Réalisation : George Miller.
Scénario : James McCausland et George Miller.
Production : Byron Kennedy.
Musique : Brian May.
Société de production : Kennedy Miller Productions et Mad Max Films.
Distributeur : Roadshow Films / Warner Bros..
Date de sortie australienne : 12 avril 1979.
Date de sortie USA : 21 mars 1980.
Date de sortie française : 13 janvier 1982.
Titre original : Mad Max.
Durée : 1h34.
Budget : 400 000 dollars.
Box-office mondial : 100 millions de dollars.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 2 549 462 entrées.
Résumé.
Max est un policier dans une Australie futuriste post-apocalyptique. Après avoir tué un un criminel, son gang cherche à se venger.
Casting.
« Mad » Max Rockatansky : Mel Gibson (VF : Patrick Floersheim).
Jessie Rockatansky : Joanne Samuel (VF : Béatrice Delfe).
Chirurgien : Hugh Keays-Byrne (VF : Michel Vocoret).
Jim le Gorille : Steve Bisley (VF : Gérard Dessalles).
Johnny : Tim Burns (VF : Éric Legrand).
Fifi : Roger Ward (VF : Michel Barbey).
May Swaisey : Sheila Florance (VF : Marie Francey).
Bubba Zinetti : Geoff Parry (VF : Michel Paulin).
Labatouche : Jonathan Hardy (VF : Michel Paulin).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À cause d’un très faible budget, des solutions ont été trouvées. La plupart des figurants étaient de vrais motards qui ont été payés avec des packs de bières. Les tournages se sont faits principalement sans autorisation pour bloquer les routes. Il n’y avait pas de doublures pour les scènes de combats au corps à corps.
De même, le scénario d’origine était ancré à notre époque. Ne pouvant avoir les décors adéquats, l’époque post-apocalyptique fut choisie tout en bénéficiant ainsi de lieux abandonnés qui correspondaient mieux.
Le tournage s’est déroulé de novembre à décembre 1977 en Australie.
Notre critique de Mad Max.
Rien de bien sensationnel à première vue mais qui sait.
Finalement, rien de bien sensationnel effectivement. Le scénario se veut très simpliste voire minimaliste, se contenant juste de traques, d’explosions, de cascades, de tueries… Bref, les codes du film d’action mais cela aurait pu passer avec une histoire captivante. Malheureusement, c’est juste une histoire de vengeance mutuelle sans grands enjeux. Il n’y a pas de rebondissements ni de thèmes traités. On est pourtant dans un pays où la société s’est effondrée sauf que ça ne donne rien de palpitant. Des gens survivent par le pillage et la violence et ça s’arrête là. Une violence justement assez présente dans le film qui montre bien que la moralité a tendance à disparaître. Les dialogues ne sont pas non plus très recherchés et souvent écrits de façon primaire.
On retrouve ce même minimalisme dans le traitement des personnages. Max est un policier craint tout en étant brutal dans ses approches. Il est un peu trop caricatural avec sa quête de vengeance et on ne peut pas dire que Mel Gibson livre une excellente prestation ici. On ne s’attache pas à lui malgré ce qu’il traverse. Sa copine est presque mieux développée en ne se laissant pas faire. Elle est aussi le symbole d’un monde où son statut de femme la relègue à objet sexuel, le respect ayant vraiment disparu de cette société futuriste. Quant aux antagonistes, des brutes sans cervelles adeptes de la violence sadique, du déjà-vu en somme.
En revanche ce que l’on peut saluer, c’est la réalisation qui a fait beaucoup avec finalement pas grand chose. Ce monde post-apocalyptique est bien géré sans être trop dans le futur ni dans le désastre complet. On voit une chute de la société dans les décors et les véhicules, tout fait de bric et de broc. La mise en scène est certes correcte mais pas de quoi marquer les esprits. Il y a une sorte d’aspect amateur tout du long. Sans compter que les séquences d’action manquent de crédibilité à tout vouloir faire exploser. La bande originale ne parvient pas non plus à redresser la barre avec une ambiance trop basique et passe partout.
Mad Max se regarde mais sans grand intérêt notable, se voulant juste un film d’action bas de gamme.