée, Max vient en aide à une communauté qui en possède. Il les protège d’une horde qui veut s’accaparer la raffinerie.
Casting.
Mad Max Rockatansky : Mel Gibson (VF : Patrick Floersheim).
Le pilote : Bruce Spence (VF : Jacques Balutin).
Wez : Vernon Wells (VF : Michel Barbey).
L’enfant sauvage : Emil Minty (VF : Inconnue).
Pappagallo : Michael Preston (VF : Denis Savignat).
Humungus : Kjell Nilsson (VF : Henry Djanik).
La femme guerrière : Virginia Hey (VF : Inconnue).
Toadie : Max Phipps (VF : Yves Barsacq).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Mad Max 2 : le défi est la suite de Mad Max.
Le chien du film a été trouvé dans un refuge la veille de son euthanasie. Il finira par être adopté après le tournage.
Tous les décors ont été détruits par explosion à la fin du tournage.
La grande course en voiture à la fin du film montre un accident où un cascadeur en moto se fait percuter et s’envole dans les airs. Ce n’était pas ce qui était réellement prévu à l’origine et ce fut presque mortel. Le cascadeur s’en est sorti avec une jambe cassée.
Quant à la cascade avec le camion citerne jugée trop dangereuse, le cascadeur ne devait pas manger la veille du tournage afin d’anticiper un transport en urgence en chirurgie.
Le tournage s’est déroulé en Australie.
Notre critique de Mad Max 2 : le défi.
Après un premier film très simpliste sans grand intérêt, la suite correspond bien à son titre : un défi de faire mieux.
Si le scénario ne brille pas par sa complexité, on peut au moins reconnaître que l’histoire est déjà plus palpitante. Déjà car on voit ce que peut devenir une société en déclin où la loi du plus fort règne pour la maîtrise du carburant (et donc du déplacement en territoire hostile). Caricaturale mais crédible. Puis par l’enchaînement des péripéties qui offrent de l’action quand il faut mais pas que, à travers des séquences plus sérieuses sur la façon de survivre et de résister au gang. Bien que l’histoire globale n’offre aucune émotion et donne encore une certaine violence, on est déjà plus satisfait que le précédent opus.
Max est également un peu plus travaillé même si « juste un peu ». Il n’est plus motivé par une simple vengeance mais plus par un côté solidaire, voulant aider des gens en mettant fin au gang, rappelant ainsi son passé de policier. On reste dans un archétype de héros justicier mais ça passe car on n’en attendait pas plus. Il est aidé par un pilote un peu fou qui donne une touche comique. Quant aux membres de la communauté, seuls certains d’entre eux sont mis en avant mais ne sont pas particulièrement approfondis. Du côté des antagonistes, on reste dans la caricature de la brute sans cervelle qui veut tuer tout ce qui bouge et dominer le territoire.
Autre amélioration : la réalisation. Même si ça reste sobre, il y a déjà une approche plus maîtrisée de la mise en scène. L’action est d’ailleurs bien gérée en terme de rythme sans vouloir en faire des tonnes (même la poursuite finale assez dantesque). Mention spéciale aussi sur les costumes et les véhicules où on sent que nous sommes dans un monde post-apocalyptique et que tout est fait avec les moyens du bord. Dommage que la bande originale reste bien classique et ne propose pas une ambiance plus propice.
Mad Max 2 : le défi réussit à faire mieux que le premier film bien qu’il n’y ait rien encore de bien original.